Oeufs rouges. Première partie : Sorhouet mourant à M. de Maupeou, chancelier de France.

PIDANSAT DE MAIROBERT (Mathieu-François) ; AUGEARD (Jacques-Mathieu).

Edité par S.a., s.n., s.d. (1772)., 1772

In-12° de (2/3) planches allégoriques, 64pp. Reliure demi-veau, dos titré, orné.

 Exemplaire modeste (manque le frontispice)

Edition originale peu commune de cette pièce satyrique contre René-Nicolas de Maupeou. Elle est attribuée à Pidansat de Mairobert sur la foi de la dernière phrase de la lettre 35 de sa Correspondance secrète et familière : "La suite pour les oeufs de Pâques de Monseigneur". Cependant Barbier rapporte que J. M. Augeard en revendique la paternité dans ses mémoires. L'ouvrage est orné de deux planches allégoriques gravées et d'un frontispice gravé. Une planche représente le temple de la Justice qui s'écroule par les efforts du démon de la discorde, l'autre planche est une allusion à la métamorphose d'Hécube en chienne enragée. Le frontispice (manquant ici représente l'éditeur de la correspondance, recevant des mains de l'auteur les Oeufs rouges de Monseigneur. (cf. Mémoires secrets de Bachaumont pour la description des trois estampes).