A suivre sur ebay...
 dans ma Boutique "AmidesLivres"
un très bel ensemble de photographies en tirage argentique 
et documents imprimés divers
provenant des archives personnelles d'un ingénieur aéronautique français de haut niveau,
qui fut l'un des responsables de la mission scientifique "Cluster" en 1995 (pour la partie satellites)

Ariane espace
 
 Arianespace
 
Création 26 mars 1980 
Dates clés:
1984 Premier vol d’Ariane sous responsabilité d’Arianespace
1999 Première mission opérationnelle d’Ariane 5
2011 Premier vol de Soyouz depuis la Guyane
2014 Arianespace devient une filiale d'Airbus Safran Launchers
Fondateurs: Frédéric d'Allest
Personnages clés: Charles Bigot, Jean-Marie Luton, Jean-Yves Le Gall
 
Produits Lancements de satellites sur Ariane, Soyouz et Vega
 
 
Fondée en 1980, Arianespace SAS est une société française chargée de la commercialisation et de l’exploitation des systèmes de lancement spatiaux développés par ArianeGroup, à savoir les familles de lanceurs Ariane et Vega.
 La société se définit selon ses propres termes comme « opérateur de systèmes de lancement ». Depuis 2007, à la suite d'un accord conclu entre l'Agence spatiale européenne (ESA) et l'agence spatiale russe Roscosmos, Arianespace assure également le lancement de lanceurs Soyouz. En effet, la base de lancement d'Ariane, située à Kourou en Guyane française (Centre spatial guyanais), permet à Arianespace de disposer d'un avantage important face à ses concurrents grâce à sa proximité de l'équateur dans une zone dépourvue de tout risque de cyclones tropicaux.

Depuis le milieu des années 1980, la firme s'impose comme numéro un du transport spatial commercial dans le monde avec une part de marché des lancements de satellites à destination de l'orbite géostationnaire avoisinant ou excédant les 50 % depuis plus de 20 ans. De sa création jusqu’au 2 août 2012, Arianespace signe plus de 350 contrats de lancements et lance 305 satellites (sans compter les charges auxiliaires tels que les microsatellites et nanosatellites).  

Le 25 septembre 2018 marque le 100e vol d'Ariane 5 et le 300e lancement réalisé par Arianespace, 
toutes familles de lanceurs confondues.

Le 26 mars 2020 marque les 40 ans de la création de société. 

Histoire

1973 - 1979 : le premier opérateur de transport spatial privé
Après l’échec du programme Europa, dix pays européens décident en 1973 sous l’impulsion de la France de lancer le programme Ariane pour doter l’Europe d’une capacité propre de mise en orbite des satellites géostationnaires.
 Le programme est géré dans un premier temps par le Conseil européen de recherches spatiales puis par l’Agence spatiale européenne (ESA) dès la création effective de celle-ci en 1975. La réalisation en est déléguée au Centre national d’études spatiales (CNES), l’agence spatiale française. Le marché européen est alors estimé à environ deux lancements par an dans les années 1980. Un tel rythme ne permettrait pas de maintenir une cadence suffisante pour assurer une production industrielle et une exploitation fiable du système, ce qui rend nécessaire l’ajout de lancements commerciaux. Toutefois, les règles de fonctionnement de l’ESA, avec la nécessité de prendre les décisions à l’unanimité, ne se prêtent pas à la production industrielle et à la commercialisation du lanceur.

Le 15 décembre 1977, Frédéric d'Allest, alors directeur des lanceurs du CNES, suggère la création 
d’une société de commercialisation, initialement dénommée Transpace, dont le capital serait réparti entre le CNES et les industriels du programme. L’idée est approuvée par la direction du CNES le 2 mai 1978,
 puis par le gouvernement français durant l’été.

Entre-temps, Frédéric d'Allest a commencé à démarcher les opérateurs de satellites pour engranger des lancements commerciaux afin d’étoffer le manifeste de lancement d’Ariane. Un premier succès est enregistré le 8 décembre 1978 quand Intelsat, alors premier opérateur de satellite mondial, décide de choisir Ariane pour lancer quelques-uns de ses satellites de la génération Intelsat. Il s’ensuit une première commande signée le 15 février 1979 pour un lancement ferme assorti de deux options.

Le 12 juin 1979, lors du salon du Bourget, le CNES signe avec les industriels un protocole d’accord préalable
 à la création de Transpace. Ce nom est abandonné en septembre car il est déjà celui d’une société américaine et Arianespace est officiellement créée le 26 mars 1980 avec un capital de 120 millions de FRF. 
Frédéric d'Allest en est le premier PDG.

