Eugène IONESCO (1912-1994)







Description :
Lithographie sur papier glacé.

Édition : Imprimeur Erker-Presse, St. Gallen.


Exemplaires : Inconnus.

Titre : Galerie Weber.

Date de création : 1985.

Dimensions : 62 x 42 cm.

Condition :
Très bon état.











Technical: Lithograph on glossy paper.

Edition: Printed by Erker-Presse, St. Gallen.

Issue: Unkwown.

Title:
Galerie Weber.

Date of creation: 1985.

Sizes: 24.4" x 16.5" in.

Condition:
Good condition.

Biographie :

Né à Slatina (Roumanie), le 13 novembre 1909.
Né d'un père roumain et d'un mère française, Eugène Ionesco passa sa petite enfance en France. Il y écrivit à onze ans ses premiers poèmes, un scénario de comédie et un « drame patriotique ». En 1925, le divorce de ses parents devait le conduire à retourner en Roumanie avec son père. Il fit là-bas des études de lettres françaises à l'université de Bucarest, participant à la vie de diverses revues avant-gardistes.
En 1938 il regagnait la France pour préparer une thèse, interrompue par le déclenchement de la guerre qui l'obligea à regagner la Roumanie. C'est en 1942 qu'il devait se fixer définitivement en France, obtenant après la guerre sa naturalisation.
En 1950, sa première œuvre dramatique, La Cantatrice chauve, sous-titrée « anti-pièce », était représentée au théâtre des Noctambules. Échec lors de sa création, cette parodie de pièce allait durablement marquer le théâtre contemporain, et faisait de Ionesco l'un des pères du « théâtre de l'absurde », une dramaturgie dans laquelle le non-sens et le grotesque recèlent une portée satirique et métaphysique, présente dans la plupart des pièces du dramaturge. Citons, entre autres, La Leçon (1950), Les Chaises (1952), Amédée ou comment s'en débarrasser (1953), L'Impromptu de l'Alma (1956), Rhinocéros (1959), dont la création par Jean-Louis Barrault à l’Odéon-Théâtre de France apporta à son auteur la véritable reconnaissance. Viendront ensuite Le Roi se meurt (1962), La Soif et la Faim (1964), Macbeth (1972).
Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur le théâtre, dont le célèbre Notes et contre-notes, Eugène Ionesco connut à la fin de sa vie cette consécration d'être le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
Eugène Ionesco fut élu à l'Académie française le 22 janvier 1970, par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Il fut reçu par le professeur Jean Delay, le 25 février 1971.
Mort le 28 mars 1994.




Biography:

Born in Slatina (Romania), November 13, 1909.
Born to a Romanian father and a French mother, Eugène Ionesco spent his early childhood in France. At the age of eleven he wrote his first poems, a comedy script and a "patriotic drama". In 1925, his parents' divorce was to lead him to return to Romania with his father. There he studied French literature at the University of Bucharest, participating in the life of various avant-garde journals.
In 1938 he returned to France to prepare a thesis, interrupted by the outbreak of war which forced him to return to Romania. It was in 1942 that he was to settle permanently in France, obtaining his naturalization after the war.
In 1950, his first dramatic work, La Cantatrice chauve, subtitled “anti-play”, was performed at the Théâtre des Noctambules. Failed during its creation, this parody of a play would permanently mark contemporary theater, and made Ionesco one of the fathers of the “theater of the absurd”, a dramaturgy in which the nonsense and the grotesque conceal a satirical significance. and metaphysics, present in most of the playwright's plays. We can cite, among others, La Leçon (1950), Les Chaises (1952), Amédée ou how to get rid of it (1953), L'Impromptu de l'Alma (1956), Rhinocéros (1959), whose creation by Jean- Louis Barrault at the Odéon-Théâtre de France brought true recognition to its author. Next came The King is Dying (1962), La Soif et la Faim (1964), Macbeth (1972).Author of several works of reflection on the theater, including the famous Notes et contre-notes, Eugène Ionesco experienced at the end of his life this consecration of being the first author to be published during his lifetime in the prestigious library of the Pléiade.
Eugène Ionesco was elected to the French Academy on January 22, 1970, by 18 votes against 9 to Jules Roy, in the chair of Jean Paulhan. He was received by Professor Jean Delay on February 25, 1971.
Died March 28, 1994.



D'après Wikipedia

L'Art brut est un terme inventé par le peintre Jean Dubuffet pour désigner les productions de personnes exemptes de culture artistique. Il regroupa ces productions au sein d'une collection, la Collection de l'art brut.

