DE LA MORALE DE PLUTARQUE PAR OCTAVE GRÉARD AUX ÉDITIONS HACHETTE 1892 5e ÉDIT.

DE LA MORALE DE PLUTARQUE
PAR OCTAVE GRÉARD
AUX ÉDITIONS HACHETTE,
PARIS 1892.



DESCRIPTION (extrait) :


« Si nous voulions entreprendre de sonder le fond que Plutarque a eu de la mer des lettres humaines, dit emphatiquement un de ses biographes, nous nous engagerions sur un océan sans port ni rivage. »

Plutarque, en effet, est un polygraphe. Le nombre de ses ouvrages égale ou dépasse le nombre des ouvrages des écrivains les plus féconds de l’antiquité. Toutefois, dans la variété des sujets sur lesquels son talent s’est dispersé, il est aisé de reconnaître une pensée unique.

Des trois branches d’études qu’on reconnaissait chez les anciens, mathématiques, rhétorique, philosophie, il n’en est aucune qu’il n’ait cultivée. Mais il nous apprend que, de bonne heure, il avait mesuré aux mathématiques son application et son temps. C’est en passant qu’il traite des matières de rhétorique, et non sans dédain : louer chez un philosophe les grâces de la diction lui paraît une injure ; c’est, dit-il, placer sur la tête d’un athlète une couronne de roses. Même en philosophie, il distingue et choisit. Toutes les études, en un mot, ne sont à ses yeux qu’un moyen. La morale, telle est pour lui la fin de la science. Toute poésie est pernicieuse, à son sens, qui ne se rattache pas directement à la morale : à Eschyle il préfère Sophocle et Euripide, à Sophocle Euripide, parce que Sophocle est plus riche qu’Eschyle et Euripide plus riche que Sophocle en règles de conduite et en préceptes de vertu. C’est de la morale qu’il déduit ses préceptes oratoires et ses règles de critique historique. Se trouve-t-il en présence d’un phénomène physique qui l’étonne, ou d’une question d’érudition qui l’embarrasse, aux explications que son savoir lui suggère il ne peut se retenir d’ajouter celles que les principes de la morale lui fournissent. Ses préceptes de santé ne sont, pour la plupart, que des observations d’hygiène morale, et les médecins lui reprochent de franchir et de bouleverser les limites de leur domaine. S’il attaque les Stoïciens et les Épicuriens, c’est surtout pour défendre contre leurs doctrines le principe de la Providence et de son action morale sur le monde. La politique enfin, telle qu’il la définit d’après Platon, n’est que le plus haut et le plus complet exercice de la morale appliquée à l’amélioration des sociétés.

TABLE DES MATIERES :

PRÉFACE DE LA TROISIÈME ÉDITION

PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION

INTRODUCTION.

CHAPITRE I

LÉGENDE ET VIE DE PLUTARQUE

PRINCIPES ET CARACTERE DE SA MORALE

§ l. - LÉGENDE ET VIE DE PLUTARQUE

§ II. — PRINCIPES ET CARACTERE DE SA MORALE

CHAPITRE II

EXPOSITION CRITIQUE

DE LA MORALE DE PLUTARQUE

§ I. — LA MAISON DOMESTIQUE

§ II. — LA CITE. — CHÉRONÉE : LA PETITE VILLE : LE MUNICIPE
LA PETITE VILLE

§ III. — LE TEMPLE. — LA CRISE DU PAGANISME

CHAPITRE III

DE L’EFFICACITÉ

DE LA MORALE DE PLUTARQUE

CONCLUSION

AUTEUR :

Octave Gréard
Ecrivain, pédagogue et administrateur français, né à Vire le 18 avril 1828, mort à Paris le 25 avril 1904.

Fils d'un receveur des contributions indirectes, Gréard avait fait au collège de Versailles de fortes études. On a souvent cité ses notes ainsi résumées par le proviseur : « Caractère docile, conduite exemplaire, application soutenue, progrès rapides. Sera le modèle des écoliers jusqu'à la un de ses études, » et ensuite, eût-il pu ajouter, jusqu'à la fin de sa vie le modèle des administrateurs. Entré à l'Ecole normale supérieure, section des lettres, avec Prévost-Paradol et Levasseur, il s'y rencontra et s'y lia d'une amitié durable avec About, Sarcey, Challemel-Lacour, Taine, J.-J. Weiss.

Agrégé des lettres, professeur aux lycées de Metz, puis de Versailles, puis de Paris, il tut arrêté par une maladie grave à la suite de laquelle, sa voix étant trop affaiblie pour lui permettre de continuer l'enseignement, Duruy le nomma inspecteur de l'académie de Paris (1864) et le chargea (23 mars 1865) du service de l'enseignement primaire dans le département de la Seine, dont il fut, cinq ans plus tard, nommé directeur (1870). En juillet 1872, Jules Simon lui demanda de cumuler cette direction avec celle de l'enseignement primaire au ministère, et le nomma inspecteur général. Relevé de ses fonctions au ministère par le ministre du 24 mai, Batbie (11 octobre 1873), il refusa de rentrer à l'administration centrale avec Waddington (1876), préférant se consacrer exclusivement à la direction de l'enseignement primaire de la Seine, qu'il exerça jusqu'en février 1679. Dès 1874, il recevait le prix Halphen. En 1875, il était élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il était devenu docteur ès lettres en 1866 avec une thèse très remarquée sur
La morale de Plutarque.

En arrivant au ministère, Jules Ferry le nomma vice-recteur (recteur) de l'académie de Paris (février 1879). A la mort d'Albert Dumont, M. Fallières lui offrit de réunir dans ses mains la direction des enseignements secondaire et supérieur : il préféra rester à la Sorbonne. Il refusa de même l'offre d'un siège de sénateur, bien décidé à se dévouer tout entier au service de l'Université, dont il occupait par ses hautes fonctions, par la présidence d'innombrables commissions, et par son ascendant personnel, la plus haute magistrature morale.

Il fut élu membre de l'Académie française en 1886. Membre du Conseil de la Légion d'honneur depuis 1884, il reçut successivement les plus hautes dignités de l'ordre, jusqu'à celle de grand'croix. Peu de temps après la mort de Mme Gréard, il prenait sa retraite (8 octobre 1902) et quittait la Sorbonne, tout en gardant la présidence des commissions dont il était l'âme depuis vingt-cinq ans. Le 25 avril 1904, il avait présidé la séance du Conseil supérieur avec son activité et son aisance coutumières. Il levait à midi la séance, qui devait reprendre à trois heures. Quelques instants après, il tombait foudroyé.

Les obsèques, suivant sa volonté, furent célébrées avec une extrême simplicité, aucun discours ne fut prononcé, mais son éloge, avec une rare unanimité, fut dans toutes les bouches et dans tous les coeurs.

NOTICE :

Titre : La morale de Plutarque
Auteur : Octave Gréard
Edition : Hachette, Paris 1892
Nombre de pages : 387 p.
Format : Broché, 12 x 18 x 2,5 cm

Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter qu'il provient d'un fonds documentaire et remarquer ainsi que ses pages de garde et de titre porte un cachet et des cotes de bibliothèque.

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