En cet automne 1940, la bataille fait toujours rage dans le ciel d’Angleterre. Biggles, sur sa petite base de Rawlham est en permanence confronté à des problèmes d’effectif...

SQUADRON BIGGLES (Le bal des Spitfire 2)

 

Titre original : ’SPITFIRE PARADE’

BIGGLES ’Pilote de la R.A.F’

 

 

 

 

SYNOPSIS 

 

En cet automne 1940, la bataille fait toujours rage dans le ciel d’Angleterre. Biggles, sur sa petite base de Rawlham est en permanence confronté à des problèmes d’effectif...

 

(Repris de bdphile.info)

 

 

 

 

 

 

 

POSTFACE

 

 

Les héros de notre enfance vivent dans un univers sans chronologie dans lequel la toile de fond historique n’est que le prétexte à la vraisemblance de leurs aventures.

Les « Trois mousquetaires », « Ivanhoé », «Hornblower» serrent de près la vérité historique.

En BD, les grands héros classiques - Buck Danny et Prince Vaillant- sont immortels, évoluant dans un univers intemporel où les dates et les décennies se télescopent.

En Angleterre, Biggles a fait pendant plus d’un demi-siècle la joie des jeunes - et des moins jeunes !

Devenu symbole national du courage, de l’initiative, du désintéressement et de la chevalerie, il parcourt l’histoire et les années, toujours égal à lui-même ! Noble dans ses actes et ses motivations, Biggles peut avoir vingt ans en 1916 dans la Royal Flying Corps et vingt-cinq ans en 1940 dans la Royal Air Force - aucune invraisemblance, c’est la règle et la licence du genre.

Dans le « Bal des Spitfire » et sa suite « Squadron Biggles », il exprime l’héroïsme que le populaire prête aux pilotes de la RAF d’août 1940, sublimés par la légende. Les épisodes que vit Biggles, ainsi que ceux de l’escadrille, sont parfaitement vraisemblables, et cette vérité est renforcée par l’exceptionnelle qualité des dessins, de l’exactitude des avions, des manœuvres de combat et de la parfaite reconstitution du cadre.

Francis Bergèse nous a habitué, avec Buck Danny, à des dessins d’avions qui « volent » - et les artistes capables de le faire dans le monde se comptent sur les doigts d’une main !

Avec le « Bal des Spitfire », je suis plus que jamais « fan » inconditionnel de Francis Bergèse.

 

 

 

Pierre CLOSTERMANN

Grand Croix de la Légion d’Honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire

 

 

 

 

 

 

 

 

SUR LA SÉRIE ’BIGGLES’

 

Bien avant Buck Danny, bien avant Tanguy et Laverdure, il y eut Biggles ! Cette figure mythique de la littérature populaire, compagnon de rêves pour des générations d’adolescents, fut un personnage de roman dès les années trente, avant de voir ses exploits relatés en bandes dessinées. Créé par le Captain William Earl Johns, Biggles – diminutif de James Bigglesworth – est l’un des aviateurs de papier les plus fameux. En 1964, l’Unesco le citait même comme ’le héros le plus populaire de la littérature mondiale pour adolescents’.

Ses aventures, déclinées en plus de cent titres, survolent l’histoire du siècle, du premier conflit mondial à l’après-guerre de 39-45. Anecdote : Bob Morane, créé au début des années cinquante, fut lancé par l’éditeur Marabout avec l’espoir de déclencher le même engouement chez les jeunes lecteurs…

 

Biggles est chef d’escadrille de la R.A.F. (Royal Air Force). Il enchaîne les duels aériens, les missions délicates et les exploits en plein ciel. Ses premiers faits d’armes s’inspirent directement des souvenirs de son créateur, ancien pilote de chasse de la Première Guerre mondiale. Les titres sont évocateurs à souhait : Le Bal des Spitfire, Le Dernier Zeppelin, La Bataille des Malouines…

 

Après qu’il a connu plusieurs dessinateurs, le sort de Biggles fut confié à Francis Bergèse, dont le trait réaliste et la passion de l’aviation cadraient parfaitement avec la série. Avant que Bergèse décide de se consacrer uniquement à la reprise de Buck Danny, autre fameux aviateur créé dans les années quarante par le scénariste Charlier et le dessinateur Hubinon. Mais Biggles reste immortel : peu lui importe de savoir qui tient le crayon, dès lors qu’on lui donne deux ailes pour emmener le lecteur tout là-haut, au-dessus des nuages, là où le rêve et l’imaginaire ne connaissent pas de frontière…

 

(Écrit par Gilbert Jacques, trouvé sur amazon.fr)