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POËSIES

DE MADAME

DESHOULIERES

Augmentées dans cette dernière Edition
d'une infinité de Pièces qui ont été retrouvées
chez ses amis

A PARIS
Chez JEAN VILETTE
1725

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Complet en 2 volumes in-12 (11 x 17 cm) reliés pleine basane de l'époque
Dos à nerfs ornés de caissons dorés
Titre et tomaison dorés sur maroquin rouge et brun
Tranches mouchetées rouge
Tampon de la bibliothèque de l'ancien "Petit séminaire de Caen"

Portrait de l'auteure en frontispice du tome premier
Bandeaux, lettrines et culs-de-lampes

Bon état d'usage, 2 coins râpés

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Ses premiers poèmes sont très remarqués: Madame Deshoulières est élue
à l'Académie des Ricovrati et à l'Académie d'Arles; elle est à ce titre la première
femme française académicienne.
Elle n'est pas reçu à l'Académie française, qui ne s'ouvrira aux femmes qu'en 1980.
L'un des poèmes, toutefois, est lu en séance en 1690.

Sa fille, Antoinette-Thérèse Deshoulières, dite Mademoiselle Deshoulières,
rejoindra elle aussi, l'Académie des Ricovrati. C'est elle qui, en 1695, fera paraitre
la seconde partie des oeuvres de Madame Deshoulières, y ajoutant ses propres
poèmes et une curieuse tragédie, La Mort de Cochon, chien de Monsieur
le Mareschal de Vivone, dont tous les personnages sont des chats.


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