REGICIDE - Giuseppe
FIESCHI (1790-1836, conspirateur corse, auteur le 28 juillet 1835
d'un attentat contre Louis-Philippe et la Famille Royale à la "machine
infernale", le Roi et sa famille furent rescapés mais il y eut 18 morts,
dont le Maréchal Mortier et 43 blessés, lui-même fut blessé, Il fut condamné à
mort et guillotiné le 19 février 1836)
1°) Lettre autographe signée, écrite avec une
orthographe approximative, 2 p in-8, de la prison de la Conciergerie, le 23
janvier 1836 (une semaine avant l’ouverture de son procès devant la Chambre des
Pairs), à Monsieur Sagout, huissier de la Chambre des Pairs : « Je
vous exorte au nom de l’umanité de me faire parvenir 4 billets dont un pour une
dame » (On sait que lors de son procès il se montra particulièrement
arrogant et désireux d’attirer l’attention sur lui, aussi n’est-il pas
inattendu de le voir demander des billets d’entrée à son procès comme pour
assister à son spectacle)
2°) Etonnante relique : « Attentat du 28
juillet 1835 - Morceau du tison qui a servi à Fieschi, à mettre le feu à la
machine infernale », le morceau est enchâssé sous papier contrecollé sur
une feuille petit in-4 (17 x 22 cm traces de bande de papier collant), scellé
par un cachet de cire armorié, il est légendé de la main du Docteur
Boucher-Dugua (médecin des prisons), qui l’a offert le 6 avril 1836 à son ami
Boulay-Paty (Evariste, 1804-1864, poète) - Ces 2 documents sont conservés dans
la chemise d’origine du marchand d’autographe Eugène Rossignol, qui l’a
légendée de sa main (Années 60)
Joint : « Historia » de février 1961
avec un article de 10 pages, illustré, d’André Castelot consacré à « La
« machina » du « rezisside » Fieschi, le saltimbanque de
l’assassinat »