Foch
Jean D'Esme


Hachette
1952

16.5/12cm,
 Couverture souple
Bon état général, voir photos
  Couvertures avec quelques traces d'usures, pliures et salissures. Légère déchirure en coiffe.
Intérieur bruni, dernières pages cornées sur une toute petite partie.
Un tampon de référence en dernière page, discret
Complet, 252 pages.

Ferdinand Foch (1851-1929) fut l’une des personnalités militaires essentielles de l’histoire de la Première Guerre Mondiale.

Historiquement, le Maréchal reste dans les mémoires pour des actions qui ont mené à la Victoire des armées alliées. Placé à la tête du XXe corps d’armée dès août 1914, il contribua effectivement à enrayer la progression de l’armée allemande en Lorraine.

Adjoint de Joffre, Foch coordonna les troupes alliées qui stoppèrent les Allemands dans la « course à la mer ». Acteur de la victoire de la Marne, décideur des offensives de l’Artois en 1915 et meneur dans la Bataille de la Somme en 1916, le général Foch connut néanmoins de sérieuses déconvenues qui auraient pu mettre un terme à sa progression dans la Grande Guerre.

Tombé en disgrâce en même temps que Joffre en 1916, il dut son retour à l’Etat-Major aux revers subis par le général Nivelle sur le chemin des Dames plus qu’à l’amitié de Pétain. En 1917, Ferdinand Foch fut nommé chef d’Etat major général auprès du gouvernement, ce qui lui permit d’intégrer le sérail ministériel où se prenaient les décisions diplomatiques.

Son action culmina au cours en 1918, tandis qu’il était nommé « généralissime » des armées alliées. La responsabilité était immense puisqu’il avait pour mission de coordonner les actions de toutes les armées alliées. Foch fut à l’origine de la contre-offensive qui aboutit à la victoire de la seconde bataille de la Marne, puis à la capitulation de l’armée allemande.

Le jour de la signature de l’Armistice, à laquelle il présida, Ferdinand Foch fut reçu à l’Académie Française. Quelques mois auparavant, en août 1918, il avait été gratifié du titre de Maréchal de France