Cette photo provient de chez la même personne qui m'a cédé la photo de l'opérateur radio de la France Libre chargé de transmettre l'appel clandestin du Général de Gaulle du 18 Juin 1940. Voir cette annonce sur ebay. Le vendeur se souvenait seulement du prénom de ce voyou gestpiste, maquereau notoire : Max.

Une rafale de mitraillette administrée par un groupe de FFI avait mis fin à sa triste existence alors qu’il tentait de fuir la rue Lauriston en compagnie de deux complices, tous trois hommes de main de Bonny et Lafont.

 

Bonny et Lafont, auxiliaires de la Gestapo ont laissé le plus sinistre souvenir. Ils montent pour le compte de la Gestapo un groupe d'individus composé en majorité de criminels, d'escrocs et de souteneurs qu'ils ont fait libérer de prison.
L'équipe Bonny-Lafont voit graviter autour d'elle un monde étonnant de dévoyés, de désaxés et de prostituées de haut vol. Elle pratique le marché noir à grande échelle, le trafic d'or et de bijoux volés aux juifs. Elle procéde à de vastes pillages. Elle mène grande vie, dépensant sans compter ; elle a autour de soi une véritable cour.
Travaillant en liaison étroite avec la Gestapo, Bonny et Lafont font des locaux de la rue Lauriston et de la place des États-Unis de terribles lieux de souffrance. C'est Bonny qui oriente la bande vers la chasse aux résistants et aux maquisards. Il démantèle le réseau Défense de la France dont fait partie Geneviève de Gaulle, nièce du général, qu'il arrête.
L'équipe commet des meurtres crapuleux, pratique le chantage aux personnes traquées, fait défiler dans ses chambres de torture des dizaines de patriotes, s'occupe de lever des mercenaires pour combattre le maquis.
Grâce à la tactique qui consiste à « mouiller » les gens, à des générosités intéressées, à leur fortune, au bagout de Lafont et à la sympathie qu'il peuvent inspirer, les deux compères savent avoir des relations par­tout et même avec de hautes personnalités. Beaucoup, parmi elles, les fréquentent pour en obtenir des libérations d'amis. Car les truands interrompent pillages, tortures, meurtres, pour, de temps à autre, sauver quelque inculpé, rendre des services, ce qui en fait leur assure des tolérances ou des soutiens.