André MARCHAND (1907-1997)







Description : Magnifique Lithographie avec texte d'André Gide imprimé au dos.

Signature : Non.

Tirage :
Inconnu.

Titre : Les nourritures terrestre, Le patio.

Date de création : 1950 pour l'édition anglaise.

Dimensions : 24 x 18 cm.

Condition :
Bon état.







Technical: Very Beautiful lithograph with text by André Gide printed on the back.

Signed: No.

Edition: Unkwown.

Title: Terrestrial foods, The Patio.

Date of creation: 1950 for english edition.

Sizes: 9.4" x 7" in.

Condition:
Good condition.

D'après Wikipédia.


Biographie :

À onze ans, André Marchand perd sa mère et en gardera une blessure inguérissable. Il fait ses études secondaires chez les Jésuites d’Aix où son père est professeur de mathématiques et commence à peindre à quatorze ans, prenant la Montagne Sainte-Victoire pour modèle de ses premières aquarelles.
En 1926, André Marchand rompt avec son père puis vient à Paris où il ne connaît personne. Pour gagner sa vie, il travaille comme manœuvre dans une entreprise de bâtiment. Au cours de quatre années difficiles, il ne fréquente pas l’École des Beaux-Arts mais inlassablement le Louvre. Il retrouve l'aixois Darius Milhaud et se lie, par ailleurs, à Francis Gruber et à Pierre Tal Coat. Il commence en 1932 à exposer au Salon d'automne, puis au Salon des Indépendants et gravite autour du groupe «Forces nouvelles». Après un voyage en Algérie, en 1933, à Biskra, aux portes du désert, qui lui fait une forte impression, il travaille quelques années sur les bords de la Méditerranée, à Toulon, Hyères puis Saint-Rémy-de-Provence. À l’arrivée du Front Populaire, le peintre Signac l’envoie au « Congrès des intellectuels communistes » qui se tient à Moscou pour représenter la jeune peinture française. Il compose alors les décors et costumes de la "Suite provençale", ballet de Darius Milhaud, et de "Mireille" pour Rouché à l'Opéra Comique.

En 1937, André Marchand reçoit, pour La jeune fille et le paralytique, le prix Paul Guillaume, destiné à distinguer le talent d’un jeune peintre. Cette toile fait partie d’une série d'œuvres monochromes où des personnages hiératiques, sans rapport entre eux, sont disposés devant des paysages quasi-désertiques, dans une atmosphère proche de la peinture métaphysique de Chirico. Marchand travaille en 1939 dans les Pyrénées lorsqu'il est mobilisé et affecté en Champagne au Quartier général du général Gamelin. Il doit ensuite traverser en juin 1940 la France à pied et, mitraillé par des chasseurs bombardiers, échappe de peu à la mort. Quand il relève la tête, il est ébloui à la vue d’un champ de coquelicots. Mais la couleur n’envahit sa palette que peu à peu. Démobilisé et replié à Aix-en-Provence, il compense, par exemple, le rouge vif d’un ciel par la présence de trois grandes Parques noires. Braque en félicitera Marchand : « Vous avez le sens de la lumière noire ».
André Marchand participe, avec Beaudin, Berçot, Bertholle, Bores, Coutaud, Desnoyer, Gischia, Lapicque, Lasne, Lucien Lautrec, Legueult, Le Moal, Manessier, Pignon, Suzanne Roger, Singier, Tal Coat et Charles Walch à l'exposition Vingt jeunes peintres de tradition française organisée en 1941 à Paris par Bazaine. Installé à Paris rue Campagne première, il est en 1943 l'un des fondateurs du Salon de Mai qui s'ouvre pour la première fois en 1945 et y participera durant vingt ans.
En 1942 Louis Carré expose André Marchand qui séjourne à Saulieu durant l'hiver 1943, réalisant ses premières toiles de neige, et travaille dans la forêt de Fontainebleau. Aimé Maeght lui propose en 1944 un atelier à Vence puis dans le Vieux Cannes, lui commande cinquante lithographies pour Provence noire et lui offre en 1946 la chance d’être le premier artiste à ouvrir sa galerie de la rue de Téhéran, pari risqué car Marchand est encore inconnu du grand public, mais gagné : ses Arlésiennes remportent un vif succès et les expositions de Marchand se succèdent dans le monde entier. Aussitôt, Aimé Maeght lui propose de faire une seconde exposition l’année suivante. Mais le public parisien, qui l’avait considéré comme un peintre de la Provence au soleil implacable, semble désorienté devant les nouvelles toiles qui figurent un monde végétal complexe où la lumière ne peut que s’infiltrer. En 1946 l’artiste s’est en effet fixé en Bourgogne au cœur de la végétation foisonnante d’une forêt primaire. L’exposition est un échec.
Ébranlé par ce désaveu, Marchand cherche à se ressourcer sur sa terre natale en Provence. Jacques Latour, le conservateur du musée Réattu d’Arles, lui offre d'y installer son atelier. À partir de 1949 Marchand trouve la plupart de ses motifs en Camargue où il observe sans cesse les taureaux et les vols de flamands. En 1950 il peint en Toscane et en Ombrie puis s'engage dans la série de ses Vies silencieuses (natures mortes. Alors que des expositions rétrospectives de son œuvre sont présentées aux Pays-Bas et en Belgique, ses toiles connaissent un succès international. Leur cote est équivalente à celles de Dufy et de Chagall. Aussi est-il difficile de comprendre dans quelles circonstances un artiste mondialement connu ait pu ensuite disparaître de la scène médiatique. 

