FERNANDEL Portrait vers 1964
Dimensions 20x26 cm

Noir et blanc, dos nu
Bon état, traces de punaise



Films de cette période :
1961 : Dynamite Jack de Jean Bastia : Antoine Espérendieu, collecteur d'impôts - Dynamite Jack, le bandit
1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica : Le veuf
1962 : L'assassin est dans l'annuaire de Léo Joannon : Albert Rimoldi, timide employé de banque
1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : L'homme qui se prend pour Dieu
1962 : En avant la musique (Strike Up the Band) de Georges Bianchi : Attilio Capellaro, aubergiste
1963 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier : Guillaume Dodut, chef de gare de Puget-sur-Var
1963 : Blague dans le coin de Maurice Labro : Jeff Burlington, le comique
1964 : Relaxe-toi chérie de Jean Boyer : François Faustin


FERNANDEL

Fernand Joseph Désiré Contandin, dit Fernandel, est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français, né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris 16e. Issu du music-hall, durant plusieurs décennies, il représente l'une des plus grandes vedettes du cinéma français ; véritable champion du box-office, il parvient au cours de sa longue carrière à attirer plus de 200 millions de spectateurs dans les salles.

Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, il joue dans nombre de films devenus des classiques, parmi lesquels on note Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante Voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages récurrents, à l'image de celui de la série de films Don Camillo. Il tient également avec succès certains rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs à ses débuts puis La Vache et le Prisonnier en 1959 ou encore, à la fin de sa vie, Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il laisse une discographie importante, parsemée là aussi de célèbres chansons faisant souvent partie de la bande originale de ses films ou de ses apparitions à la télévision ou à la radio, telles que notamment On m’appelle Simplet, Ignace, Félicie aussi ou Le Tango corse. Reconnaissable à ce qu'il désigne lui-même sa « gueule de cheval », il acquiert une popularité internationale, telle que le 3 mai 1968, le général de Gaulle déclare lors d'une réception à l'Élysée que cet acteur est « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde »