Ce roman, à la
fois historique et hagiographique, nous plonge dans la Rome du IVe
siècle après Jésus-Christ. L’auteur dépeint le choc de la rencontre
entre une civilisation païenne et le christianisme grandissant.
Fabiola est une jeune patricienne cultivée, admirant l’idéal des
philosophes épicuriens et stoïciens, mais elle est aussi très
orgueilleuse et brutale avec ses esclaves ; elle lit des livres sérieux
autant que des romans licencieux. Elle découvre un jour que son ami
Sébastien, officier de la garde prétorienne, dont elle admire les
qualités dignes des héros antiques, est chrétien. Tout comme l’une de
ses esclaves, et pire encore, sa cousine Agnès qu’elle affectionne
particulièrement.
Incompréhension, inquiétude de Fabiola. Car les chrétiens sont vus
comme de stupides adorateurs d’une tête d’âne. Leur nombre croissant
inquiète le jeune empereur Maximin Hercule.
Tandis que la persécution se déchaîne à nouveau, le cardinal
Wiseman, s’inspirant des Actes des martyrs, nous montre le cheminement
intérieur de Fabiola. Autour d’elle, héros et traîtres s’affrontent.
«Qui n’est pas avec moi est contre moi», «qui n’amasse pas avec moi
dissipe», nous dit Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l’Évangile. C’est
tout l’enjeu de ce drame où les acteurs nous montrent le meilleur et le
pire de ce que chacun peut devenir.
Découvrez l’héroïsme de Sébastien, le rayonnement d’Agnès, le
courage de Tarcisius et de Pancrace, au Colisée ou devant les juges,
face à la méfiance, la jalousie et la haine de leurs persécuteurs.
Le cardinal Wiseman 1802-1865 fut le premier archevêque catholique
de Westminster. Il publia Fabiola ou l’Église des catacombe en 1854. Ce
fut son unique roman mais il rencontra un franc succès.
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