L'AFFAIRE BERTHET
PAR JEAN PRÉVOST
AUX ÉDITIONS
LA THÉBAÏDE
DANS LA COLLECTION
AU MARBRE,
LE RAINCY 2014.
PAR JEAN PRÉVOST
AUX ÉDITIONS
LA THÉBAÏDE
DANS LA COLLECTION
AU MARBRE,
LE RAINCY 2014.
DESCRIPTION :
L'Affaire Berthet connaît la postérité grâce à Stendhal qui s'en serait inspiré pour écrire Le Rouge et le Noir, paru en 1830. Jean Prévost s'en empare à son tour pour rédiger un feuilleton qui paraît dans le quotidien Paris- Soir pendant la guerre en 1942.
Ce fait divers survenu en 1827 implique Antoine Berthet, un fils d'artisan à la santé fragile, ex-séminariste, qui devient le précepteur des enfants des Michoud de la Tour à Brangues, puis l'amant de la mère. Chassé, il trouve une place dans une famille noble qu'il doit quitter après avoir séduit la fille. Intelligent et ambitieux, il enrage de n'être qu'un «petit magister à 200 francs de gage». Amer, jaloux, il se venge en tirant un coup de pistolet lors d'une messe sur madame Michoud de la Tour, qui survit à sa blessure. Condamné à mort à l'issue d'un procès mémorable, il est exécuté à l'âge de 25 ans. Deux ans plus tard, une amie offre un in-octavo à madame Michoud : «On dit qu'il s'agit de ton histoire avec le petit Berthet...» Le roman s'appelait Le Rouge et le Noir.
Il n'est pas nécessaire de connaître Le Rouge et le Noir pour entrer avec plaisir dans L'Affaire Berthet. Jean Prévost se l'approprie en stendhalien, n'hésite pas à réécrire à sa manière, et comble les vides. C'est osé. Il sait aussi mêler en un récit haletant l'événement qui a frappé l'opinion de l'époque, qui a séduit l'auteur d'un chef-d'oeuvre de la littérature, et ouvrir des portes d'histoire littéraire. Il met de l'action dans une histoire racontée simplement qui se lit d'une traite. L'auteur prend aussi le parti de brouiller les pistes en y apposant sa griffe. La question demeure : Antonin Berthet se cache-t-il derrière Julien Sorel ? Et elle n'est pas réservée aux seuls «happy few»...
Pour en juger, le lecteur découvrira dans cette édition le compte rendu intégral du procès paru dans La Gazette des Tribunaux en 1827 et les pièces du dossier judiciaire.
Ce fait divers survenu en 1827 implique Antoine Berthet, un fils d'artisan à la santé fragile, ex-séminariste, qui devient le précepteur des enfants des Michoud de la Tour à Brangues, puis l'amant de la mère. Chassé, il trouve une place dans une famille noble qu'il doit quitter après avoir séduit la fille. Intelligent et ambitieux, il enrage de n'être qu'un «petit magister à 200 francs de gage». Amer, jaloux, il se venge en tirant un coup de pistolet lors d'une messe sur madame Michoud de la Tour, qui survit à sa blessure. Condamné à mort à l'issue d'un procès mémorable, il est exécuté à l'âge de 25 ans. Deux ans plus tard, une amie offre un in-octavo à madame Michoud : «On dit qu'il s'agit de ton histoire avec le petit Berthet...» Le roman s'appelait Le Rouge et le Noir.
Il n'est pas nécessaire de connaître Le Rouge et le Noir pour entrer avec plaisir dans L'Affaire Berthet. Jean Prévost se l'approprie en stendhalien, n'hésite pas à réécrire à sa manière, et comble les vides. C'est osé. Il sait aussi mêler en un récit haletant l'événement qui a frappé l'opinion de l'époque, qui a séduit l'auteur d'un chef-d'oeuvre de la littérature, et ouvrir des portes d'histoire littéraire. Il met de l'action dans une histoire racontée simplement qui se lit d'une traite. L'auteur prend aussi le parti de brouiller les pistes en y apposant sa griffe. La question demeure : Antonin Berthet se cache-t-il derrière Julien Sorel ? Et elle n'est pas réservée aux seuls «happy few»...
Pour en juger, le lecteur découvrira dans cette édition le compte rendu intégral du procès paru dans La Gazette des Tribunaux en 1827 et les pièces du dossier judiciaire.
TABLE DES MATIÈRES :
Préface
L'Affaire Berthet
Compte rendu du procès d'Antoine Berthet
par La Gazette des Tribunaux
Annexes
Déclaration de Berthet
Arrêt de condamnation
et procès-verbal d'exécution
Recours en grâce
L'Affaire Berthet
Compte rendu du procès d'Antoine Berthet
par La Gazette des Tribunaux
Annexes
Déclaration de Berthet
Arrêt de condamnation
et procès-verbal d'exécution
Recours en grâce
AUTEUR :
Jean Prévost est un écrivain, journaliste et essayiste français né le 13 juin 1901 à Saint-Pierre-lès-Nemours et mort le 1er août 1944 à Sassenage.
