Nelumbo nucifera Yellow Lotus 

 Sacred lotus Rare  
 
 


 Nelumbo nucifera Yellow Lotus, Sacred lotus

Le Lotus sacré ou Lotus d'Orient est une plante aquatique de la famille des Nélumbonacées.
Ce lotus est la fleur sacrée dans les religions orientales (bouddhisme, brahmanisme) dans lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur de lotus.  
Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde.
Noms communs : lotus sacré, lotus des Indes, lotus Magnolia, fève d'Égypte
Synonymes : Nelumbium nelumbo (Druce), Nelumbium speciosum (Willd).
Il ne faut pas le confondre avec Nymphaea caerulea, le nénuphar bleu, aussi appelé lotus sacré ou lotus bleu, qui est celui représenté par les hiéroglyphes égyptiens.  
Le Nelumbo nucifera a été introduit en Égypte par les Perses autour de 500 av. J.-C.1. Une autre plante du genre Nelumbo est également 
cultivée, c'est Nelumbo lutea (Willd.), le lotus d'Amérique, à fleurs jaunes, beaucoup plus rustique que l'asiatique.
Les graines du lotus sacré détiennent le record de longévité. En effet, une équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant  
d'environ 1 300 ans provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning. On attribue cette longévité au péricarpe  
très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité et des agents externes.
Cette plante est naturalisée un peu partout. Elle est originaire des régions chaudes, principalement d'Asie, (Extrême-Orient, Chine,  Japon, etc.,  
Asie tropicale, Inde, Asie du Sud-Est, Asie occidentale, Iran, Azerbaïdjan, etc.), et du Nord de l'Australie.
Elle était déjà décrite par Théophraste dans la flore du Nil ; il écrit dans son Histoire des plantes : « La fève d'Égypte vient dans les marais  
et les lacs. Sa tige a tout au plus quatre coudées de long, et un doigt d'épais : elle ressemble à un tendre roseau sans nœuds.  Intérieurement on aperçoit dans toute sa longueur des fibres distinguées l'une de l'autre, comme dans le lys. Au haut de cette tige s'élèvent la tête  et la fleur, qui sont une fois aussi grandes que celles du pavot. La couleur de cette fleur est d'un rouge chargé : les feuilles y croissent latéralement et grandes.  
La racine est plus grosse que celle du jonc le plus fort, et présente les mêmes stries que la tige.On la mange bouillie, ou crue, ou rôtie. C'est un aliment  
pour ceux qui sont voisins des marais. Cette plante croît aussi en Syrie et dans la Cilicie ; mais ces contréesne lui permettent pas de mûrir.  
Elle se trouve encore aux environs de Torone en Chalcidique, dans un marais médiocre, et elle y mûrit bien : le fruit y arrive aussi à son point. »
C'est une plante ornementale ; il en existe des variétés à fleurs doubles. Plus de 80 cultivars sont connus au Japon. La couleur des fleurs varie du blanc  
pur au carmin rosé selon les variétés.
Les faux fruits séchés, en forme de pomme d'arrosoir, entrent dans la composition de bouquets secs. C'est également une plante médicinale, utilisée en cosmétique.


Rhizome de lotus bouilli
Les fleurs, les graines, les jeunes feuilles et les rhizomes, ainsi que les pédoncules (appelés en cambodgien ក្រអៅឈូក), sont tous comestibles.  
En Asie, les pétales sont parfois utilisés comme garniture alors que les grandes feuilles rondes servent d'assiette.

C'est une plante aquatique qui aime la chaleur.
La multiplication de la plante se fait par division des rhizomes et tubercules. On peut aussi la multiplier par les graines, qu'il suffit de scarifier, d'enrober  
de terre glaise et de jeter dans la pièce d'eau en eau peu profonde (15 à 50 cm sous l'eau). Les semis effectués en mars peuvent fleurir la même  
année, en août et septembre, alors que les rhizomes fleuriront dès juillet si cultivés en pot.
Le milieu naturel est la vase du fond des étangs, mais la plante vit bien dans un terreau profond et riche en fumier.  
Elle résiste aux gelées jusqu'à – 15 °C, à condition d'être immergée sous un mètre d'eau.
Il faut néanmoins veiller à protéger les rhizomes des gelées lors des hivers très froids.