Cet ouvrage est une biographie, écrite par un membre de l’Académie française, sur un des plus grands As français durant la Première Guerre mondiale : Georges Guynemer.

Caractéristiques

Format 19 x 13 x 2 cm
Nbr. de pages 272
Finition Reliure collée
Année d’édition 1918
Langue Français
État du livre Bon état
Auteur Henry Bordeaux
Éditeur La Concorde

Description


PROLOGUE

Guynemer n’est pas rentré…

La nouvelle courut, vola d’une escadrille à l’autre, de l’aviation aux troupes, de la zone de l’avant à celle de l’arrière. Et ce fut dans toute l’armée, dans toute la France, une traînée de douleur, comme si, parmi tant de soldats exposés à la mort, celui - là dû seul être immortel.
De telles douleurs unanimes l’histoire nous offre des exemples, mais ce sont des chefs que l’on pleure, et le regret de leur perte s’accroît de leur autorité et de l’importance de leur mission.
( ... ) Mais Guynemer ne commande que son avion. Il est un point perdu dans l’immense espace que la guerre occupe. Ce jeune capitaine, s’il est sans égal dans le ciel, ne conduit pas, sur terre, la bataille. D’où vient donc qu’il ait seul, comme un chef d’armée, le pouvoir de laisser après lui une tristesse collective ? Un enfant de France va nous le dire...
Extrait de la page n° 25.

Henry Bordeaux ( 25 janvier 1870 - 29 mars 1963 ) est né à Thonon - les - Bains ( Haute - Savoie, France ). Étant le quatrième enfant au sein d’une fratrie de huit ( trois filles et cinq garçons ), il est issue d’une famille catholique et royaliste. À ce sujet, il dit :

’J’appartiens à une famille qui a toujours marché à l’avant - garde du parti monarchique et conservateur.’

’Ma vocation littéraire se confond avec mes années de collège.’ À l’âge de 16 ans, après avoir obtenu son baccalauréat à Chambéry ( Savoie ), Henry Bordeaux part pour Paris afin d’y suivre des études de droit et de littérature. Il y rencontre, notamment, Alphonse Daudet ( 1840 - 1897 ) et son fils Léon ( 1867 - 1942 ), François Coppée ( 1842 - 1908 ), Paul Verlaine ( 1844 - 1896 ) et Léon Bloy ( 1846 - 1917 ).
Avocat à la suite de son père, Henry Bordeaux fut inscrit, après ses études de droit à Paris, au barreau de Thonon ( 1889 ) Néanmoins, il ne tarda pas à se tourner vers l’écriture. Sa carrière d’écrivain s’étale de 1887 ( premier poème publié : Rebecca, récompensé par l’Académie de Savoie ) à 1960, année de son dernier livre ( Le Flambeau Renversé ). À la suite du ralliement officiel de l’Église à la République ( 1892 ) et de l’édification de la doctrine sociale de l’Église, Henry Bordeaux devient républicain.
En 1893, à la demande du Comité de la droite républicaine de Savoie, il prend la direction du journal Le Réveil de Savoie destiné à défendre la candidature de Me François Descostes ( 1846 - 1908 ) au poste de député de Chambéry, sans succès. Les idées politiques de Henry Bordeaux, qui s’affinent dans le temps et dans ses écrits, sont proches du catholicisme social de Pierre Guillaume Frédéric Le Play ( 1806 - 1882 ) ou du comte Adrien Albert Marie de Mun ( 1841 - 1914 ), relais politiques du ralliement de l’Église à la République.
En 1894, alors qu’il travaille, à Paris, comme avocat - rédacteur à la Compagnie Paris - Lyon - Méditerranée, il publie son premier livre : Âmes modernes. Après quelques œuvres de jeunesse d’esprit plus large, Henry Bordeaux s’oriente vers des types de personnages ( hommes ou femmes ) dont les positions morales traditionnelles et chrétiennes trouvent leur expression dans un engagement concret dans la vie quotidienne. Fiancé au moment de l’affaire Dreyfus, il relate, dans le tome II de ses mémoires ( La Garde de la maison ), sa conversation avec son futur beau - père qui avait, le 30 janvier 1899, sans détour abordé le sujet qui divisait la France entière. Tous deux étaient persuadés de la probité et de l’innocence du capitaine Dreyfus.
Il devient membre agrégé de l’Académie de Savoie le 5 mars 1903, puis effectif le 2 mars 1903. Henry Bordeaux, élu membre de l’Académie française en 1919, fut témoin ( et parfois acteur ) de périodes importantes tant au niveau historique qu’au niveau de l’évolution des mœurs : modification de la place occupée par les femmes dans le couple et dans la société, amélioration des conditions de vie des ouvriers. Ce souci de l’engagement concret dans son époque se retrouve dans toute son œuvre. À la fin des années 1930 ( les années du Front populaire ), Henry Bordeaux, toujours inspiré par le catholicisme social, prend clairement position pour l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres ( logement, hygiène, santé, alimentation ) dans ses romans Le Remorqueur et Crimes Involontaires - conditions de vie qu’il met en parallèle avec le luxe, les travers et les hypocrisies de la noblesse et de la grande bourgeoisie.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il entreprend un voyage en Allemagne qui lui permet de jeter un regard sur ce que le pays est devenu, en proie à l’idéologie nationale - socialiste. Il dressa lucidement le portrait de la nouvelle Allemagne, étonné de son redressement et réprouvant la mainmise du nouveau pouvoir sur les esprits. En 1940, il prend position pour le maréchal Philippe Pétain ( 1856 - 1951 ), ami depuis la Première Guerre mondiale, qu’il soutient activement et qu’il rencontre régulièrement... au moins jusqu’en 1943. Il approuve les pleins pouvoirs, qu’il relate dans son livre Les murs sont bons ( 1940 ), et partage largement les objectifs de la Révolution nationale.
La fin de la Seconde Guerre mondiale marque une rupture dans la carrière de Henry Bordeaux. Au mois de septembre 1945, il est inscrit sur une liste d’Épuration du Comité national des écrivains, avant d’en être rayé un mois plus tard, grâce à l’intervention de Georges Duhamel ( secrétaire perpétuel de l’Académie française ). Ce dernier était soucieux de protéger l’honneur de l’Institution, et de rétablir l’honneur d’Henry Bordeaux. Après la guerre, les idées et les valeurs traditionnelles défendues dans ses romans deviennent de plus en plus anachroniques. Son ’ œuvre accomplie’, Henry Bordeaux, à partir de 1951, commence la rédaction de ses Mémoires. En 1959, il raconte ses souvenirs d’académicien ( Quarante ans chez les quarante ). À la fin de sa vie - il a plus de 90 ans - il s’étonnait de constater que le monde se détournait des chemins qu’il avait tracés.
Henry Bordeaux décède à Paris, au n° 8 de la Chaussée de la Muette ( 16ème arrondissement ).
(source : Wikipédia)

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