Lettre autographe signée, Paris, 19 juillet 1931, sur papier à son adresse, à Louise Halphen.

Belle lettre amicale dans laquelle il évoque ses maux. Il propose ensuite à sa correspondante un exemplaire superbement illustré de son Pépète et Balthazar (Ollendorff, 1920) qu'il vient de retrouver.

19 juillet 31

Bien chère amie,

Je viens de passer une semaine affreuse : fièvre, maux de tête continus, impossibilité presque complète de travailler. Aujourd'hui, je me sens un peu mieux mais je n'ose encore faire aucun projet. Quel chagrin d'avoir été obligé de vous quitter si brusquement ! J'avais mille choses à vous dire. Et, parmi celles ci, je voulais vous demander si je vous ai offert un Pépète et Balthasar, ouvrage un peu vif pour votre respectabilité ?

Je viens d'en retrouver un exemplaire superbement illustré que je souille de mes dédicaces. Mais il me faut pour cela un encouragement. De toutes les forces, je désire vivement vous revoir au monastère, avec ou sans Pépète, - que je serais pourtant heureux de vous présenter en liberté.

Croyez-moi, je vous prie, chhère et indulgente amie.

Bien respectueusement vôtre,
Louis Bertrand

- Je viendrai un après-midi vers 4 heures, [rature], plus tard, pour dîner - et rentrerai par le train.