| Finitions | Cartonné ( reliure à dos carré ) |
| État | Occasion état bon (coins légèrement écornés, voir photos) |
| Nb. de pages | 32 |
| Année d’édition | 1938 |
| Langue | Français |
| Format | 32.5 x 25 x 1.5 cm |
| Texte | A. de Montgon |
| Illustrations | M. Jeanjean |
| Editeur | HACHETTE |
Album publié sous le patronnage de l’aéroclub de France.
QUAND les pères des petits garçons d’aujourd’hui étaient eux-mêmes des petits garçons, tout le monde, depuis les plus ignorants des ignorants, voler. Si on en demandait la raison à un ignorant, il répondait : « parce que... » jusqu’aux plus savants des savants, affirmait que l’homme ne pourrait jamais Si on posait la question à un savant, il donnait les plus convaincantes des explications.
Et cependant, depuis que l’homme existe, son rêve le plus cher est de s’élever dans l’air par ses propres moyens. Un grand artiste, Léonard de Vinci, imagina une machine ailée dont les dessins nous sont conservés ; mais il ne passa jamais de la théorie à la pratique. D’autres s’enhardirent. L’un d’eux fut, au XVIIIe siècle, le marquis de Bacqueville, qui, s’élançant du toit d’une maison élevée, essaya de franchir la Seine, muni d’une sorte de cerf-volant; il se brisa une cuisse sur un bateau-lavoir. Puis ce furent les montgolfières et les ballons. Les hommes s’élevaient dans les airs, ils ne volaient pas.
En 1841, naquit à Muret, petite localité proche de Toulouse, un enfant qui se nommait Clément Ader. Bien doué pour le dessin et le calcul, il devint ingénieur des postes. Il collabora en cette qualité à l’installation des premières lignes téléphoniques, mais, dans la tête de ce paisible fonctionnaire, mûrissait une idée à laquelle il travaillait à ses moments perdus.
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