1979 - 1986 : les premiers lancements
Le lanceur Ariane 1 vole pour la première fois le 24 décembre 1979 dans le cadre d’une série de quatre missions de qualification conduites par le CNES. Suivent ensuite quatre vols de promotion sous l’égide de l’ESA.
 Les deux derniers emportent des satellites Intelsat 5.

Le premier vol estampillé Arianespace a lieu le 23 mai 1984 et permet de mettre sur orbite 
le satellite commercial privé américain Spacenet.

Afin de pouvoir offrir des services à des prix lancements compétitifs, sous l’impulsion de la France, 
de l’Allemagne et de l’Italie, l’ESA a décidé dès juillet 1980 de développer des versions plus puissantes d’Ariane, avec la capacité d’emporter deux satellites en un seul vol pour concurrencer la navette américaine. C’est l’objectif de la version Ariane 3, dotée d’un étage supérieur plus puissant et d’accélérateurs à propergol solide à la base. 
Une version intermédiaire Ariane 2, sans les accélérateurs, est également disponible pour mettre sur orbite les satellites les plus lourds en lancement simple.

Ariane 3 entre en service dès la 2e mission d’Arianespace, le 4 août 1984, pour lancer les satellites de télécommunications européen ECS-2 et le français Télécom 1A. En 5 ans, cette version va permettre de placer sur orbite 19 satellites en 10 vols. Dans le même temps, la version Ariane 2 en lance 5 
et les dernières Ariane 1 en lancent 3.

1986 - 1995: Leader du marché

L’accident de Challenger, le 28 janvier 1986, entraine l’immobilisation des navettes américaines pendant 32 mois et l’abandon de leur utilisation commerciale, qui en faisait le principal concurrent d’Ariane. Le redémarrage des chaines de production de lanceurs américains classiques remplacés par la navette (Atlas, Delta, Titan) prend du temps et Arianespace se retrouve à la fin des années 1980 en situation de quasi-monopole pour les lancements commerciaux. Cela lui permet d’étoffer considérablement son carnet de commandes. De 12 satellites à lancer en 1981 il monte à 30 en mars 1986 et à 44 en mai 1988. Cette période correspond en outre à l’introduction d’une version optimisée du lanceur avec un premier étage allongé, Ariane 4, dont le développement a été décidé en 1982 afin de conserver la capacité de lancement double en dépit de l’augmentation régulière de la masse des satellites de télécommunications. 
De plus, Ariane 4 est déclinable en six versions avec un panachage d’accélérateurs à propergol solide et à ergols liquides, afin d’adapter sa performance aux besoins spécifiques de chaque mission.

La première Ariane 4 est lancée le 15 juin 1988 et remplace toutes les autres versions à partir de la mi-1989. 
Pour faire face à la demande, la cadence de lancement qui était de 3 ou 4 vols par an double à partir de 1988 à 7 ou 8 vols avant d’atteindre 11 à 12 à partir de 1995. Le 15 février 1989, Arianespace passe commande d’un lot de 50 lanceurs Ariane 4 à l’industrie pour 18 milliards de FRF. Cette commande exceptionnelle pour l’époque sera ultérieurement portée par tranches à un total de 95 lanceurs.

En 1990, Frédéric d'Allest cède sa place à la tête d’Arianespace à Charles Bigot.

1995 - 2013 : Restructuration et diversification

À partir du milieu des années 1990, la poursuite de l’accroissement de la masse des satellites géostationnaires ne permet plus de réaliser systématiquement des lancements doubles sur Ariane 4, en dépit d’une optimisation 
régulière de ses performances, et impose l’introduction d’un nouveau lanceur plus puissant, Ariane 5,
 dont le développement a été engagé par l’ESA depuis 1988. L’échec du vol inaugural, le 4 juin 1996, entraîne un report de sa qualification à octobre 1998 et son premier vol commercial n’a lieu que le 10 décembre 1999. 
L’exploitation d’Ariane 4 est donc prolongée jusqu’en 2003.

En parallèle, Arianespace doit faire face à une concurrence de plus en plus agressive avec l’arrivée sur le marché d’alliances américano-russes telles qu’International Launch Services (ILS) en 1995 et Sea Launch en 1999, qui offrent des capacités de lancement jusqu’à 6 tonnes en orbite de transfert géostationnaire.

L’apparition d’un marché en orbite basse, avec les constellations telles qu’Iridium et Globalstar, pour le lancement desquelles Ariane 4 n’est pas adaptée, amène Arianespace à investir aux côtés d’Aérospatiale dans la fondation de Starsem en 1996, pour la commercialisation hors ex-URSS du lanceur russe Soyouz à partir de 1999

Jean-Marie Luton succède à Charles Bigot en 1997.

