Lucien Coutaud

Gravure
 originale 1951
Non signée
Non numérotée
Format 31 x 24 cm
Bel état
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Lucien Coutaud est un peintre et graveur français, né le  à MeynesGard, mort à Paris, le  (à 72 ans), et inhumé, selon sa volonté, auprès de sa mère, dans le petit cimetière de Meynes.

Parallèlement à sa carrière de peintre, il a travaillé comme décorateur pour le théâtre, la danse et l'opéra et il a également eu une activité de cartonnier de tapisserie dans le contexte du renouveau de la tapisserie d'Aubusson.Lucien Coutaud naît dans un petit bourg du Gard, entre Nîmes et Beaucaire. Son père Adrien Antoine Coutaud est horloger-bijoutier à Nîmes. Sa mère Françoise Célestine Priad est d'une ancienne famille meynoise. Il passe son enfance et son adolescence à Nîmes, mis à part un court séjour à Marseille en 1917. Assez tôt, il manifeste un caractère inquiet, secret, angoissé, différent de ses camarades et conscient de sa différence ; c'est un homme tourmenté, complexé et généreux à la fois. Dès la fin de sa scolarité, et après avoir effectué un apprentissage d’horloger chez son père, il intègre, en 1920, l’école des beaux-arts de Nîmes, où professe le graveur Armand Coussens. La même année, il se prend de passion pour les corridas, confrontation suprême de la vie et de la mort, avec son ami Albert Dubout, dont les dessins humoristiques, mais également les illustrations et les affiches marqueront plusieurs générations.

En octobre 1924, à vingt ans, Coutaud monte à Paris. Il fréquente les académies de Montparnasse. Il y est accueilli par l’écrivain Marc Bernard. Ce jeune Nîmois s’intéresse aussi bien aux Primitifs du Louvre, qu’à ChiricoMax Ernst et Paul Klee. En 1925, il fait pendant ses vacances à Nîmes la connaissance d’André Fraigneau pour qui il illustre «Spectacles», son premier livre publié par Jo Fabre. Il est reçu à l’Ecole des Arts décoratifs. En 1926, sur les conseils d’André Salmon, il rencontre Charles Dullin qui lui demande de réaliser les décors et les costumes desOiseaux, la pièce d’Aristophane, adaptée par Bernard Zimmer, alors qu’il part vers la fin de l'année effectuer son service militaire, d'abord à Saint Cloud, puis à Mayence en Rhénanie.

En avril 1928, il est de retour à Paris et, en 1929, peint ses premières toiles importantes : «La bicyclette», «Femme et soldat», «Soldats arrêtant une espionne», «Jeune fille aux trois roues». Rose Adler s’intéresse à son travail.

En 1930, il réalise ses premières gravures, à la pointe sèche sur zinc : «Souvenir de Rhénanie», «Trois amazones», «La cycliste», «Le matin». Il entre en relation avec l'écrivain Jean Blanzat.

En 1931, la Galerie des Quatre Chemins, à Paris lui organise sa première exposition particulière. Il se lie d'amitié avec Jean-Louis Barrault qui fait ses débuts sur scène au Théâtre de l'Atelier.

En 1932, il travaille presque exclusivement à la gouache, peignant de nombreux bouquets de fleurs et de grandes compositions ésotériques. Décors et costumes pour «Le Château des Papes» d'André de Richaud mis en scène par Charles Dullin au Théâtre de l'Atelier. Décors pour «Vénus et Adonis» d'André Obey mis en scène par Michel Saint-Denis et représenté par la Compagnie des Quinze. Il s’'intéresse aux activités du groupe surréaliste, lit BretonSoupaultAragon... mais ne s'engage pas tenant à garder son indépendance.

En 1933, il réalise des cartons de sièges pour Marie Cuttoli1.

En 1934, il expose un ensemble de gouaches et dessins, du 9 au 22 mars, à la Galerie Vignon à Paris dirigée par Marie Cuttoli1.

