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LA SOCIETE D’AQUARELLISTES FRANÇAIS 
Catalogues illustrés des expositions et index 
Tome I : 1879 – 1887 Tome II : 1888 - 1896
Edition L'Echelle de Jacob - Juillet 2002
Neuf!



Description :
Deux volumes totalisant 1200 pages. Format : 140 x 22 cm à la française. Tirage limité à 300 exemplaires. Deux volumes brochés et cousus sur papier Alsprint 80 grs, couverture en deux couleurs sur carte 300 grs. (ISBN pour les 2 tomes : 2–913224–31–8).

Etat :
Neuf

Contenu :

La vie artistique parisienne dans le dernier quart du XIXème siècle fut dominée par les Salons nationaux de la Société des Artistes français, de la Société des Artistes Indépendants, de la Société nationale des Beaux-Arts, d’Automne et des Tuileries. Ces manifestations généralistes exposaient des œuvres des diverses sections des Beaux-Arts : peinture, dessin, sculpture, gravure, art décoratif, photographie, livre et architecture.

Cette prédominance ne doit pas faire oublier d’autres organisations actives et de qualité centrées sur un thème ou une technique. Nous avions fait ce constat lors de notre travail sur les estampes exposées dans les Salons qui nous a permis de mettre en valeur des groupes ou associations dont les expositions étaient consacrées spécifiquement à la gravure et à la lithographie.

Aujourd’hui, une opportunité nous permet d’exhumer et de donner à connaître un petit Salon qui présente des aquarelles et des dessins à la fin du XIXème siècle et dont les catalogues sont rares et les collections souvent lacunaires dans les Bibliothèques parisiennes. Nous avons pu réunir les 17 premiers livrets des expositions de cette Société active depuis 1879, catalogues illustrés pour chaque artiste exposant d’une reproduction, parfois de deux ou même trois œuvres présentées.

Le domaine couvert par la Société d’Aquarellistes Français est bien spécifique : l’aquarelle et, éventuellement, le dessin, très rarement l’estampe. Et c’est ce qui nous a retenu dans ces livrets, leur particularité d’œuvres sur papier et en couleurs. Les artistes, dans leur grande majorité, sont connus et référencés. Citons par exemple A. Besnard, M. Boutet de Monvel, E. Detaille, E. Duez, E. Friant, H. Harpignies, E. Isabey, J.-P. Laurens, L. Lhermitte, L. Loir, G. Rochegrosse, J. Tissot et E. Yon. Notre reprint permettra donc de repérer, dater, localiser ou titrer de nombreuses œuvres qui circulent sur le marché ou sont actuellement conservées dans des collections privées ou publiques.

Les catalogues des expositions, qui donnent plusieurs milliers de références, ont été enrichis par nos soins de trois index en fin du tome II : un index des artistes exposants, un index des collectionneurs prêteurs des aquarelles présentées et des éditeurs (pour les illustrations de livres essentiellement) et un index des noms propres qui s’avère utile surtout pour les noms de lieu.

Nous souhaitons que cette modeste entreprise de reprint avec index, dont nous savons que la diffusion sera limitée mais appréciée des chercheurs et amateurs qui se penchent de plus en plus sur les expositions artistiques du siècle passé, permettra de porter un regard neuf sur cette production académique dédaignée jusqu’à peu et dont la Société d’Aquarellistes Français est une vitrine et une sélection de qualité.


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Historique :

La Société d'aquarellistes français est une association artistique française à caractère commercial fondée en 1879 regroupant des peintres aquarellistes et quelques amateurs. Dédiée à l'encouragement et la promotion de cette pratique, elle était encore active en 1939 sous le nom de Société des aquarellistes français.

Le 16 janvier 1879, une compagnie de peintres décide de former à Paris une société anonyme dite des « aquarellistes français » établie au 18 rue de Bourgogne et annonçant un capital de 40 000 francs. Elle organise une première exposition qui se tient au mois d'avril suivant chez le galeriste Paul Durand-Ruel au 16 rue Laffitte, qui expose dans ses salles près de 120 œuvres. Les fondateurs prennent modèle sur Londres, où il existe déjà trois sociétés de ce type ; la Belgique en possédait une depuis 1856, et même l'Amérique, depuis 1866. L'aquarelle a, sur le marché de l'art, le vent en poupe : c'est une œuvre originale, mais souvent plus abordable qu'une huile sur toile. Cette société réunit au départ 17 artistes. Les plus anciens sont Eugène Isabey et Eugène Lami, les plus expérimentés et renommés sont Gustave Doré et Jules-Ferdinand Jacquemart, les autres, sans être des inconnus, sont Henri Baron, Charles-Édouard de Beaumont, Édouard Detaille, François-Louis Français, Ferdinand Heilbuth, Roger Jourdain, Louis-Eugène Lambert, Alexandre-Louis Leloir (souvent cité comme initiateur), Maurice Leloir, Madeleine Lemaire, Charlotte de Rothschild, Jehan Georges Vibert et Jules Worms.

Elle est rejointe par des membres honoraires, composés d'amateurs éclairés et de puissants collectionneurs, faisant aussi office de parrains prestigieux : François d'Orléans, Édouard André, Emmanuel Bocher, Maurice Cottier, Auguste Dreyfus, Alexandre Dumas fils, Étienne de Ganay (en) (1833-1903) dont l'épouse Emily Ridgway est une importante mécène, Henry Greffulhe, Alfred Hartmann [?], Edmond de Rothschild et Samuel Welles de Lavalette2.

Tous les membres s'engagent à se répartir entre eux de façon équitable le bénéfice de la vente et seuls les artistes inscrits peuvent exposer. La première exposition reçoit d'importantes éloges dont celle du critique Arthur Baignières dans la Gazette des beaux-arts qui souligne le soin avec lequel a été conçu le catalogue, reproduisant en noir et blanc les aquarelles exposées grâce à Damase Jouaust, libraire-imprimeur réputé dans le milieu des bibliophiles d'art4.

La Société d'aquarellistes français va s'efforcer ensuite d'organiser chaque année une exposition, produire des catalogues, des affiches, et est rejointe par un nombre important d'artistes. Dans l'intervalle, elle édite des recueils de critiques illustrés en partenariat avec Goupil & Cie et Henri Launette, qu'elle fait traduire et annoter pour le public londonien (exposition, 1881), puis américain (Knoedler, New York, 1882), par le critique Edward Stahan. Enfin, elle ajoute aux aquarelles exposées quelques dessins et eaux fortes à compter de 1884. Durant l'exposition universelle de 1889, elle tient un stand au pavillon des arts et productions graphiques. À compter de 1897, la raison sociale devient « Exposition des aquarellistes français ». En 1900, elle est mentionnée comme ayant son siège au 72 avenue des Champs-Élysées, mais dès 1884, c'est le galeriste Georges Petit qui accueille l'exposition annuelle, et ce, jusque dans les années 1920. Par la suite, c'est la galerie Charpentier qui s'ouvre aux aquarellistes sociétaires.



Possibilité d'expédition par Mondial Relay.
      
 

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