Cupidon, d'après le plus grand nombre de poètes, naquit de Mars de Vénus. Dès qu'il vit le jour, Jupiter, voulut obliger Vénus à s'en défaire. Pour le dérober à la colère de Jupiter, elle le cacha dans les bois. Aussitôt qu'il put manier l'arc, il s'en fit un de frêne.

Il est le plus souvent représenté sous la figure d'un enfant  nu ou partiellement dénudé, muni d'ailes ; armé d’un arc et d'un carquois rempli de flèches ardentes… qu’il décoche au cœur des amoureux … Mais il tombe lui-même amoureux de Psyché en se blessant avec l'une de ses flèches...

 Cette superbe sculpture est caractéristique de l'art du début  du 19éme,

Le groupe y est magnifiquement représenté. Les formes sont fines élancées et élégantes. Les détails sont précis ;  Les lignes sont harmonieuses et finement ciselées.

On distingue le jeune cupidon, assis sur une souche, une jambe repliée,  le torse et les jambes dénudés, présentant un visage juvénile, et d’une grande beauté. Il a posé à côté de lui son arc et son carquois rempli de flèches. Il se désaltère sereinement  en portant à ses lèvres une frêle coquille.

La coquille est également  une référence à sa mère, la déesse vénus  souvent représentée (dans des œuvres classiques et célèbres) sortant des eaux et d’une coquille….  

Il s’agit d’une  très belle allégorie de l’amour, de l’insouciance et de la jeunesse que l’on retrouve fréquemment dans les œuvres de Lemire.