Pierre Riel, marquis de Beurnonville

Gravure exécutée par Lambert en 1818

dimensions toute la feuille  : 12 x 20 cm

Gravure authentique eoriginale du XIXe siècle

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Pierre Riel, marquis de Beurnonville, né le 10 mai 1752 à Champignol-lez-Mondeville et mort le 23 avril 1821 à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire, et un maréchal de France de la Restauration.

Le 10 janvier 1774, il s'engage comme volontaire au régiment d'Île-de-France, s'embarque dans l'escadre du bailli de Suffren, et il est deux fois blessé dans des combats sur mer. Le 10 août 1775, il est promu porte-drapeau.

Sous-lieutenant en 1777 dans le régiment colonial de l'Ile-de-France, il se signale dans les trois campagnes de l’Inde, sous les ordres de Suffren. Pendant qu'il est à Saint-Denis de l'île Bourbon, le 27 octobre 1778, il épouse une riche veuve créole, Geneviève Gillot L'Étang.

Le 13 août 1780, il est lieutenant sous aide major des milices de l'île Bourbon, il remplit les fonctions de major de place à Saint-Denis, mais à la suite de démêlés avec le gouverneur qui le destitue, il doit rentrer en France. Sa femme refuse de le suivre, ils divorcent un peu plus tard.

Le 22 novembre 1788, il achète la charge de colonel lieutenant de la compagnie des Suisses du comte d'Artois. Le 10 décembre 1789, il est breveté colonel d'infanterie.

Le 8 août 1790, il est commandant de la Garde Nationale de son canton de Longchamp.

Aide de camp du maréchal Luckner à l'armée du Rhin le 6 mars 1792, il fut promu maréchal de camp le 13 mai 1792. Il fit campagne à l'armée du Nord. Il participa à la prise de Menin et de Courtrai, commanda le camp de Maulde sous Dumouriez. Chargé de la défense du camp de Maulde, il résista plusieurs mois à des forces supérieures et Dumouriez le surnomma, à cause de sa haute stature et de son courage impétueux, l'Ajax français.

Élevé au grade de lieutenant général le 22 août 1792, puis général en chef le 9 novembre suivant il est commandant de l'avant-garde de Dumouriez et combat à Valmy et à Jemmapes (6 novembre).

Nommé ensuite, sous Custine, commandant en chef de l'armée du Luxembourg et de la Moselle fin 1792, il s'empare d'Arlon, mais échoue contre Trèves et est mis en congé par le Conseil exécutif provisoire le 18 janvier 1793. Chargé de conquérir le Luxembourg, il n'opère pas cette conquête sans faire quelques pertes qu'il dissimule dans ses rapports. Il ne craint pas de dire dans l'un d'eux que l'ennemi a perdu beaucoup de monde, mais que les Français en ont été quittes pour « la perte du petit doigt d'un de nos chasseurs ».

Le 4 février 1793, il est nommé par la Convention ministre de la Guerre, en remplacement de Jean-Nicolas Pache.

Il passe au commandement en chef de l'armée du Nord et de Batavie dans le courant de l'année 1796, puis le 9 septembre, à l'armée de Sambre-et-Meuse qu'il ne conserve que quelques mois. En 1797, il est sur le point, soutenu par le comte de Vaublanc d'être nommé membre du Directoire au lieu de François de Barthélemy. Selon l'analyse du comte de Vaublanc : « Il avait un grand ascendant sur Barras, ce qui aurait entraîné Carnot vers Barras et Beurnonville, tous en intimidant les deux autres », et par conséquent aurait mieux servi la cause royaliste.

Revenant ensuite à l'armée du Nord puis, celle-ci ayant été supprimée, à l'armée de Batavie en octobre 1797, devenue une simple armée d'observation, il se montre favorable au coup d'État du 18 fructidor. Il reçoit le commandement de l'armée de Hollande, et il est bientôt remplacé par Joubert, puis revient à Paris avec le titre d'inspecteur général.

Il se montre également favorable au Coup d'État du 18 brumaire. Bonaparte le nomme quelques jours plus tard ministre plénipotentiaire à Berlin.

À son retour, il rapporte une correspondance qui révèle les intrigues du parti royaliste, et qui est imprimée sous le titre de : Papiers saisis à Bareuth et à Mende, département de la Lozère.

Il est ensuite envoyé le 16 septembre 1802 comme ambassadeur à Madrid, et à son retour, nommé grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, grand-croix de l'Ordre de la Réunion, sénateur le 2 juin 1805, comte de l'Empire le 28 mai 1808 ; mais de tous les généraux en chef de la Révolution française, il est le seul exclu du titre de maréchal, Napoléon, dit-on, ne lui accordant aucune capacité militaire.

En 1803, il fait l'acquisition du château de Balincourt à Arronville. En 1805, il épouse Félicité-Louise-Julie-Constance de Durfort (1782-1870), fille du comte de Durfort, ancien ambassadeur de France près la République de Venise.

Le 21 août 1806, il est admis à la retraite et pourvu de la sénatorerie de Limoges. Le 9 décembre 1809, il est pourvu de la sénatorerie de Florence. Le 20 mars 1812, il est chargé d'organiser les cohortes du 1er ban de la garde nationale dans la 21e division militaire.



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