En 1935, il entretient des relations amicales avec Jacques et Pierre Prévert ainsi qu'avec Jean Aurenche connu depuis 1929. Il rencontre Matisse et Picasso à Antibes. Pour une bibliophile, Madame Solvay, il illustre à la gouache «Les moralités légendaires» de Jules Laforgue. Marie Cuttoli1lui commande un important carton de tapisserie : «Paul et Virginie».

En 1936, il épouse le 7 avril Denise Bernollin, une artiste parisienne rencontrée six ans auparavant. La Galerie Jeanne Bucher-Myrbor lui organise en novembre une exposition particulière.

Début 1937, il s'installe 7 rue Antoine Chantin. Il exécute une grande peinture murale, «Le mythe de Proserpine», pour le Palais de la découverte (elle sera détruite en août 1944, lors des bombardements de Paris). Illustrations pour plusieurs plaquettes de poésie éditées par Guy Lévis Mano :

Il contribue par une illustration au cahier édité à l'occasion des représentations d’«Ubu enchaîné» mis en scène par Sylvain Itkine à la Comédie des Champs-Élysées.

En 1938, il crée pour Dullin, à l’Atelier, les décors et les costumes de Plutus, inspiré d’Aristophane. La même année, Jacques Copeau lui demande de réaliser le décor de Comme il vous plairade Shakerspeare, pour le Mai musical de Florence.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Coutaud poursuit son activité de cartonnier de tapisserie pour la Compagnie des Arts Français dirigée par Jacques Adnet, tout en se consacrant surtout à la peinture.

En 1941, il participe à l’exposition «Vingt jeunes peintres de tradition française» à la Galerie Braune et il crée pour Barrault les décors, accessoires et costumes de 800 mètres, d’André Obey, jouée au stade Roland-Garros.

En 1942, il réalise le carton de la tapisserie «Orphée et les muses» et à la fin de l’année, il s’installe au 26 rue des Plantes.

En 1943, il conçoit les décors et costumes du «Soulier de Satin» de Paul Claudel, mis en scène par Jean-Louis Barrault à la Comédie française. Il est, en 1944, l'un des membres fondateurs du Salon de mai.

En 1945, il expose une grande toile de 1944 au premier Salon de mai : «Les sept fers. Il crée les décors et les costumes du Poète, un ballet de Boris Kochno, monté au théâtre Sarah Bernhardt par Roland Petit. Il séjourne à Collioure durant l’été à l’invitation de Willy Mucha. Il présente au Salon d'Automne «En rase campagne, jeune porteuse de pain métamorphosée en chaise ».

En 1946 : exposition particulière début mai à la Galerie Roux-Hentschel à Paris. Nouveau séjour sur la côte catalane durant l'été. Il présente au Salon d'Automne une grande toile titrée «L'escalier de Mademoiselle Phèdre».

En 1947 : exposition particulière Galerie Bonaparte à Paris en janvier, et à la fin de l'année Galerie Jérôme à Bruxelles. Il illustre de quatre eaux-fortes « Rue de la Gaîté, Voyage en Bourgogne » de Robert Desnos aux éditions Les 13 Epis. Il rencontre Boris Vian qui lui dédiera par la suite un poème intitulé « Les isles ». Il se rend au mois d'août à Lacoste admirer et dessiner les ruines du château du Marquis de Sade.

En 1948, il signe les décors du ballet Jeux de printemps, mis en musique par Darius Milhaud à l’Opéra-Comique. Il passe l’été en Bretagne à Belle-Île-en-Mer. Il expose à la Galerie Maeght à Paris pour la présentation de «Ma Civilisation» de Gilbert Lely illustré de onze eaux-fortes réalisées l'année précédente. Alain Resnais tourne un film de court métrage sur son œuvre.

En 1949, il grave une importante eau-forte, «Jeune personne des environs de Joucas», pour la Guilde Internationale de la Gravure. Deuxième séjour à Belle-Ile. Décors et costumes pour «Elisabeth d'Angleterre» de Bruckner mis en scène par Jean-Louis Barrault au Théâtre Marigny.

