Raymond MARTIN (1910-1992)








Description :
Magnifique lithographie abstraite sur papier vélin fin.


Signature : Signée et justifiée en bas à droite.

Tirage : 150.

Titre : Nu.

Date de création : Années 70.

Dimensions : 41 x 50 cm.

Condition : Bon état.





Technical: Very Beautiful lithography on Vellum fine paper.

Signed: Handsigned and numbered on lower right.

Edition: 150.

Title: Nude.

Date of creation: 70s.

Sizes: 16.1" x 19.7" in.

Condition: Good condition.

Biographie :

Né le 24 avril 1910, rue d’Ulm à Paris, Raymond Martin entre en 1925 à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art qui vient d'ouvrir ses portes.
Il y aura comme professeur Jules Jouant, qui guidera l’adolescent vers la sculpture alors que, d’instinct, celui-ci se destinait à être peintre. C’est à cette période qu’il fait la connaissance de Robert Wlérick, son aîné de vingt-huit ans, de qui il sera le fidèle disciple et envers lequel il professera une dévotion jamais démentie jusqu’à la mort du maître en 1944.
De 1927 à 1929, il se perfectionne à l’École nationale supérieure des beaux-arts dans l’atelier de Coutan. À 22 ans, il s’affirme et réalise sa première exposition dans une galerie privée, la galerie Paquereau, rue Guénégaud à Paris.
Peu après, la reconnaissance officielle ne tarde pas. Il voit son Buste de Mergier acheté par la Ville de Paris. Même succès au Salon d'automne, dont il sera nommé sociétaire, avec l’achat par l’État de la Tête d’Ève en bronze. Conscient du talent de son fils, son père lui fait construire un atelier à Cachan rue Auguste Rodin (rue rebaptisée en son honneur par la Municipalité de la Ville) où il demeurera toute sa vie. Il obtient son premier Prix en 1932, le Prix Blumenthal.
En 1936, Raymond Martin épouse Marguerite Sauvain dont il aura deux filles, à huit ans d’intervalle, Simone et Jacqueline. Au début de 1938 s’ouvre le concours pour la commande officielle de la statue équestre du maréchal Foch, que Robert Wlérick et Raymond Martin obtiennent en collaboration. Robert Wlérick décédé en mars 1944, Raymond Martin terminera seul l’importante commande de la statue équestre qui sera inaugurée en 1951 à son emplacement actuel, au centre de la place du Trocadéro.
À partir de 1941, chaque année, Raymond Martin expose au Salon des Tuileries. L'artiste dessine sans interruption : à la fin 1943, il aura une exposition permanente de dessins chez Jacquart. En 1944, il prendra le poste de professeur à la l'Académie de la Grande Chaumière où il restera jusqu'en 1951.
Parallèlement, Raymond Martin est élu professeur à École nationale supérieure des arts décoratifs où il remplacera Marcel Gimond. Il exercera cette fonction jusqu'en 1978.
L'artiste continue à dessiner presque journellement. En 1950, il exécute le monument du Général Mangin au chevet de l'Église Saint-François Xavier à Paris. Les commandes d'État s'enchaînent, les expositions et les succès aussi.
Raymond Martin, est élu à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France en 1962, au fauteuil du sculpteur Henri Bouchard. Il se consacre, de 1965 à 1969, à sa grande aventure personnelle, la création du mémorial érigé à la mémoire du Général Leclerc à la porte d’Orléans à Paris. Cette sculpture connaît un destin mouvementé.
En 1973, Raymond Martin se voit confier par la Tunisie, à l’occasion des soixante-dix ans du chef de l’État, l’exécution d’une statue équestre représentant le président Habib Bourguiba et d’une fontaine, qui sont érigées à Sfax.
En 1981 Raymond Martin participe à l’ensemble architectural du parvis de la Cathédrale d’Orléans. Puis en 1982, le sculpteur réalise deux sculptures ("L’été" et "L’hiver") dans l’arcade des nouveaux bâtiments du Sénat, rue Garancière à Paris ainsi que l’achat par la municipalité de Cachan du bronze de la "La Rencontre", un couple nu, enlacé, tenant un petit enfant dans les bras (installé à l’extérieur du bureau de poste dans l’ensemble immobilier réalisé dans cette ville par l’architecte Louis Arretche).

L’année 1985 est marquée par trois expositions importantes : l’exposition "Raymond-Martin à la Monnaie de Paris", "Raymond-Martin au Musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan" et "Raymond-Martin à Cachan". En 1987, le Prix Byzantion lui est attribué pour une de ces œuvres majeures : l’Homme au Trophée, qui trouve sa place à la l'Hôtel de Ville de Cachan. 1989 constitue une année
importante avec l’exposition « Paris-Moscou » à Moscou ; l’exposition sur « la sculpture française, de Rodin à nos jours » à Fontainebleau et l’inauguration des bas reliefs pour l’hôtel particulier de Marcel Dassault avenue des Champs-Élysées à Paris (abrite actuellement le magasin français de Abercrombie & Fitch).

En 1990 Raymond Martin participe à l’exposition « Sculpture française de notre temps » à Versailles. Deux ans plus tard a lieu l’inauguration du buste de Michel Faré à l’ICART : alors que Raymond Martin décède le 3 février de cette même année.

"L'art de Raymond Martin rappelle qu'il importe d'inventer en dehors de tout esprit de système et de tendre par tous les moyens à puiser dans les perfections les plus universellement reconnues le sentiment raisonné et indépendant de sa personne : il faut autant de patience que d'abnégation pour atteindre son but, n'avoir été d'aucune école pour "passer la barre", franchir symboliquement l'amas ensablé des doctrines ou si l'on préfère en termes de compétition olympique : sauter plus haut.
Jamais l'invention de Raymond Martin n'a été plus transparente, plus rafraîchissante aux sources mêmes de l'art de demain. Une vie de recherche de la beauté absolue, de la passion sans frontières et de l'expression artistique sans tabou" (Michel Faré, écrivain français Membre de l'Institut de France).

Années 1950, L’Alternative figurative ou la Jeune peinture :
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par l’expression d’interrogations existentielles, reflets de l’angoisse et des incertitudes d’une humanité qui découvre l’étendue de l’horreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante.
www.jeune-peinture.com

Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry ,Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch, Nouvelle Ecole de Paris.