(Précision: les photos-portraits, blasons ou marques noires voir rouges de traduction en "français moderne"

 inscrites sur document d´origine sont un montage réalisé grâce à "PAINT"  ou "PICASSA" venant de recherches sur la généalogie 

des personnages concernés, sauf mention contraire)


"29collections" le Site à déccouvrir, cliquez sur ce lien: https://thierryrodriguez5.wix.com/29collections#

 Référence: E-9/24

. Période: Consulat (1799 à 1804)

. Régents: BONAPARTE, SIEYES, DUCOS puis en 1802 seul: BONAPARTE 1° Consul


+ Lettre de NIMES pour AVIGNON le 15.02.1802.

+ Ce pli est écrit par "MARTIN Labrune" représentante de la Noble famille MARTIN de Montélimar du Dauphiné à sa cousine "DE THOMAS  DE THOMAS DE ST-LAURENT Gabrielle née DE DIGOINE (1767-1836)" Chanoinesse comtesse,  femme de l'illustre Contre-amiral Jean-Joseph DE THOMAS DE ST-LAURENT (1762-1835) Officier de l'Armada du Comte d'Estaing (Amiral de France), ayant participé au combat lors de la Campagne aux Amériques période 1778 à 1781, nombreuses batailles dont "Newport" ou le fameux "Siège de Savannah";  DE THOMAS DE ST-LAURENT sera aussi un des Officier de l'Amiral SUFFREN lors des Opérations aux Indes par la suite...Cet homme appartient à la noble famille "DE THOMAS DE ST-LAURENT" d'origine d'Avignon ("DE THOMAS" au fondement à Apt depuis le XI° siècle).
+ Ce pli concerne le décès de "Claude-Paul DE DIGOINE Chevalier de St-Louis" père de "Gabrielle DE THOMAS DE ST-LAURENT" née De Digoine (1767-1836)" (elle était mariée depuis 1794 à Avignon au Contre-amiral).
+ A savoir, Historiquement, DE THOMAS DE ST-LAURENT & le Marquis DE LA FAYETTE: sous les ordres de George WASHINGTON Commandant en Chef, ce denier en août 1778, donne ordre d'attaquer l'ennemi anglais de façon simultané à LA FAYETTE (& GREENE) par la terre et à l'escadre du Comte d'ESTAING -avec DE THOMAS DE ST-LAURENT- (arrivée dans la baie de La Delaware le 8.07.1778) à Newport dans le Rhode Island, principale base britannique dans le Nord. D'ESTAING refusera mais ira mettre ses navires à Boston après avoir subi une tempête pour réparation mais il est mal accueilli, comme une sorte de déserteur , c'est la colère dans la ville...LA FAYETTE (encore en Héros) sera envoyé pour calmer la foule, rendu nécessaire par le départ de d'ESTAING et de son armada.


+ Concernant son Illustre mari:


" Jean-Joseph DE THOMAS DE ST-LAURENT (1762-1835)"

Comte, Seigneur de la Bastide d'Engras et autres lieux, Officier de  marine, 

Contre-amiral (honoraire),

participation active à la GUERRE D'INDEPENDANCE DES ETATS-UNIS 1775-1783, GUERRES DE LA REVOLUTION & DE L'EMPIRE.

Famille de Thomas

Origines & Famille:

Issu d'une branche de l'illustre maison de Thomas de La Garde et fils de Georges Joseph Nicolas de Thomas (1737 en Avignon - 1787 à Paris), appelé « Monsieur de La Bastide », seigneur de Saint Laurent La Vernède et de la Bastide d’Engras (1780), habitant Paris, entre 1761 et 1780, puis Uzès et le château de la Bastide d’Engras. Son père est ami de Jean André de Vassal (1738 - 1795), receveur général des finances du Languedoc. Il fait un mariage d’amour en épousant, le , à la Nonciature de Paris, à Jeanne Louise de Cabanne de Saint-Alban (1743 -  à Lyon). La dot de Mlle de Saint-Alban est de 100 000 livres. Fille de Louis de Cabanne (+ 1770), sieur de Saint-Alban, écuyer, maréchal général des logis du régiment des gardes françaises, régiment de la maison du roi (grade équivalent à celui de lieutenant colonel de cavalerie, charge obtenue à la demande du duc de Gramont, colonel du régiment), marié en 1731 à Saint-Étienne, à Jeanne Duchon (+ 1770).

Petit-fils de Joseph de Thomas (1695 + 1780), « Monsieur de Saint Laurent », comte palatin (1739), seigneur de Saint Laurent La Vernède (1745) et de la Bastide d’Engras (1746), docteur es droits (1714, sic), professeur agrégé es droit canon et avocat aux cours d’Avignon. Il détient la charge de vice-gérant du Comtat et de président de la chambre apostolique d’Avignon (1725), deux fois élu Primicier de l’Université d’Avignon (1749 et 1761), marié à Uzès, en 1729, à Anne (de) Trinquelague (1700 + 1783),

Neveu, par sa mère d'Alexandre Louis Cassier de Bellegarde (1723 + ap. 1792), maréchal de camp (1788), inspecteur général de l’artillerie (1791), émigré à l’armée des Princes (1792), puis en Russie.