Face à l’arrivée sur le marché de satellites de télécommunications de plus de 5 tonnes, une version améliorée d’Ariane 5, visant une capacité de 10 tonnes, est mise en chantier en 1999. Après l’échec du premier vol de cette Ariane 5ECA, le 11 décembre 2002, une refonte de la production d’Ariane est décidée par l’ESA. Arianespace cède alors la maîtrise d’œuvre de la production des lanceurs Ariane 5 à Astrium Space Transportation, qui fait partie du groupe EADS, et limite ses activités à la commercialisation et aux opérations de lancement.

Ariane 5ECA retourne en vol avec succès le 12 février 2005 et devient le lanceur de référence d’Arianespace. L’ancienne version Ariane 5G effectue son dernier vol le 18 décembre 2009.

Jean-Yves Le Gall est nommé directeur général d’Arianespace en 2001, puis directeur général exécutif en 2002, 
Jean-Marie Luton devenant alors président du conseil d’administration. Jean-Yves Le Gall devient PDG en 2007.

Depuis la mi-2011, Arianespace exploite également le lanceur russe Soyouz depuis le Centre spatial guyanais, avec un premier vol le 21 octobre 2011. Le petit lanceur Vega de l’ESA va rejoindre la flotte d’Arianespace après le succès de son vol de qualification le 13 février 2012.

Depuis 2013 : Face aux lanceurs réutilisables
En 2014, Arianespace signe un contrat avec l'ESA qui prévoit la mise en orbite, d'ici 2015, 
de 12 nouveaux satellites pour le projet Galileo19.

En décembre 2013, la fusée américaine Falcon 9 met en orbite un satellite de communication. En réaction, les groupes Airbus et Safran proposent un projet de fusée Ariane 6 plus compétitive, et mettent en commun leur activité dans une co entreprise : Airbus Safran Launchers qui rachète les parts du CNES dans Arianespace. 
Le premier lancement d’Ariane 6 est prévu pour 2020.

En septembre 2017, Arianespace est choisi par l'opérateur satellitaire luxembourgeois SES pour le lancement du satellite tout-électrique SES-17 et pour le cinquième lancement de satellites destinés 
à la constellation en orbite moyenne O3b.

Le 19 avril 2018, l’opérateur japonais B-Sat signe un contrat pour la mise en orbite d’un satellite de télécommunications depuis Kourou (Guyane), qui conforte la position de la firme dans l’archipel nippon.

Début 2020, Arianespace annonce vouloir accélérer ses lancements de satellites en projetant d'en envoyer
 plus de 300 au cours de la seule année 2020.

Influence sur le secteur spatial
Indépendance de la politique spatiale européenne

La création d’Arianespace a permis de garantir une cadence de lancement suffisante pour assurer la pérennité d’un système de transport spatial européen indépendant et ne plus dépendre des lanceurs américains pour réaliser les missions européennes. Avant Ariane, l’emploi de lanceurs américains Delta pour mettre sur orbite les satellites 
franco-allemands Symphonie en 1975 et 1976 avait été assorti de conditions qui en pratique rendaient impossible l’utilisation opérationnelle des satellites afin de ne pas menacer le monopole de l’organisation Intelsat, alors majoritairement financée par la Comsat américaine. De 1984 à août 2012, Arianespace a ainsi lancé 96 satellites
 (dont 25 en charges auxiliaires) pour l’ESA et les gouvernements européens, aussi bien pour des missions scientifiques et d’observation de la Terre, que pour les télécommunications militaires, des démonstrations technologiques ou la desserte de la Station spatiale internationale.


Attention, sauf exception Je ne possède qu'un seul exemplaire
de chacune des photos et documents vendus ici!!


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Très rare document
 
13 Photographies formant un livret
Spirale plastique au dos tenant les photos
Table des matières in fine

  
ARIANE 4

12 Octobre 1990

 Vol 39

Satellites embarqués:

SBS 6

Galaxy 6
 
[225]
 
Très Beaux Tirages en couleurs 

(Tirage pour Esa-Cnes)
 
 
 Livret format (environ) 21x15 cm.
 
Bel état, très propre propre
feuillet plastique translucide protégeant la première photo de titre conservée

cf visuels...

 
 VG Condition

Document Rare

 
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Comme toujours, vous pouvez demander les frais de port groupés 
en cas d'achat de plusieurs ouvrages ou documents...



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