Cet
ouvrage, comme son titre l’indique, relate des aventures aériennes
vécues aux quatre coins du monde. Plus précisément ? Tout d’abord, des
histoires d’hommes – en ces temps-là, les femmes étaient encore peu
présentes dans le milieu aéronautique – et si quelques-uns ont acquis
une renommée mondiale, tel le général Doolittle avec ses B-25, ou le
comte von Rosen au Biafra, d’autres se sont contentés de faire partie de
« l’histoire de l’aviation ».
Tel
le classique pilote de chasse, qu’il soit à bord d’un Thunderstreak à
Suez en 1956, d’un Skyraider au Laos en 1969 ou d’un Jaguar au Tchad en
1984. Ou encore les pilotes de transport à bord de lourds quadrimoteurs
dans les Air Corridors de Berlin en 1948 ou en route pour Uli, la
route-aéroport dans l’enclave biafraise. Vivez aussi le stress de
l’équipage du Vulcan de la RAF, après le premier raid de bombardement
sur les Malouines en 1982. En plus des aviateurs, ce livre parle de
machines toutes devenues des icônes de l’aviation : Crusader à Cuba,
Pilatus Porter au Laos, Mustang et Corsair lors de la Guerre du
football, ou encore Invader dans les guerres africaines. Toutes
replacées dans le contexte historique des évènements et de pays aussi
variés que le Tchad, le Honduras, l’Égypte ou l’Allemagne de la Guerre
froide.
Né
sous la finale de la piste 26 d’Orly, Philippe Boscardin commence sa
carrière en tant que pilote largueur de parachutistes. Il vole sur
Cessna 207, Pilatus Porter et De Havilland Canada Twin-Otter. Il
découvre l’Afrique au Tchad pour « Aviation sans frontières » sur Cessna
206. Embauché par Euralair, il est d’abord copilote sur Cessna
Citation, puis commandant de bord sur B-737. Il volera ensuite chez AOM
et Star Airlines/XL Airways sur DC-10, MD-83, A320 et A330. Détaché en
tant que pilote-inspecteur à la DGAC, il termine sa carrière avec 17500
heures de vol et 3000 heures d’instruction et de contrôle sur
simulateur. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture aéronautique et
collabore en particulier à la revue ICARE.
304 pages - en français