En 1950, il peint les décors et les costumes des Éléments, un ballet de Serge Lifar présenté au Festival musical de Versailles. La même année, il illustre Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud, à la demande de la société Les Bibliophiles de France.

En 1951, il achève d’illustrer de sept eaux-fortes «Une Saison en Enfer» d'Arthur Rimbaud pour les Cent bibliophiles de France et Overseas Book-Lovers (New York). Il participe à de nombreuses expositions collectives : Tokyo, Londres, Buenos Aires, Sao Paulo. La Galerie Rive Gauche lui consacre une rétrospective du 31 mai au 19 juin. Il peint durant l'été sur les bords de la Loire des "Loirarbres" et des "Citarbres".

En 1952, il participe à Sarrebruck à l'exposition «Peinture Surréaliste en Europe» organisée par Edgar Jené4. Un séjour à Trouville durant l'été lui fait découvrir la Manche. Il en rapporte de nombreuses gouaches.

En 1953, une rétrospective lui est consacrée au Musée d'Art Moderne de Kamakura au Japon. il réalise les décors et costumes de «Médée» de Cherubini, interprétée par Maria Callas, mise en scène par André Barsacq, au Mai musical de Florence. Au retour de Florence, il séjourne àVenise au Palais Polignac. Il participation à l'exposition «Art Fantastique» organisée à Ostende. Premier séjour durant l'été dans sa résidence normande, proche de Villerville, face à l'estuaire de la Seine : le «Cheval de Brique». Ce lieu sera désormais sa principale source d'inspiration.

En 1954, il compose «Aqua», un carton de tapisserie pour la Chambre Syndicale de la Sidérurgie Française. Il participe toujours à de très nombreuses expositions. Il présente en particulier neuf toiles à la section Art Fantastique de la Biennale de Venise. Il peint plusieurs toiles importantes : «Eroticomagie», «Plage de l'Eroticomagie», «Corrida Eroticomagique» qui sera acquise par la Vicomtesse Marie-Laure de Noailles, «Eroticomarine».

En 1955, il réalise des décors et costumes pour «Protée» de Paul Claudel. Exposition Galerie Sagittarius à New York. Décors et costumes pour «Jeanne d'Arc» de Charles Péguy à la Comédie-Française.

En 1956, «Paysage taurin» exposé au Salon de mai est acquis par le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Il illustre de quatorze eaux-fortes «Le Taureau blanc» de Voltaire pour Les Bibliophiles Comtois.

En 1957, il continue à peindre de nombreuses scènes taurines et tauromachies. Le «Château Fadaise», puis les poissons et les navires composés de corps entremêlés apparaissent dans ses oeuvres.

En 1958, reprise du «Soulier de Satin» de Paul Claudel par Jean-Louis Barrault au Théâtre du Palais Royal pour laquelle il recompose les décors et les costumes. Il peint le 5 novembre le premier ange dédié aux Cathares.

En 1959, la Galerie David et Garnier lui consacre une exposition particulière, essentiellement sur le thème des femmes-fleurs, personnages composés de pensées et d'iris.

En 1960, il peint les cartons de trois grandes tapisseries «Jardins exotiques» pour le Paquebot France. Décors et costumes pour «La guerre de Troie n'aura pas lieu» de Jean Giraudoux. Il se rend à Moscou et Leningrad pour la présentation de la pièce. Premier catalogue de son œuvre gravé et lithographié avec une préface de Jean Adhémar aux éditions Pierre Cailler à Genève. Après un séjour à Montauban, se rend à Montségur et en d'autres hauts lieux cathares.

En 1961, il présente au Salon de mai «Taureaumagie cathare». Exposition particulière au Musée d'Oberhausen. Le village de Sauve, ses fourches et le château de Roquevaire entrent dans sa peinture.

