Splendid baroque violin, light and elegant lines. A real master in his art, thanks to a translucid varnish, the violin maker succeeded in highlighting the very fine spruce of its table and the shimmering of the flamed maple of its one-piece back. According to the light, the taint of the wood changes from clear to dark. 

This instrument can be dated end of the 17 th century or beginning of 18 th century for the following reasons: 

  1. The shape of the neck, as well as its angle with the instrument body, is ‘baroque’. Idem for the bass bar and the sound post. This instrument has never been ‘modernized’ in its structure. It has been sold to me in 1982 as ‘authentic baroque for all its main parts’. Only the fingerboard and the tail piece are recent. 
  2. Its extremely pronounced curvatures attest this is an instrument from the Amati or Stainer period; 
  3. Only a great master could have done such a varnish: amazingly light and transparent, it raises the intensity of colour and enhances the wood texture. It doesn’t shine excessively like glassy coating and overpolished shellacs that reflect the light before it had the time to penetrate down the wood; 
  4. No trace of any discoloration of the wood suggesting the usage of a chin rest, as it’s often the case for ancient instruments that have been ‘modernized’. 
  5. Incredibly light. A feather – 385 grams, when the lighter of the modern violins weigh 440 grams. 
  6. An infrared spectroscopy showed that wood and varnish are dated 17 th century/beginning of 18 th century. The instrument is definitively not a 19th or 20th century ‘modern’ copy. This violin has not been played during these last ten years but was previously played regularly in its baroque fitting (for sure, since 1982). 

Its light weight offers an amazing comfort when playing without chinrest. Its attacks are clear and precise, and its timbre, extremely equal amongst the four strings, is very mellow and offers a rich range of nuances and colours. It is sold as is, and therefore needs the usual routine check-up necessary after a period without having being played (new strings, probably a new bridge, sound post checking, etc.). 

It is intended to be played in its ‘baroque’ fitting and it would be a pity to ‘modernize’ it as this would imply to change its neck, its fingerboard, to open it to fix a bigger bass bar, etc. Besides, its highly arched curvatures are aiming at sweetness of sound and not volume. A crack is visible on its back, close to the heel, and has been repaired by a professional. The spectroscopic analysis didn’t detect any weakness in this spot. 

This superb violin is labelled ‘Stainer 1671’. This violin maker used to be the greatest maker of the German school, and one of the most influent of his time. His instruments had a higher reputation than those made in Cremona until the end of the 18 th century (from this date, musicians started to look for other types of sound colours.) 
http://www.roger-hargrave.de/PDF/Artikel/Strad/Artikel_1987_09_Jacobus_Stainer_1697_PDF.pdf 

In those times, a Stainer cost twice as much as a good Italian instrument and almost every famous soloist owned one. This instrument is not an authentic Stainer, but a copy of the same period. (If it was authentic, it will be listed and its price will be a six-digit figure!). Nonetheless, it’s an excellent instrument: Stainer’s reputation was such that he was copied by the best violin makers of his time. 

Upper bout width: 158 mm 
Middle bout width: 98 mm 
Lower bout width: 221mm 
Vibrating length: 195 mm + 131 mm 
Body length 354 mm 
Elevation 20 mm 

Magnifique violon baroque aux lignes fines et élégantes. Signe de la parfaite maitrise de son art, le luthier a su mettre en valeur, grâce à un vernis incroyablement transparent, la finesse des fibres d’épicéa de sa table et le chatoiement des ondes de l’érable de son fond en une pièce. En fonction de l’éclairage, le bois change de teinte, passant du sombre au clair. 

Plusieurs éléments permettent de dire que cet instrument date de la fin du 17 ième siècle ou du début du 18 ième siècle : 

  1. Autant par son renversement que par sa forme, le manche est ‘baroque’. Idem pour la barre d’harmonie et l’âme. Cet instrument n’a jamais été ‘modernisé’ dans sa structure. Il m’a été vendu en 1982 comme ‘baroque authentique pour toutes ses parties principales’. Seuls le cordier et la touche ont été changés; 
  2. Ses formes très galbées attestent qu’il s’agit d’un instrument de la période d’Amati ou de Stainer; 
  3. Son vernis est celui d’un grand maître de l’époque : incroyablement léger et transparent, il enrichit l’intensité de la couleur et laisse deviner la texture du bois. Il ne réfléchit pas excessivement la lumière comme certains vernis trop épais et trop polis qui renvoient la lumière avant qu’elle ait pu pénétrer dans le bois; 
  4. Aucune trace de décoloration du bois suggérant l’utilisation d’une mentonnière, comme c’est très souvent le cas pour les vieux instruments qui ont été ‘modernisés’. 
  5. Poids incroyablement léger. Une véritable plume – 385 grammes lorsque les plus légers des violons ‘modernes’ pèsent 440 grammes; 
  6. Une spectroscopie infrarouge a permis de conclure que le bois et le vernis datent bien de la fin du 17 ième siècle/début du 18 ième siècle et qu’il ne s’agit en aucun cas d’une copie ‘moderne’ du 19 ième/20 ième siècle. 

Ce violon n’a pas été joué durant ces dix dernières années, mais a auparavant été joué ‘en baroque’ durant de nombreuses années (au moins depuis son achat en 1982). Sa légèreté offre un incroyable confort de jeu et permet réellement de le maintenir en équilibre sur l’épaule sans aucun effort, menton dégagé. Ses attaques sont claires et précises. Son timbre, extrêmement homogène sur les quatre cordes, est très doux et offre une riche palette de nuances. 

Il est vendu en l’état et nécessite donc les petits réglages de routine après une certaine période sans avoir été joué (changement de cordes et probablement de chevalet, vérification de la position de l’âme). Il est destiné à rester en son état ‘baroque’ et il serait fort dommage de le ‘moderniser’, ce qui impliquerait de changer son manche, sa touche, de l’ouvrir complétement pour mettre une barre d’harmonie plus grosse, etc.). Ses formes très bombées ne le destinent d’ailleurs pas à la puissance mais à la douceur. 
Une fissure réparée par un professionnel est visible sur son dos, près du talon. L’analyse spectroscopique n’a décelé aucun point de faiblesse à ce niveau. 

Ce superbe violon aux formes voutées porte une étiquette ‘Stainer 1671’. Ce luthier a été le plus connu des luthiers autrichiens et allemands, et l’un des plus influents de son temps. La réputation de ses instruments dépassait celle des luthiers de Crémone jusqu’à la fin du 18 ième siècle (date à partir de laquelle les musiciens se sont tournés vers un autre type de sonorité.) 
http://www.roger-hargrave.de/PDF/Artikel/Strad/Artikel_1987_09_Jacobus_Stainer_1697_PDF.pdf 

Ils coutaient alors le double d’un bon instrument italien et presque tous les grands solistes de cette époque étaient en possession d'un Stainer. Cet instrument n’est pas un authentique Stainer, mais une copie de son époque. (S’il s’agissait d’un authentique, il serait dans ce cas répertorié et vendu à un prix à six chiffres !) Il s’agit néanmoins d’un excellent instrument : la réputation de Stainer était telle qu’il était copié par les meilleurs luthiers de son époque. 

Largeur haute : 158 mm 
Largeur éclisse : 98 mm 
Largeur basse : 221mm 
Longueur vibrante : 195 mn + 131 mm 
Longueur caisse 354mn 
Élevation 20 mm