Roger FORISSIER (1924-2003)






Description : Magnifique Lithographie sur papier Arches signée au crayon à papier.
Issue de l'album Le Diable au Corps de Raymond Radiguet éditée par les éditions du Grésivaudan Grenoble.


Signature : Signée en bas à droite.

Tirage : 299.

Date de création : 1971.

Dimensions : 35 x 53 cm.

Condition : Bon état.



Technical: Very beautiful Lithograph on Arches paper signed with a pencil.
From the album Le Diable au Corps by Raymond Radiguet, printed by Grésivaudan Grenoble.

Signed: Handsigned on lower right.

Edition: 299.

Date of creation: 1971.

Sizes: 13.8" x 20.8" in.

Condition: Good condition.

D'après Wikipédia.
Biographie :


Roger Forissier est un artiste peintre français né le 26 juin 1924 à Feurs, dans la Loire et décédé en 2003, à Recloses, âgé de 79 ans.
A Lyon
Fils d'un père directeur d'aciéries, il se retrouve à trois mois à Lyon et passa sa jeunesse dans le quartier de La Guillotière, sur la rive gauche du Rhône. En 1927, naissance de sa sœur Christiane. Comme beaucoup de famille, ses parents envisageaient pour lui une brillante carrière, eux pensaient à Saint-Cyr. Mais le jeune Roger ne pensait qu'à dessiner, et suivait une fois par semaine les cours de dessin de Pierre Combet-Descombes, (1885-1966) un peintre lyonnais. Puis il fréquente le lycée Ampère, toujours premier au cours de dessin où il croque la classe de dessin, gouache avec laquelle il obtiendra un Prix national en 1937 et les encouragements de son professeur Mr Bousquet.
Il intègre en 1942, l'École nationale des beaux-arts de Lyon sous la houlette d'Antoine Chartres, (1905-1968), et partage son temps entre les fenaisons, les moissons, les vendanges et ses cours, essayant surtout d'échapper au STO. Il entraîne d'ailleurs ses condisciples dans la création d'une petite troupe de théâtre et d'activités musicales dont fait partie Mick Micheyl. Devant ces faits, deux de ses professeurs, Mr Jacques Laplace, (1890-1955), peintre ayant remarqué la qualité de son travail et Mr René Chancrin, (1911-1981), peintre également lui permirent de faire le cycle scolaire en deux ans au lieu des quatre ans prévus. À la Libération il était dans la Croix-Rouge. La maison de ses parents ayant disparu sous les bombardements, il loue en 1945, un premier atelier, dans les combles d'une maison sur les quais du Rhône. Pour perfectionner ses connaissances du modelé, et apprendre la fresque, il va travailler pendant un an et demi chez le sculpteur Louis Bertola, (1891-1973), Prix de Rome de sculpture en 1923. La maison de ses parents, place Jean Massé ayant été réparée, il retourne habiter chez eux en 1946.

A l'École nationale supérieure des beaux-arts
En 1947, il monte à Paris, où il réussit le concours d'entrée à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Maurice Boitel, qui part en Algérie, lui cède son atelier 24 rue Bonaparte. Roger Forissier s'installe ensuite à la Villa des Lyonnais, au no 18 rue Ledion dans le XIVe arrondissement. Il étudie la fresque avec Pierre-Henri Ducos de La Haille,(1889-1972) fait un passage par l'atelier de Nicolas Untersteller, (1900-1967) et intègre l'atelier de Jean Dupas, (1882-1964) ou il fera la connaissance dans cet atelier de : Jean-Pierre Alaux; Jean Monneret; Jean Joyet; Gabriel Deschamps; Roger Festernaz; Geoffroy Dauvergne, qu'il retrouvera à la Casa Vélasquez. Outre les quatre ateliers des beaux-arts: peinture, sculpture, gravure, architecture, toute cette joyeuse équipe fréquente le cinquième atelier dit Atelier Malafosse, bistrot situé au coin de la rue Bonaparte et du quai Malaquais que tenait un dénommé Malafosse dit "Mala". En face, René Béhéret, marchand d'estampes qui prenait quelques petites toiles aux élèves et permit à Forissier de vendre son premier tableau.
Il créa : Le Groupe des Lyonnais comme d'autres avaient fait le Groupe des Marseillais et plusieurs autres ou les artistes se regroupaient par région d'origine. Ce petit groupe va se désagréger en 1955. Il eut son heure de gloire dans une exposition tenue Bd Hausmann avec six exposants lyonnais et pour laquelle Édouard Herriot écrivit la préface de la plaquette de celle-ci.