André Marchand par Pierre Tal-Coat
Marchand est-il victime de son mauvais caractère ? Il se montre, en effet, tellement exigeant pour la mise en place de ses expositions que certains galeristes le trouvent infréquentable. Lui-même fuit tout contact avec ses admirateurs pour ne pas gaspiller son temps qu’il consacre entièrement à ses recherches picturales. De même, il refuse d’être professeur aux Beaux-Arts, d’être membre de l’Institut et de recevoir la Légion d’honneur. Pour pallier cet isolement, ses proches entretiennent à travers le monde un réseau de collectionneurs de ses tableaux, ce qui lui évite l’épreuve de nouvelles expositions mais l’éloigne toujours plus du public et des media.
Cette vie solitaire le conduit en 1963 à se lancer dans une peinture semi abstraite pour rendre, par exemple, les assauts du Mistral sur la ville d’Arles. Un voyage au Mexique et au Guatemala en 1967 lui permet de retrouver son goût pour des compositions structurées aux couleurs vives. Pour rendre toute la variété des lumières qu’il trouve en 1957 à Belle-Île-en-Mer, Marchand, après une série de peintures réalisées entre 1959 et 1963, se sert de 1964 à 1972 de l’aquarelle dont il est considéré comme un maître. De même, dans ses Respirations marines il est parvenu à rendre les mouvements complexes de l’océan.
Marchand a-t-il été victime d’une blessure d’amour propre ? Il envisageait en effet d’installer sa fondation au musée Réattu où il avait travaillé. Apprenant ce projet, Picasso offrit à ce musée 56 dessins ce qui rendait impossible d’y installer la fondation. Marchand en fut profondément blessé. Et pourtant, André Marchand s’était révélé lui aussi un dessinateur exceptionnel que Matisse admirait. A 90 ans, quelques mois avant sa mort, il manifestait une vitalité étonnante qui l’incitait, chaque matin, à assurer la mise en forme de sa main en reproduisant les remous du Rhône.
André Marchand disait : « Un peintre fait toujours le même tableau et le jour de sa mort, il a l’impression qu’il n’est même pas commencé ».