Sa formation, influencée par son milieu avec des parents enseignants, emprunte le chemin de la méritocratie de la Ille République. Interne au lycée de Rouen, il entre en khâgne au lycée Henri-IV où il est l’élève du philosophe Alain avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm en 1919 et fréquente aussi l'Ecole des Langues orientales.
Il renonce cependant à passer l'agrégation. L'étendue de sa culture encyclopédique, son talent de polygraphe et la vigueur de son tempérament le conduisent à composer des essais. Sans s'interdire aucun sujet.
Son premier ouvrage, Plaisirs des sports, paraît en 1925 chez Gallimard. Il est sous-titré "Essais sur le corps humain" en "abordant le plus beau des sujets et le plus neuf. Dans Les Epicuriens français (1931), Prévost étudie trois vies exemplaires, celles de Hérault de Séchelles, de Stendhal et de Sainte-Beuve.
En 1932, il publie une Histoire de la France depuis la guerre dans laquelle il analyse à chaud les conséquences de la grande Guerre.
Dans La Terre est aux hommes (1936), il se fait se pose en démographe et en visionnaire pour commenter les mouvements de population ainsi que les questions liées à l'immigration. Son voyage aux Etats-Unis pendant sept mois en 1937-38 lui fournit la matière d'Usonie, esquisse de la civilisation américaine.
Sa thèse de doctorat, soutenue à Lyon en novembre 1942, fait date dans les études sur Stendhal. Sans notes de bas de page, La création chez Stendhal est "un livre neuf, patient, solide" qui impose Prévost comme un précurseur dans le domaine de la critique littéraire. Le grand prix de littérature de l'Académie française couronne cet ouvrage en 1943.
Le Baudelaire, posthume, rédigé au maquis, demeure inachevé. Biographe pour La Vie de Montaigne (1926), il s'intéresse à l'architecture avec Eiffel et Philibert Delorme, rédige ses mémoires de jeunesse dans Dix-huitième année, et évoque d'une des neuf muses dans Polymnie ou les arts mimiques.
Dans les Caractères, il croque le portrait de ses contemporains en quelques lignes et livre ses réflexions et pensées sous forme de brèves notes.
Sa formation, influencée par son milieu avec des parents enseignants, emprunte le chemin de la méritocratie de la Ille République. Interne au lycée de Rouen, il entre en khâgne au lycée Henri-IV où il est l’élève du philosophe Alain avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm en 1919 et fréquente aussi l'Ecole des Langues orientales.
Il renonce cependant à passer l'agrégation. L'étendue de sa culture encyclopédique, son talent de polygraphe et la vigueur de son tempérament le conduisent à composer des essais. Sans s'interdire aucun sujet.
Son premier ouvrage, Plaisirs des sports, paraît en 1925 chez Gallimard. Il est sous-titré "Essais sur le corps humain" en "abordant le plus beau des sujets et le plus neuf. Dans Les Epicuriens français (1931), Prévost étudie trois vies exemplaires, celles de Hérault de Séchelles, de Stendhal et de Sainte-Beuve.
En 1932, il publie une Histoire de la France depuis la guerre dans laquelle il analyse à chaud les conséquences de la grande Guerre.
Dans La Terre est aux hommes (1936), il se fait se pose en démographe et en visionnaire pour commenter les mouvements de population ainsi que les questions liées à l'immigration. Son voyage aux Etats-Unis pendant sept mois en 1937-38 lui fournit la matière d'Usonie, esquisse de la civilisation américaine.
Sa thèse de doctorat, soutenue à Lyon en novembre 1942, fait date dans les études sur Stendhal. Sans notes de bas de page, La création chez Stendhal est "un livre neuf, patient, solide" qui impose Prévost comme un précurseur dans le domaine de la critique littéraire. Le grand prix de littérature de l'Académie française couronne cet ouvrage en 1943.
Le Baudelaire, posthume, rédigé au maquis, demeure inachevé. Biographe pour La Vie de Montaigne (1926), il s'intéresse à l'architecture avec Eiffel et Philibert Delorme, rédige ses mémoires de jeunesse dans Dix-huitième année, et évoque d'une des neuf muses dans Polymnie ou les arts mimiques.
Dans les Caractères, il croque le portrait de ses contemporains en quelques lignes et livre ses réflexions et pensées sous forme de brèves notes.
NOTICE :
Titre : L'affaire Berthet
Auteur : Jean Prévost
Edition : La Thébaïde, Le Raincy 2014
Collection : Au marbre
Nombre de pages : 192 p.
Format : Broché, 12 x 20,5 x 1 cm
Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter un ex-libris sur sa page de garde (visible sur les numérisations).
L'envoi sera rapide, soigné et emballé dans du papier-bulle.
Ce livre est en achat immédiat, il n'y a donc pas d'enchère dessus et son prix est fixe.
Pour l'étranger, merci de me contacter pour connaître le montant des frais de port.