Sie bieten auf einen eigenhändigen, signierten Brief des französischen Journalisten Jules Cornély (1845-1907).


Mit gedrucktem Briefkopf der 1881 gegründeten kurzlebigen katholischen Tageszeitung "Le Clairon".


Datiert Paris, 9 Mars 1888.


Umfang: eine von vier Seiten beschrieben (20,8 x 13,7 cm).


Gerichtet an einen "confrére" (Mitbruder).


Zustand: Ohne Umschlag, mittig quer gefaltet. Papier gebräunt und fleckig, mit Randschäden. Bitte beachten Sie auch die Bilder!

Interner Vermerk: Wyk 20-3 blau


Über Jules Cornély & Le Clairon (Quelle: frz. wikipedia):

Jules ou Jean Joseph Cornély (1845-1907) est un journaliste français, qui fut successivement rédacteur en chef des quotidiens Le Gaulois, Le Clairon et Le Figaro. Membre fondateur du Syndicat des journalistes français, il a aussi participé en 1899 à la création de la première école de journalisme, l'École supérieure de journalisme de Paris.

Biographie: Jules Cornély a fait la première partie de sa carrière au Figaro. Arthur Meyer, qui avait racheté quotidien Le Gaulois en juillet 1879, avait appelé à la direction Jules Cornély, du Figaro, pour en faire un organe légitimiste. Mais les deux hommes furent chassés le 6 mars 1881, le conseil d'administration jugeant préférable le ralliement à la République.

Jules Cornély fonda alors en mars 1881 le journal royaliste et catholique Le Clairon, lancé en mars 1881 avec le soutien de la Duchesse d'Uzès et d'Alfred Edwards. Il embauche onze anciens collègues, rédacteurs du quotidien Le Gaulois, parmi lesquels Fourcaud, Toché, Gabriel Terrail, dit « Mermeix » (1859-1930), Arsène Houssaye (1815-1896) et Émile Blavet (1838 - 1924).

Ils reçurent l'aide financière de la principale banque catholique, l'Union générale de Paul Eugène Bontoux (1820 - 1904), qui détenait cent actions du Clairon. Bontoux contribuait la publication des articles financiers, grâce à une « Société de Publicité Universelle » qu'il avait créée, et qui avait « affermé » les pages de publicité financière.

Arthur Meyer revint en 1882 à la tête du quotidien Le Gaulois, qu'il installa au 2 rue Drouot. Il acheta aussi le Paris-Journal. À ces deux publications, il adjoignit Le Clairon, qui était resté dédaigné des lecteurs. L'ensemble devient Le Gaulois nouvelle formule en août 18843. Le Clairon fusionna ainsi avec Le Gaulois. Jean Cornély (1845-1907) écrivit au quotidien Le Matin (France), puis revient au Gaulois en 1888.

Jules Cornély fut en 1886 l'un des membres fondateurs du Syndicat des journalistes français, avec son secrétaire général Eugène Tavernier, journaliste à L'Univers, puis s'est investi dans l'enseignement du journalisme et a participé en 1899 à la création de la première école de journalisme, l'École supérieure de journalisme de Paris.

En décembre 1897, durant l'Affaire Dreyfus, Jules Cornély démissionna du Gaulois pour rejoindre le Figaro4,5. Puis en 1901 il entra au Siècle6. Il contribue aussi au mensuel L'Indépendance arabe, animé par Negib Azoury et Eugène Jung.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (92e division)8.

Œuvre

La France et son armée, Lille, Société Saint-Charles Borromée, s. d.

L'Œil du diable, Paris, E. Dentu, 1878 disponible [archive] sur Gallica

Le Czar et le roi, souvenirs et impressions de voyage, Paris, aux bureaux du Clairon, 1884 disponible [archive] sur Gallica

Rome et le jubilé de Léon XIII, notes d'un pèlerin, Paris, V. Palmé, 1888

Notes sur l'affaire Dreyfus, Paris, L. Henry May, 1899 disponible [archive] sur Gallica


Le Clairon est un éphémère quotidien royaliste et catholique français fondé en mars 1881 avec le soutien de la duchesse d'Uzès, d'Alfred Edwards et de la principale banque catholique, l'Union générale, qui détenait cent actions. Paul Eugène Bontoux (1820-1904), patron de la banque, contrôlait les articles financiers du Clairon, grâce à une « Société de publicité universelle » qu'il avait créée, et qui avait "affermé" les pages de publicité financière.
Le rédacteur en chef Jules Cornély (1845-1907) avait embauché onze journalistes venus comme lui du quotidien Le Gaulois, parmi lesquels Louis de Fourcaud, Raoul Toché, Gabriel Terrail, dit « Mermeix » (1859-1930), Arsène Houssaye (1815-1896) et Émile Blavet (1838-1924).
Faute de lecteurs, le quotidien fut repris par Arthur Meyer, qui acquit aussi Le Gaulois en 1882 et le Paris-Journal, et fusionna les trois titres. L'ensemble devint Le Gaulois nouvelle formule en août 18843. Jules Cornély était entre-temps parti pour le quotidien Le Matin et ne revint au Gaulois qu'en 1888.