Lithographie originale réhaussée au pochoir, 1920


"Que vas-tu faire ?"

Robe du soir de Worth

par

DRIAN

Pochoir original sur papier vergé signé dans la planche pour la célèbre revue "Gazette du Bon Ton". 



Dimensions: +- 24.7 x 19.4 cm
Condition: voir photos HD


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La Gazette du Bon ton (source wikipédia): 

La collection complète de la Gazette du Bon Ton comprend 573 planches peintes au pochoir et 148 croquis, l'ensemble représentant des modèles de grands couturiers. Chaque fascicule, considéré comme élitiste et cher2, constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier, en caractères Cochinpolice de caractères inédite à l'époque, créée spécialement par Georges Peignot.

À l'origine, Vogel réunit un groupe de sept illustrateurs et crée les Chevaliers du bracelet. Tout d'abord André Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George BarbierBernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin2.

Puis de nouveaux artistes collaborent par la suite à la Gazette : Guy ArnouxLéon BakstAlex RzewuskiVladimir BarjanskyBenitoUmberto BrunelleschiChas LabordeJean-Gabriel DomergueAndré DignimontRaoul DufyÉdouard HalouzeAlexandre IacovleffJean Émile LaboureurCharles LoupotMaggie SalcedoMarthe JeannestXavier GoséLouis Strimpl ou encore Drian. Ces dessinateurs, quasiment inconnus et pour certains relativement jeunes3 lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme et deviendront quelques années après des artistes confirmés « recherchés3 ». Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs œuvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du Bon Ton. Vogel réunit également des couturiers, écrivains et peintres au sein de sa rédaction, la Gazette abordant en plus de la mode des sujets comme la décoration ou l'art de vivre, et comprenant des éditoriaux et des publicités2 : le sous titre de la revue, telle une définition, est « Art, Modes et Frivolités ».

Les planches volantes disponibles dans la Gazette représentent les robes des couturiers de l'époque, dont sept sont considérés comme « soutiens »7,9 : Louise ChéruitGeorges DœuilletJeanne PaquinPoiretWorthDoucetRedfern, qui participent tous au contenu de la Gazette en fournissant un modèle exclusif par numéro ; certains sont considérés comme « soutiens » de la Gazette. Environ un tiers des planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'artiste se fait de la mode du moment. Ces planches d'illustration sont alors réalisées avec la technique du pochoir métallique. Les couturiers soutiens de la gazette après 1920 évoluent : outre Poiret et Worth, toujours fidèles, il y a désormais les maisons BeerLanvin et Madeleine Vionnet.

Des écrivains y donnent des textes : Roger Boutet de Monvel (illustré par son frère Bernard), Jean CocteauHenri de RégnierPierre Mac OrlanRaymond RadiguetJean-Louis VaudoyerGérard Bauër, Marcel Duminy, Louis Léon Martin, Nicolas Bonnechose, Georges Armand Masson, Hervé Lauwick

La naissance de la Gazette du bon ton est aujourd'hui regardée par les historiens comme un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique car « entend traiter la mode comme une discipline des « beaux-arts » à part entière10 » ; c'est également la première revue qui rassemble autant de personnalités et talents variés8. Cette revue aura une courte et irrégulière existence, un faible tirage, mais une influence considérable3, à commencer par Condé Montrose Nast qui s'en inspirera pour développer l'édition américaine de Vogue. (source Wikipédia)