Pierre Champion, né le 27 février 1880 au 15 quai Malaquais dans le 6e arrondissement de Paris où il meurt le 29 juin 1942, est un historien et homme politique français.
Fils d’Honoré Champion, qui lui a donné très tôt la passion des livres et de l’histoire1, il fait ses études au lycée Henri-IV, puis entre à l’École nationale des chartes. Il s’intéresse à la période médiévale, en particulier au xve siècle. Il devient archiviste paléographe en 1905 et entreprend la rédaction du catalogue de la prestigieuse bibliothèque du collectionneur Auguste Lesouëf. Il rencontre alors la nièce de ce dernier, Madeleine Smith, artiste peintre, disciple de Jean-Jacques Henner, qu’il épouse en 1907.
Leur somptueuse cérémonie de mariage, à l’église Saint-Saturnin de Nogent, réunit des personnalités des arts et la noblesse : Anatole France, témoin de Pierre Champion, Pierre Louÿs, Charles le Goffic, les frères Tharaud, la duchesse de la Rochefoucauld-Bisaccia, le comte de Kermaingant. Le pape leur envoie même sa bénédiction. Le couple s’établit à Nogent-sur-Marne où la famille Smith possède, depuis 1895, une vaste propriété du xviiie siècle. Pour autant, il ne rompt pas totalement avec Paris où il conserve un appartement. Il ne cessera, tout au long de sa vie, de se partager entre Paris et Nogent-sur-Marne.
Au début de la Première Guerre mondiale, il devient lieutenant, reçoit la croix de guerre, puis, en 1917 est nommé secrétaire du maréchal Lyautey. En 1919, il entre en politique et se présente aux élections municipales de Nogent-sur-Marne. Il est immédiatement élu maire. Dix ans plus tard, il entre au conseil général de la Seine, comme élu du canton de Nogent. Il est réélu trois fois dans ses fonctions municipales, jusqu’à son décès en 1942.
Tout en menant une carrière politique, il poursuit ses recherches historiques et ses publications. Il s’affirme parmi les médiévistes les plus en vue des années 1930lorsqu’il découvre le troisième manuscrit authentique du procès de Jeanne d’Arc, le manuscrit Stone 84 du British Museum, celui de sa réhabilitation que l’on croyait perdu. Il bouleverse du même coup l’historiographie de l’héroïne nationale et devient l’un de ses biographes éminents. En 1931, il consacre un ouvrage à une autre femme du Moyen Âge, liée à l’histoire de Nogent-sur-Marne : Agnès Sorel, à qui le roi Charles VII a donné son manoir de Beauté-sur-Marne. Une partie de ses études est aussi spécifiquement centrée sur Nogent-sur-Marne. Outre Agnès Sorel et Watteau, Champion recense toutes les traces médiévales de la ville.
À la fin de sa vie, il entre à l’Académie des sciences morales et politiques en 1940, au fauteuil de Georges Pagès, puis à l’Académie Goncourt en 1941.
Louis XI, dit le Prudent, né le 3 juillet 1423 à Bourges, mort le 30 août 1483 (à 60 ans) au château du Plessis-lez-Tours (commune de La Riche, Indre-et-Loire), fut roi de France de 1461 à 1483, sixième roi de la branche dite de Valois (Valois directs) de la dynastie capétienne. Son intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme sournoise, lui valut de la part de ses détracteurs le surnom d’« universelle aragne »1,2,3.
Son règne voit le rattachement de plusieurs grandes principautés mouvantes au domaine royal par des moyens parfois violents : territoires mouvants du duché de Bretagne (1475, Traité de Senlis), des ducs de Bourgogne(1477, confirmé en 1482 par le traité d'Arras avec Maximilien Ier de Habsbourg), Maine, Anjou, Provence et Forcalquier en 1481, par la mort sans héritier de Charles V d'Anjou, et une partie des domaines de la maison d'Armagnac, qui, brisée par l'affrontement avec le pouvoir royal, s'éteignit peu après.
La ligne directrice de sa politique fut constituée par le renforcement de l'autorité royale contre les grandsfeudataires, appuyée sur l'alliance avec le petit peuple. Il défendit ainsi les paysans vaudois du Valpute contre l'inquisition épiscopale, en Dauphiné. La vallée de la Vallouise fut ainsi rebaptisée en son honneur. Alors que l'évêque tombé en disgrâce Thomas Basin développa la légende noire du roi (tyran laid, fourbe et cruel, enfermant ses ennemis dans les « fillettes »), le décrivant dans son Histoire de Louis XI comme un « fourbe insigne connu d’ici jusqu’aux enfers, abominable tyran d’un peuple admirable »4, le « roman national » édifié par les historiens duxixe siècle en a fait un « génie démoniaque »Note 1,5 père de la centralisation française
Honoré Champion est un libraire et éditeur français, né en 1846 et mort en 1913.
Il fonde les éditions qui portent son nom en 1874. Il publie ainsi des ouvrages scientifiques de fond, en particulier sur l'histoire et la littérature.
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