La Nouvelle Ecole de Paris
Peintre figuratif, il fait partie des Jeunes peintres de la Nouvelle école de Paris regroupés au Salon de la Jeune Peinture avec Bernard Buffet, Jean-Pierre Alaux, Jean Joyet, Maurice Boitel, Jean Jansem, Michel Henry, Pierre-Henry, Monique Journod, André Vignoles, Jean-Pierre Pophillat, Xavier Valls etc. En 1951 il rencontre au Salon d'Automne le peintre graveur et critique historien d'art: Jean-Eugène Bersier, (1895-1978), qui lui recommande La Hollande pour ses lumières. En 1951- 1952, il est à Amsterdam à la Villa Descartes, il est fasciné par les paysages, il a 27 ans. La même année le voilà Lauréat de la Casa de Velazquez et il part pour Madrid où il va rencontrer les contrastes des lumières et des couleurs de l'Espagne. En 1952 - 1953, faisant partie de la 23e promotion artistique avec ses amis : Mickaël Compagnion, Émile Courtin, Geoffroy Dauvergne, Jean Fréour, Remigio Hernandez Martin, Geneviève Laurent, Jean Mamez, René Quillivic membre de l'Institut, Dominique Sanchez, Bachir Yellès, ministre et Directeur de l'école des beaux arts d'Alger, Albert Zavaro et Vladimir Couprianoff le seul architecte de la promotion.
Il voyagera en Hollande: Dordrecht, Amsterdam, (1952- 1959-1960), en Espagne, aux Iles Canaries et au Maroc (1953)- (1972) sur les bords du Rhin à Nimègue (1959) et fera d'autres voyages en Italie, Maroc, Suisse, Autriche,(1979 -1980 etc.) Danemark,(1972); Japon, Égypte,(1980); Grèce, Amérique,(1981); mais aussi en France: Rouergue,(1955) Bretagne(1960), Sologne (1962) et le Midi.
Il devient membre de l'Académie Henri Boitiat présidée par son ami Paul Ambille. Au Maroc, il reprend la technique de l'aquarelle et réalise de nombreux carnets de voyages En octobre 1954, il épouse Nathalie Chabrier, alors qu'il venait d'obtenir une bourse d'Etat d'Arts Plastiques. Nathalie est également peintre. Ils exposent ensemble en 1956 après avoir peint dans le Rouergue. En 1957, il rencontre le sculpteur Marcel Gimond, (1894-1961) et à sa mort il fonde un Comité pour perpétuer sa mémoire.
En 1962 et 1964, il peint dans le Midi de la France, vers Saint-Raphaël et Menton, et à Bargemon aux côtés du poète Marcel Sauvage, son ami. Il fait la rencontre de l'organisme Marie-Claire Alain qui le sollicitera en 1972 pour exposer des toiles au festival de Saint-Donat, dans la Drôme.
En 1964, rencontre Jean Cocteau, naissance de sa fille Sandrine; puis un accident de voiture lui laissera des séquelles invisibles mais irréversibles, perdant peu à peu ses facultés auditives. Il s'installe dans un atelier à Recloses en forêt de Fontainebleau. Il va peindre à Saint-Mammès, sur les bords de la Seine et du Loing, à Chailly, Barbizon et Bourron-Marlotte.De 1965 à 1970, il va peindre à Amsterdam, dans le sud du Maroc. Il expose en Suisse. Dunoyer de Segonzac lui achète une aquarelle en 1969, et Madame Albert Marquet, l'invite à venir travailler dans l'atelier de son mari au 25 quai des Grands-Augustins.
En 1980, il perd sa mère et en 1981, le couple Forissier part à New-York. Il est enchanté et y reviendra à plusieurs reprises. Il va y peindre lors de son premier voyage une vingtaine de grandes toiles. Il fait le tour des grandes villes des États-Unis et visite la province du Québec. Il retourne travailler à New-York en 1982-1984.
Il organise au Salon de Fontainebleau en 1985, un hommage à Robert Humblot, (1907-1962).
Homme sociable, aimant être entouré et sachant prendre des initiatives et assumer des responsabilités, il a peint plusieurs milliers de tableaux dont une très grande proportion de paysages, des natures mortes et des portraits. Il s'éteint en 2003, dans sa maison de Recloses où une plaque commémorative sera apposée en 2005 par la Municipalité en hommage à ce grand artiste.
Années 1950, L’Alternative figurative ou la Jeune peinture :
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par l’expression d’interrogations existentielles, reflets de l’angoisse et des incertitudes d’une humanité qui découvre l’étendue de l’horreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante.
www.jeune-peinture.com

Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry ,Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch.