Victor HUGO (1802-1885) 

Correspondance de 3 lettres autographes signées de Charles DUCROS (né en 1810, conseiller de préfecture, archiviste et poète) à Victor Hugo, de Guéret, en 1837, totalisant 7 p in-8 plus 3 pages d’adresse avec affranchissement, une des lettres porte le « r » autographe de Victor Hugo pour « répondu » : 

En janvier 1837, il se dit « stupéfait de la conduite de l’Académie », qui a « fait toutes ses preuves en fait de stupidité », « vous valez mieux tout seul que les quarante enfermés dans ce bouge littéraire immortalisé par leur bêtise », et après avoir continué à fustiger l’Académie française, cependant, il exhorte Hugo à continuer à se présenter, car « ce n’est point l’habit, l’épée, le fauteuil et la gloire que je vois dans l’académie, j’y vois pour vous l’aurore d’une carrière politique », « quand vous y serez vous galvaniserez ce corps éteint », et si il y a des Viennet, Dupty et Etienne de Jouy (hostiles à Hugo), il y a aussi des amis en Chateaubriand et Lamartine – 

En juin n1837, il évoque les Fêtes de Versailles où Hugo a causé longtemps avec la Duchesse d’Orléans (la nouvelle, celle qui venait d’épouser Fernand d’Orléans), il demande si « l’élève de Goethe se retrouve encore sous la princesse et jusqu’à quel point la poésie peut germer dans des cœurs royaux », il parle de la sortie prochaine des « Voix intérieures » de Hugo  

Le 11 août 1837, il vient faire part de la mort d’un ami, jeune auteur qu’il avait présenté à Hugo 

[n.b. : la BNF conserve une lettre de Charles Ducrot à Victor Hugo sur laquelle Hugo a fait un dessin à la plume]