En 1962, exposition particulière en février Galerie André Weil où figurent des «Faucheurs de vagues» et de «Belles demoiselles de mer». Rétrospective en mai - juin au Musée Galliera avec Félix Labisse et Robert Couturier. Il dessine l'épée d'académicien de Jean Guéhenno.

En 1963, il se rend au Japon où il expose à la Galerie Nichido de Tokyo un ensemble de peintures et gouaches de 1957 à 1963, exposition présentée ensuite à Osaka et Nagoya. En octobre, reprise du «Soulier de Satin» par Jean-Louis Barrault à l'Odéon-Théâtre de France pour laquelle il recompose à nouveau entièrement les décors.

En 1964, il participe à l'exposition «Le Surréalisme. Sources, histoire, affinités» à la Galerie Charpentier à Paris. Il invente les «Nîmois» et les «Nîmoises», personnages souvent composés d'architectures. Une monographie lui est consacrée par Pierre Mazars aux éditions Pierre Cailler. Il est nommé en octobre professeur chef d'Atelier de gravure à l'eau-forte à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, poste qu'il occupera jusqu'en 1975.

En 1965, rétrospective du 3 juillet au 30 septembre au Château-Musée de Cagnes-sur-Mer. Il continue à peindre des «Nîmoises» et compose aussi des «Normandes» et des «Damarbres». Se prend d'intérêt pour le mystère des Templiers.

En 1966, il s'installe en novembre, 8 rue Garancière, à proximité de la place Saint-Sulpice.

En 1967, le Grand Prix de Peinture de la Ville de Paris lui est attribué pour «Pigeon du 25 juillet» de 1966. Il voyage à Cuba en juillet avec les peintres du Salon de mai. En 1968, il participe en juillet à l'exposition «Trésors du Surréalisme» au casino de Knokke-le-Zoute. Il peint de nombreuses compositions sur le thème des mains et des oreilles.

En 1969, il découvre au début de l'année l'Ile de Jersey et ses cygnes. Importante rétrospective de ses œuvres du 27 juin au 30 septembre au Musée Ingres à Montauban. Exposition Galerie Goyert à Cologne du 6 novembre au 6 décembre. En 1970, il compose des roches, des maisons, des monuments faits de corps accumulés.

En 1971, il réalise un frontispice pour «Château où Dieu est un Autre» de René Nelli aux éditions Fata Morgana. Le «Voyage dans la Lune» de Cyrano de Bergerac qu'il illustre de vingt eaux-fortes est édité par le Club du Livre. Il peint en juillet une toile importante : «Elles cherchent le crépuscule». À la fin de l'année le Grand Prix de l'Institut des Beaux-Arts lui est décerné.

En 1972, décors et costumes pour «Socrate» d'Erik Satie à l'Opéra de Marseille. Décors et costumes pour la «Quatrième Journée du Soulier de Satin» (ou «Sous le vent des Iles Baléares») représentée en octobre au Théâtre d'Orsay par la Compagnie Renaud-Barrault.

En 1973 : exposition du 26 janvier au 24 février d'un ensemble de gouaches et gravures à la Galerie Dantesca de Turin. Il peint plusieurs toiles sur le thème des «dormeuses marines».

Il meurt à Paris à 72 ans.