Création de l'Art brut
Le concept d'art brut a été inventé en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet. Il aurait employé ce terme lors de son premier voyage en Suisse cette année-là avec Jean Paulhan, mais la première fois que l'expression apparaît, c'est dans une lettre qu'il adressa au peintre suisse René Auberjonois, le 28 août 1945.
Il prolonge ainsi les découvertes et les travaux faits par le Docteur Hans Prinzhorn dans les années 1920 sur l'art des « fous », mais aussi l'étude que le Docteur Morgenthaler consacra en 1921 à un interné psychiatrique qui deviendra un célèbre représentant de l'art brut, Adolf Wölfli.
Très vite, en parcourant les asiles psychiatriques de Suisse où il rencontre la célèbre Aloïse, et de France, puis en y intégrant des créateurs isolés et ceux que l'on a qualifié de « médiumniques », Dubuffet constitue une collection d'œuvres qui sera administrée par la Compagnie de l'art brut (à laquelle sera associé un temps André Breton) à Paris et, après bien des péripéties, sera finalement hébergée à Lausanne en 1975, où elle se trouve toujours, sous l'appellation de la Collection de l'art brut.

Définitions de l'Art brut
L'Art brut regroupe des productions réalisées par des non-professionnels de l'art, indemnes de culture artistique, œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (pensionnaires d'asiles psychiatriques, autodidactes isolés, médiums, etc.). Dubuffet entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle.
Dubuffet redéfinira souvent l'art brut, cherchant à le distinguer de l'art populaire, de l'art naïf, des dessins d'enfants, créant même la Neuve Invention au sein de sa collection (cf. ci-après « De l'art brut à l'art singulier »).

Jean DUBUFFET

 Citations
    « Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écriture, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non, celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe. »
— Jean Dubuffet, L’art brut préféré aux arts culturels, 1949 (Manifeste accompagnant la première exposition collective de l’Art brut à la Galerie Drouin, reproduit dans Prospectus et tous écrits suivants, Gallimard, 1967)

Facteur Cheval
    « L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. »
— Jean Dubuffet. 1960.


De l'Art brut à l'Art singulier
Dès 1960, un architecte, Alain Bourbonnais, monte sa propre collection d'artistes marginaux en parallèle à celle de Dubuffet. Il rencontre ce dernier en 1971 et décide alors d'ouvrir son propre espace, l'Atelier Jacob, en 1972. Deux nouveaux termes sont créés : l'art "hors-les-normes" puis "singulier". Ce dernier connaitra la notoriété dès 1978 grâce à la grande exposition organisée par Bourbonnais et Michel Ragon : Les Singuliers de l'Art au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Cette exposition contribuera largement à faire connaître ce mouvement auprès du public. La Collection Bourbonnais s'est installée définitivement à Dicy en 1983 sous le nom de La Fabuloserie.
L'Association l'Aracine arrivera quant à elle à réunir une très complète collection d'Art Brut en ouvrant un Musée en 1984 (celui-ci ayant été intégré au Musée d'Art moderne Lille Métropole6 en 1999).
La Maison des Artistes de Gugging, initiée en 1981 en marge d'un hôpital psychiatrique par le Dr Navratil, est une belle réussite et révèle des artistes désormais internationalement reconnus comme Johann Hauser ou August Walla.
Dubuffet lui-même (avec la complicité du Conservateur de sa Collection, Michel Thévoz) étiquette en 1982, sous le label "Neuve Invention", tous ceux qui ne rentrent pas à proprement parler dans sa définition du créateur d'Art Brut tels que Gaston Chaissac
ou Louis Soutter, et qui étaient jusque-là dans une collection "annexe".
En 1989, Gérard Sendrey crée le Site de la Création Franche qui deviendra le refuge de nombre de créateurs autodidactes et singuliers.
Et cette même année voit le jour une revue anglaise spécialisée, exigeante et d'une grande qualité, Raw Vision, qui donnera définitivement une ampleur internationale au mouvement, désigné alors sous le terme d'Outsider Art (terme proposé dès 1972 par Roger Cardinal dans son livre éponyme).
En 1991, parution du premier numéro de la revue française (et même lotoise, à l'origine) Gazogène, consacrée à l'art brut et aux artistes singuliers, hors-normes, outsider, voire "bizarres".
En 1999, l'association abcd (art brut connaissance & diffusion) voit le jour. Installée actuellement à Montreuil, elle œuvre activement à la diffusion de l'art brut en s'appuyant sur la remarquable collection constituée par Bruno Decharme.
Les limites du champ de l'art brut sont souvent mal comprises car difficiles à déterminer : on trouve parfois classées parmi les productions d'art brut des œuvres relevant d'une création contemporaine qui, pour n'être pas professionnelles et ne pas être éloignées stylistiquement des œuvres de l'art brut, n'en sont pas moins dans le dialogue avec le système traditionnel de diffusion des Beaux-Arts, d'où une certaine confusion qui se répercute dans le sens à donner au terme "Art Singulier" aujourd'hui.