Léopold Delannoy. On a volé la " tête de cire" Roman touristique Lillois

On a volé la « tête de cire » est un roman « policier » de Léopold Delannoy, journaliste lillois. Il ne peut que nous intéresser car il se déroule à Lille (avec quelques escapades à Cassel ou Armentières) et fait revivre la ville telle qu’elle était dans les années 30, quand Roger Salengro en était encore le maire, avec ses tramways passant par la place de la Déesse, ses cafés et leurs clients finissant un bock, ses commerçants ou livreurs de bière « au rugueux tablier ».
Le titre de l’ouvrage renvoie à la « tête de cire » qu’abrite le musée de Lille après que la « Société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts » de la ville, héritière de Jean-Baptiste Wicar (1762-1834), son premier propriétaire lillois, en eut fait don en 1865. L’auteur imagine qu’à l’instar de la Joconde, ce buste (peut-être romain, peut-être renaissant, peut-être un pastiche plus récent) a été dérobé. Le juge d’instruction Félix Martelle est en charge de l’affaire, aidé de son ami d’enfance le journaliste globe-trotter Louis Velpart, qu’il vient de retrouver par hasard et qu’il a invité à résider chez lui, où vivent sa femme, ses deux enfants et, pour le moment, sa belle-sœur Jeanne, érudite spécialiste de l’histoire de Lille. C’est avec un humour quasiment surréaliste que Delannoy nous fait suivre les soubresauts de l’enquête : on soupçonne d’abord un noble vieillard et son fils qui dans un café évoquaient une tête cassée. Las, il s’agissait de la tête… de bielle de leur voiture donnée à réparer…

Volume in8, 18x10, relié demi cuir, très bel état intérieur, 333pages. Couverture d'origine conservée.

René Debresse éditeur, 1939. Edition Originale, rare.

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