Leur vie, souvent, en est bouleversée tant ils basculent d'un coup dans une notoriété qu'ils n'auraient jamais osé imaginer. Avant l'édition 2017, deux cent soixante et onze coureurs ont connu le bonheur et l'honneur de revêtir le maillot jaune. Un symbole si ancré dans notre histoire contemporaine qu'aucun scandale n'a entamé sa force, son impact. Maillots jaunes raconte l'histoire de tous ces héros du Tour.
Aucun n'a été oublié. Chacun a été célébré. De celui qui a porté la fameuse tunique le plus souvent, Eddy Merckx, à celui qui a juste eu le temps de l'enfiler avant de devoir la rendre. Ironie, il s'agit de Patrick Sercu, le meilleur ami de Merckx Maillots jaunes rend également hommage aux grands champions — il en existe — qui n'ont pas eu cette chance. Raymond Poulidor au premier rang. Anquetil, Gimondi, Aimar, Merckx, Van Impe l'en ont toujours privé dans les années 1960 et 1970.
Poulidor, qui a également vu se parer brièvement de jaune son complice et compagnon de chambre Jean-Pierre Genet, son quasi-homonyme italien Giancarlo Polidori, et même son futur gendre. Adrie van der Poel… Maillot jaunes retrace au plus près la grande et les petites histoires du Tour de France.