Artiste : Jules ADELINE (1845-1909)

Nom de l’œuvre : "Le testament" représente un homme à son bureau tenant une plume, la mort dans le fond et homme qui chevauche...

Technique et support : Gravure sur papier (papier avec filigrane visible, voir la photo)...

Époque : Fin XIXème / début XXème siècle

Précisions : Noté en bas à gauche "Jules Adeline del & sculp." et noté en bas à droite dans la gravure "Jules Adeline del & sculp 1874"

Dimensions : 29 x 22 cm

Autres commentaires :

Etat correct pour cette oeuvre, malgré la présence de quelques pliures (voir les photos)...


Jules ADELINE (1845-1909) :

Jules Adeline, né le 28 avril 1845 à Rouen où il est mort le 24 août 1909, est un dessinateur, graveur et historien français, auteur d’environ 9 000 dessins, gravures et aquarelles, principalement sur la vieille ville de Rouen.

Il est le fils de Louis Adeline, artiste peintre. Pendant la guerre de 1870, il est sous-lieutenant au 2ème bataillon des mobilisés de Rouen. Il commence par exécuter quelques dessins et projets d’architecture, puis produit sa première eau-forte en 1872. Trois pièces sont livrées à l'éditeur Alfred Cadart pour l'album L'Illustration nouvelle.

Il est l'auteur du monument érigé à la mémoire de Louis-Henri Brévière à Forges-les-Eaux en 1873.

Pendant la période 1873-1885, il expose ses gravures au Salon des artistes français et obtient une médaille à l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876.

Il est membre de la Commission départementale des antiquités, de la Commission départementale d'architecture et de la Commission de l'école régionale des beaux-arts.

En 1880, il est élu membre de l’Académie de Rouen, dont il est président en 1890. En 1886, il est l'un des membres fondateurs de la Société des Amis des Monuments Rouennais.

En 1896, il présente une reconstitution du Vieux Rouen à l'Exposition nationale et coloniale de Rouen.

Il demeure N° 36 rue Eau-de-Robec à Rouen.

« Très actif, écrit à son propos Henri Beraldi, épris des trésors archéologiques de sa ville natale, il exploite avec succès la mine inépuisable du Vieux Rouen, et prend soin de conserver par la gravure les monuments, les maisons pittoresques, les aspects curieux que l'haussmannisation – regrettable au point de vue de l’art, mais indispensable pour l’hygiène – fait disparaître. »


L365/50/2403/8