Ceci est un lot de quatre numéros du Petit Parisien Supplément Littéraire Illustré, paru il y a 108 - 112 ans.

Caractéristiques

Format 45 x 32 x 2 cm
Année d’édition 1908 - 1911
Langue Français
Etat du livre Abîmé, voir images
Auteur Collectif d’auteurs

Description

Journal d’aviation
Un petit bout d’Histoire…
Le Petit Parisien est un journal quotidien français, publié du 15 octobre 1876 au 17 août 1944, et qui fut l’un des principaux journaux sous la Troisième République. Le journal est fondé par Louis Andrieux ( 1840 - 1931 ), le 15 octobre 1876, et Jules Roche ( 1841 - 1923 ) en devient le rédacteur en chef. À ses débuts, le quotidien, est plutôt de tendance anticléricale et radicale ( gauche ). Il devient assez rapidement populaire.
En 1884, Jean Dupuy ( 1844 - 1919 ) en devient le propriétaire. Dès lors, pendant plusieurs décennies, la famille Dupuy joue, à travers Le Petit Parisien, un rôle politique important en France. Le journal, sous son impulsion et avec un positionnement politique plus modéré, atteint une très grande diffusion avec un million d’exemplaires vendus à travers la France, dès 1900. Le journal milite, depuis le début, pour la séparation de l’Église et de l’État ( séparation qui interviendra en 1905 ). Le journal contribue, en 1913 ( avec Jean Dupuy ) à faire accepter un projet de loi controversé : l’allongement de la durée du service militaire à trois ans ( loi votée le 19 juillet et ratifiée le 7 août ).
Au cours de la Première Guerre mondiale, la société du journal crée Le Poilu du Petit Parisien, un bulletin avec des nouvelles des uns et des autres, des petites histoires amusantes. C’est une sorte de lettre collective pour les combattants de la Rue d’Enghien. Fin 1916, le tirage du Petit Parisien dépasse les 2 millions d’exemplaires. Le lendemain de la Victoire ( 12 novembre 1918 ), le journal dépasse les 3 millions d’exemplaires.
Le 31 décembre 1919, Jean Dupuy meurt. L’évènement est d’importance : le président de la République Raymond Poincaré assiste aux obsèques et Georges Clemenceau envoie un télégramme. C’est dire l’influence des Dupuy et du journal, comme de la presse en général, en France à cette époque. Ses deux fils, Pierre ( 1876 - 1968 ) et Paul ( 1878 - 1927 ), restent les gérants statutaires. Durant l’entre - deux - guerres, Le Petit Parisien se positionne nettement à droite et connaît de nouveaux concurrents, les quotidiens du soir.
Paul Dupuy meurt d’une fièvre typhoïde, contractée lors d’un voyage en Afrique du Nord, le 10 juillet 1927. Son frère Pierre reste seul aux commandes. Le 8 mai 1930, Pierre Dupuy rencontre une première fois Benito Mussolini, qui l’impressionne mais dont il se méfie. Il souhaite que cette entrevue ne soit pas ébruitée, et glisse politiquement vers la droite avec un anticommunisme de plus en plus virulent.
Lors de l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne, le 30 janvier 1933, le journal se montre au départ assez neutre. Mais en mai, il commence à s’en méfier et dénonce son caractère dangereux. Concernant Mussolini, la méfiance est moindre. Pierre Dupuy est l’artisan d’un accord franco - italien et est reçu, ’ chaleureusement ’, par le ’ Duce ’. S’il critique l’’ organisation ’ et la ’ désinformation ’ des Jeux olympiques de Berlin, le journal reste relativement neutre. Il couvre également la guerre d’Espagne, de juillet 1936 à mars 1939. C’est en 1936 que le journal commence à comprendre son erreur vis - à - vis de Benito Mussolini. En 1938, le journal soutient les accords de Munich signés entre Arthur Neville Chamberlain ( Royaume - Uni ), Édouard Daladier ( France ), Benito Mussolini ( Italie ) et Adolf Hitler ( Allemagne ).
À partir de 1939, le rôle politique du Petit Parisien, et de la presse en général, s’estompe. Le journal informe, simplement. Mais les ventes baissent. Les grandes heures du journal semblent passées. Le 11 juin 1940, Le Petit Parisien ( le ’ vrai ’, celui des Dupuy ) est imprimé pour la dernière fois à Paris. Dans la journée du 11, le journal plie bagages, et va, pour moitié à Rennes, pour autre moitié à Bordeaux. Le 29 juin, le dernier numéro paraît à Bordeaux. Dès le 5 juillet 1940, on demande à Pierre Dupuy de faire revenir son journal à Paris et de collaborer, mais il refuse.
Le 24 août, Pierre Dupuy justifie, dans son éditorial, sa position antérieure concernant Benito Mussolini et dénonce les carences militaires de la France. Il préconise ’ patience et courage ’ pour la cohabitation imposée avec les Allemands. Mais il ne croit pas en une victoire de Charles De Gaulle. En faisant un sondage auprès de son personnel, il se rend compte que celui - ci souhaite rentrer à Paris. Le Petit Parisien se déclare ’ pour le Maréchal ’, comme beaucoup à l’époque, pour pouvoir survivre, par défaitisme et par lâcheté, plus que par réelle conviction, selon la fille de Pierre Dupuy, Micheline Dupuy.
Pierre Dupuy cherche le moyen de sauver Le Petit Parisien. En acceptant de refaire paraître le journal à Paris, il ne sait pas encore qu’il causera la mort de celui - ci et le déshonneur de sa famille. Le 11 février 1941, Pierre Dupuy est congédié et les locaux du journal sont confisqués par les Allemands. Le Petit Parisien continue de paraître, mais n’a plus rien à voir avec ce qu’il était auparavant. Il devient un journal de propagande nazie, et est géré par d’autres journalistes, venus de différents journaux.
Le 17 août 1944, tous voient partir avec joie les gérants et les collaborateurs du ’ Petit Parisien collabo ’. Ils espèrent faire renaître le journal, mais le 21 août, les nouvelles autorités gouvernementales installent L’Humanité et Le Parisien libéré ( actuel Le Parisien ) dans les locaux de la Rue d’Enghien.
Le procès de Pierre Dupuy s’ouvre en 1949, devant un tribunal militaire. Ce dernier est alors malade, atteint par un zona ophtalmique avec des lésions qui lui défigurent le visage et l’empêchent de hocher la tête. Il est acquitté le 10 juillet 1951. Mais il lui faut attendre le 20 juillet 1954 pour redevenir le propriétaire du titre Le Petit Parisien... dont le nom est définitivement sali. Le Petit Parisien, malgré une tentative de relance, ne pourra s’en relever et disparaît.
( source : Wikipédia )
Les quatre numéros que nous vous proposons sont les suivants :
1908

N° 1.021 ( 30 août ).

1910

N° 1.106 ( 17 avril ).
N° 1.120 ( 24 juillet ).

1911

N° 1149 ( 12 février ).


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