L'œuvre
Les thèmes de prédilection de la peinture d'André Marchand sont les paysages de Provence, les forêts de Bourgogne (à partir de 1946), les taureaux et les flamants roses de Camargue, les hirondelles d'Arles et les mouettes des Saintes Maries (à partir de 1949), les architectures d'Arles, plus tard les rivages de Belle-Île-en-Mer mais aussi les « vies silencieuses » des natures mortes et les figures féminines des Baigneuses (1950), des Parisiennes et des Arlésiennes.
Alors que ses premiers tableaux comportaient un grand nombre de personnages, André Marchand s’est finalement consacré à la célébration de la nature sans références humaines. Son empathie pour la végétation était telle qu’il disait ressentir en lui le passage du vent dans les feuilles de l’arbre qu’il peignait.
Nombre de ses œuvres figurent dans les plus importants musées du monde. En 2007 deux importantes expositions furent organisées à Marseille et Saint-Rémy de Provence. À la suite de donations, la collection du musée Estrine, musée de France à Saint-Rémy de Provence où Marchand avait eu l'occasion de séjourner, détient de très nombreuses œuvres importantes, peintures et dessins de cet artiste réalisés entre 1933 et 1965. Les cinq ouvrages de bibliophilie illustrés par Marchand sont également réunis dans cette collection.


Illustration
    Armand Lunel, La maison de la femme peinte, Éditions du Rocher, Monaco, 1945
    Provence noire, Éditions Pierre à Feu, 1946
    André Gide, Les Nourritures terrestres, Éditions Grenier à sel, Paris, 1948
    Julien Green, Le Visionnaire, Éditions Grenier à sel, Paris, 1950
    Raymond Queneau, Petite cosmogonie portative, lithographies originales d'André Marchand, Les Francs Bibliophiles, Paris, 1954 accès aux illustrations du livre [archive]
    Saint-John Perse, Amers, Les Bibliophiles de Provence, Paris, 1962

Écrit
    André Marchand, « Le poids des choses », dans ouvrage collectif sous la direction de Gaston Diehl, Les problèmes de la peinture, Éditions Convergences, 1945.

Expositions
Expositions personnelles
    Galerie Maeght, Paris, 1947.
    Cent tableaux d'André Marchand, Galerie Charpentier, Paris, 1956.
    André Marchard, œuvres récentes, Galerie David et Garnier, Paris, 1958.
    Château-musée de Cagnes-sur-Mer, 1959.
    Galerie Saint-Germain, Paris, 1973.
    Galerie Artfrance, Paris, 19791.
    Galerie de la Présidence, Paris, avril-mai 1986, 1988.

Expositions collectives
    Salon de mai, 1957. (membre fondateur).
    Salon d'automne, Biennale de Venise.

Réception critique
    « Le souci de la composition tempère ses élans panthéistes. Rien de théorique : avec André Marchand, peintre avant tout, il ne peut s'agir que de peinture. Une peinture roborative, un regard jeune, émerveillé. L'artiste aime tant la vie de la nature qu'il voudrait la restituer sous toutes ses faces. Il n'est jamais meilleur que quand il gorge la toile du fouillis végétal et fait gicler la lumière. » - Pierre Mazars1

Prix et distinctions
    Prix Paul-Guillaume, 19372.
    Prix Arches pour le dessin, 1952.

Musées et collections publiques
    Musée national des beaux-arts d'Alger.
    Musée d'art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand.
    Musée d'art moderne et d'art contemporain de Liège.
    Musée national d'art moderne, Paris.
    Musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence.




Biography:

