Léon Tolstoi. Anna Karénine

Traduction nouvelle et intégrale de Olga Vesselovkaia et Claude Robert

En visite à Moscou chez son frère Stépan Oblonski, la jeune et belle Anna, femme d'Alexis Karénine, haut fonctionnaire pétersbourgeois, et mère d'un garçon de huit ans, rencontre à sa descente du train le comte Alexeï Vronski. Bientôt, leur liaison éclate au grand jour à Saint-Pétersbourg. Enceinte, la jeune femme est sur le point de mourir en couches. Karénine lui accorde son pardon, tandis que Vronski tente de se suicider. Rétablie, elle quitte son mari et son enfant pour vivre avec son amant en marge de la société aristocratique qui les rejette... Mais la passion jalouse d'Anna commence à peser à son amant. Victime d'une passion à laquelle elle a tout sacrifié, Anna finira par se jeter sous un train... Commencé peu après l'achèvement de Guerre et Paix et inspiré à Léon Tolstoï (1828-1910) par le suicide d'une femme abandonnée par son amant en 1872, Anna Karénine se veut une « expérience de laboratoire » sur le thème de « l'idée familiale » dans le cadre réaliste de la société russe. Le roman parut d'abord en feuilleton, avec succès. Tolstoï y brocarde l'hypocrisie de la haute société pétersbourgeoise. Car le drame d'Anna Karénine, qui ne sait ni mentir ni tricher, n'est pas tant d'avoir succombé à la passion que de lui avoir tout sacrifié, y compris sa vie de femme et de mère.

Complet en deux vols in8, 20x14, couvertures éditeur, 667pp, pagination continue, état neuf.

Exemplaire numérotés 351 pour le Club du Livre, texte intégral.

Presses de la Renaissance, 1968

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