  • 1931 : Galerie des Quatre Chemins, Paris
  • 1932 : Galerie Gimpel, Paris
  • 1934 : Galerie Vignon, Paris
  • 1936 : Galerie Jeanne Bucher-Myrbor, Paris
  • 1946 : Galerie Roux-Hentschel, Paris
  • 1947
    • Galerie Bonaparte, Paris
    • Galerie Jérôme, Bruxelles
  • 1948 : Galerie Maeght, Paris
  • 1951 : Galerie Rive Gauche, Paris
  • 1952
    • Guilde Internationale de la Gravure, Genève
    • Galerie La Sirène, Bruxelles
    • Galerie Moderne, Stockholm
  • 1953
    • Musée d'Art Moderne, Kamakura
    • Bridge Stone Gallery, Tokyo
  • 1954 :
    • Galerie des Quatre Vents, Caracas
    • Galerie Marcel Guiot, Paris
  • 1955 : Sagittarius Gallery, New York
  • 1959 : Galerie David et Garnier, Paris
  • 1960
    • Galerie Sagot-Le Garrec, Paris
    • Galerie Chappe-Lautier, Toulouse
  • 1961 : Stadtische : Galerie Schloss, Oberhausen
  • 1962 :
    • Galerie André Weil, Paris
    • Musée Galliera, Paris
    • Galerie Aktuaryus, Strasbourg
  • 1963 : Galerie Nichido, Tokyo, Osaka, Nagoya
  • 1964 : Galerie Sagot-Le Garrec, Paris
  • 1965 :
    • Galerie Chappe-Lautier, Toulouse
    • Rétrospective Château-Musée de Cagnes-sur-Mer
  • 1967 : Galerie Lucie Weill, Paris
  • 1969 :
    • Rétrospective Musée Ingres, Montauban
    • Galerie Goyert, Cologne
  • 1972 : La Galerie, Nîmes
  • 1973 : Galerie Dantesca, Turin
  • 1974 : Galerie Françoise Tournié, Paris
  • 1975 : Galerie 3 + 2, Paris
  • 1976 :
    • Galerie Saint-Michel, Luxembourg
    • Galerie des Grands Augustins, Paris
  • 1980 : Galerie Sagot-Le Garrec, Paris
  • 1985 : Galerie Isy Brachot, Bruxelles
  • 1986 : Galerie Isy Brachot, Paris
  • 1988 : « Lucien Coutaud – Œuvre tissé », musée départemental de la tapisserie d'Aubusson
  • 1989 :
    • « Lucien Coutaud - Gravures et dessins dans les collections des musées de la ville de Nîmes », musée du Vieux Nîmes
    • Rétrospective Drouot-Montaigne, Paris
  • 1992 : Galerie Barès, Paris
  • 1994 : Rétrospective Centre Georges Pompidou et Hôtel de Ville, Anglet
  • 1997 :
    • « Lucien Coutaud et le monde des lettres », bibliothèque de Nîmes - Carré d’Art, Nîmes
    • « Lucien Coutaud - Les années métaphysiques », Galerie Marion Meyer, Paris
  • 1999 : Rétrospective musée des beaux-arts, Menton
  • 2001 : « Lucien Coutaud - Les années du Cheval de Brique », Galerie Minsky, Paris
  • 2004 :
    • « Lucien Coutaud décorateur », Musée départemental de la tapisserie d'Aubusson
    • « Lucien Coutaud peintre de l’Estuaire », Galerie Boudin, Honfleur
    • « Lucien Coutaud, scénographe de l’insolite et du merveilleux », Musée de l’Opéra, Paris
    • « Hommage à Lucien Coutaud », Galerie des Modernes, Le Louvre des Antiquaires, Paris
    • « Lucien Coutaud et la Peinture », Le musée des beaux-arts hors les murs, école des beaux-arts, Nîmes
    • « Lucien Coutaud et le Théâtre », musée du Vieux Nîmes, Nîmes
  • 2006 : Galerie Barès, Paris
  • 2007 : « Lucien Coutaud - Un rêve surréaliste », Galerie Les Yeux Fertiles, Paris
  • 2009 : « Lucien Coutaud », Galerie Pour Que l’Esprit Vive, Paris
  • 2010 : « Lucien Coutaud - Rêveries normandes entre Honfleur et Deauville », Galerie Broomhead Junker , Deauville
  • 2011 :
    • « Lucien Coutaud - Les Tissages du Rêve », Galerie Les Yeux Fertiles et Galerie Plaisance, Paris
    • « Lucien Coutaud - Dessins des années 1930 », Galerie Broomhead Junker , Deauville