At eleven, André Marchand loses his mother and will keep an incurable injury. He attended secondary school at the Jesuits of Aix where his father is a professor of mathematics and began painting at fourteen, taking the Montagne Sainte-Victoire to model his first watercolors.
In 1926 , André Marchand broke up with his father and then came to Paris where he did not know anyone. To earn a living, he works as a laborer in a building company. During four difficult years, he does not attend the School of Fine Arts but tirelessly the Louvre . He found the Aix Darius Milhaud and binds, moreover, Francis Gruber and Pierre Tal Coat . He began in 1932 to exhibit at the Salon d'Automne , then at the Salon des Independants and gravitates around the group " Forces nouvelles ". After a trip to Algeria in 1933 in Biskra , near the desert, which made him a strong impression, he worked a few years on the shores of the Mediterranean , in Toulon , Hyères and Saint-Rémy-de-Provence . On the arrival of the Popular Front , the painter Signac sends him to the "Congress of Communist Intellectuals" which is held in Moscow to represent the young French painting. He then composes the sets and costumes of the " Suite provençale ", ballet of Darius Milhaud, and " Mireille " for Rouché at the Opéra Comique.
In 1937 , André Marchand received, for The Girl and the Paralytic , the Paul-Guillaume Prize for distinguishing the talent of a young painter. This painting is part of a series of monochrome works in which unrelated hieratic characters are set in front of almost desert landscapes, in an atmosphere close to Chirico's metaphysical painting. Marchand worked in the Pyrenees in 1939 when he was mobilized and assigned to Champagne at the headquarters of General Gamelin . It must then cross in June 1940 France on foot and, strafed by fighter bombers, narrowly escaped death. When he looks up, he is dazzled by the sight of a field of poppies. But color invades his palette only little by little. Demobilized and withdrawn in Aix-en-Provence , it compensates, for example, the bright red of a sky by the presence of three big Black Parks . Braque will congratulate Marchand: "You have a sense of black light".


André Marchand participates with Beaudin , Berçot, Bertholle , Bores , Coutaud , Desnoyer, Gischia , Lapicque , Lasne, Lucien Lautrec , Legueult, Le Moal , Manessier , Pignon , Suzanne Roger, Singier , Tal Coat and Charles Walch at the exhibition Twenty young painters of French tradition organized in 1941 in Paris by Bazaine . Based in Paris rue Campagne Premiere, he was in 1943 one of the founders of the Salon de Mai which opened for the first time in 1945 and will participate for twenty years.
In 1942, Louis Carré exhibited André Marchand, who was staying in Saulieu during the winter of 1943 , making his first paintings of snow, and working in the forest of Fontainebleau . Aimé Maeght offered him a studio in Vence in 1944 and then in Old Cannes , he ordered fifty lithographs for black Provence and offered him in 1946 the chance to be the first artist to open his gallery in the street of Tehran, a risky bet because Marchand is still unknown to the general public, but won: her Arlésiennes are a great success and Marchand's exhibitions succeed one another all over the world. Aime Maeght immediately suggested that he do a second exhibition the following year. But the Parisian public, who had considered him a painter of Provence in the implacable sun, seems disoriented by the new canvases which represent a complex plant world where light can only infiltrate. In 1946, the artist settled in Burgundy in the heart of the lush vegetation of a primary forest. The exhibition is a failure.
Shaken by this disavowal, Marchand seeks to revitalize his native land in Provence. Jacques Latour, the curator of the Réattu museum in Arles , offered him to install his studio there. From 1949 Marchand finds most of his motives in the Camargue where he constantly observes the bulls and flemish flights. In 1950, he painted in Tuscany and Umbria and then joined the series of his silent lives ( still lifes, while retrospective exhibitions of his work were presented in the Netherlands and Belgium , his paintings are an international success. As for Dufy and Chagall, it is difficult to understand under what circumstances a world-famous artist could later disappear from the media scene.

Is Marchand a victim of his bad temper? He is, indeed, so demanding for the setting up of his exhibitions that some gallerists find it infrequent. He himself avoids all contact with his admirers so as not to waste his time, which he devotes entirely to his pictorial research. Similarly, he refuses to be a professor at the Beaux-Arts , to be a member of the Institute and to receive the Legion of Honor . To overcome this isolation, his relatives around the world maintain a network of collectors of his paintings, which avoids the test of new exhibitions but away from the public and the media.
This solitary life led him in 1963 to embark on a semi abstract painting to render, for example, the onslaught of the Mistral on the city of Arles . A trip to Mexico and Guatemala in 1967 allowed him to regain his taste for brightly structured compositions. To make all the variety of lights he found in Belle-Île-en-Mer in 1957, Marchand, after a series of paintings made between 1959 and 1963 , used from 1964 to 1972 watercolor which he is considered a master. Likewise, in his Marine Respirations he managed to make the complex movements of the ocean.
Has Merchant been the victim of a self-injury? He was considering setting up his foundation at the Réattu museum where he had worked. Learning this project, Picasso offered to this museum 56 drawings which made it impossible to install the foundation. Marchand was deeply hurt. And yet, Marchand had also revealed himself as an exceptional draftsman that Matisse admired. At the age of 90, a few months before his death, he showed an astonishing vitality that incited him, every morning, to ensure the shaping of his hand by reproducing the ripples of the Rhone .
André Marchand said: "A painter always makes the same painting and the day of his death, he has the impression that he has not even begun".

The work
The favorite themes of André Marchand's painting are the landscapes of Provence , the Burgundy forests (from 1946), the bulls and flamingos of Camargue , the swallows of Arles and the seagulls of Saintes Maries (to from 1949 ), the architectures of Arles, later the shores of Belle-Île-en-Mer but also the "silent lives" of still lifes and the female figures of Baigneuses ( 1950 ), Parisiennes and Arlésiennes.
While his first paintings included a large number of characters, André Marchand finally devoted himself to the celebration of nature without human references. His empathy for vegetation was such that he felt he felt the passage of the wind through the leaves of the tree he was painting.
Many of his works are in the most important museums in the world. In 2007 two important exhibitions were organized in Marseille and Saint-Rémy de Provence. As a result of donations, the collection of the museum Estrine, museum of France in Saint-Rémy de Provence where Marchand had the opportunity to stay, holds many important works, paintings and drawings of this artist made between 1933 and 1965. The five bibliophile books illustrated by Marchand are also included in this collection.

Illustration
    Armand Lunel , The painted woman's house , Éditions du Rocher, Monaco, 1945
    Black Provence , Éditions Pierre à Feu, 1946
    André Gide , Terrestrial Foods , Éditions Grenier à sel, Paris, 1948
    Julien Green , The Visionary , Éditions Grenier à sel, Paris, 1950
    Raymond Queneau , Small portable cosmogony , original lithographs by André Marchand, The Francs Bibliophiles, Paris, 1954 access to illustrations in the book [archive]
    Saint John Perse , Amers , The Bibliophiles of Provence, Paris, 1962

Writing
    André Marchand, "The weight of things", in a collective work under the direction of Gaston Diehl , The problems of painting , Éditions Convergences, 1945.

Exhibitions
Personal exhibitions
    Galerie Maeght, Paris, 1947.
    One hundred paintings by André Marchand , Charpentier Gallery , Paris, 1956.
    André Marchard, recent works , Galerie David and Garnier, Paris, 1958.
    Castle-museum of Cagnes-sur-Mer , 1959.
    Galerie Saint-Germain, Paris, 1973.
    Galerie Artfrance, Paris, 1979 1 .
    Gallery of the Presidency, Paris, April-May 1986, 1988.

Collective Exhibitions
    May Salon , 1957. (founding member).
    Autumn Salon , Venice Biennale .

Critical reception
    "The concern for composition tempers his pantheistic impulses. Nothing theoretical: with André Marchand, painter above all, it can only be painting. A lively painting, a young look, amazed. The artist loves the life of nature so much that he would like to restore it in all its aspects. He is never better than when he squeezes the web of vegetable clutter and squirts the light. - Pierre Mazars 1

Awards and Distinctions
    Paul-Guillaume Prize , 1937 2 .
    Arches Prize for Drawing, 1952.

Museums and public collections
    National Museum of Fine Arts of Algiers .
    Roger Quilliot Art Museum , Clermont-Ferrand .
    Museum of Modern and Contemporary Art Liège .
    National Museum of Modern Art , Paris.
    Estrine Museum, Saint-Rémy-de-Provence.

Années 1950, L’Alternative figurative ou la Jeune peinture :
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par l’expression d’interrogations existentielles, reflets de l’angoisse et des incertitudes d’une humanité qui découvre l’étendue de l’horreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante.
www.jeune-peinture.com

Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry ,Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch, Nouvelle Ecole de Paris.