Frère aîné de Louis Joseph de Thomas (1763 + 1842), « chevalier de La Bastide », capitaine de frégate et chevalier de Saint-Louis.

Service dans la marine royale (1777-1792): GUERRE D'INDEPENDANCE DES ETATS-UNIS de 1778 à 1781

Garde de la marine à Toulon, il devient aspirant de marine à 15 ans en 1777 et participe à la Campagne d’Amérique (1778-1781). Garde de la marine, il est embarqué sur le vaisseau le Marseillois (1778), de 74 canons, dans l’escadre du Comte d’Estaing qui affronte un vaisseau anglais le  en face de Newport.

Il participe au Combat de la Grenade et au siège de Savannah (-1779), il est promu enseigne de vaisseau à moins de 18 ans, le .

En , le Marseillois et le Zélé (commandés par le bailli de Suffren) appareillent ensemble de Brest pour une campagne dans l’Atlantique. Le , les deux vaisseaux sont engagés dans un combat à l’ouest du cap Saint-Vincent. En 1780, Saint-Laurent embarque à bord du Hardy, vaisseau de 64 canons, envoyé à Cadix, puis il passe ensuite sur L'Actif, participant à la Campagne des Indes (1781-1786). À la fin de l’année 1781, il embarque sur le Fendant, 74 canons, qui porte le pavillon du chevalier de Peynier, brigadier des armées navales. Le second du navire est le comte de Rosily, lieutenant de vaisseau.

M. de Peynier s’est vu confier le commandement d’une division navale destinée à l’escadre des Indes. Cette division est composée de trois vaisseaux - le Fendant, l’Argonaute et le Hardi - et d’une frégate, la Cléopâtre. Le Fendant n’a que quelques mois de campagnes à son actif, au Sénégal puis aux Amériques.

 La bataille de la Grenade.

Brest-Le Cap-île de France-Ceylan : traversée interminable et épidémie meurtrière (février 1782-mars 1783)

Le , la division du chevalier de Peynier appareille de Brest pour les Indes ; elle doit faire route via le cap de Bonne-Espérance – port néerlandais - puis l’Isle de France et y relâcher. La mission de M. de Peynier est double : aller renforcer l’escadre du bailli du Suffren et, en se rendant aux Indes, escorter un important convoi de troupes, munitions et approvisionnements nécessaires à une nouvelle campagne. Ce convoi doit encore s’augmenter après l’escale à l’Isle de France, où Peynier devra prendre en charge les troupes du vieux général de Bussy, destiné à commander les forces terrestres des Indes.

Le , la division navale du chevalier de Peynier atteint le Cap, mais se trouve forcée d’y séjourner plus longtemps que prévu, du fait du mauvais état du vaisseau Le Hardi, mais surtout de la santé dégradée des équipages et de la troupe, victimes d’une redoutable épidémie.

Or, ces renforts sont attendus avec impatience par Suffren auquel les moyens manquent pour lancer une offensive contre les britanniques sur la côte de Coromandel et dégager de façon décisive les environs de Pondichéry et Gondelour. En , la division navale du chevalier de Peynier a atteint l’Isle de France et opéré sa jonction avec le général de Bussy. Ce dernier tarde à embarquer ses troupes, attendant la fin de l’affreuse épidémie qui décime marins et soldats du convoi.

Enfin, le , la division navale du chevalier de Peynier, escortant un convoi de trente-deux navires - portant 2 500 soldats -, appareille de Port-Louis et fait route pour rejoindre Suffren. La division est précédée de « la Cléopâtre », chargée d’éclairer la force. Le , le chevalier de Peynier envoie la frégate vers Sumatra, pour confirmer que Suffren s’y trouve effectivement. Apprenant que le bailli a appareillé d’Achem depuis six semaines pour rejoindre Trinquemalay, aux Indes, M. de Peynier assemble ses capitaines et se décide à faire voile pour Trinquemalay, sans relâcher à Achem.

(suite)....Le parcourt militaire de cet Illustre Contre-amiral est très long, très nombreuses "Campagnes navales XVIII°-XIX°" voici le lien sur sa vie à recopier dans navigateur google: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Thomas_de_Saint-Laurent

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La guerre d'indépendance des États-Unis (en anglais : American War of Independence), également désignée aux États-Unis comme la guerre de la révolution américaine (American Revolutionary War), qui oppose les Treize Colonies, un groupe de colonies frontalières d'Amérique du Nord, au royaume de Grande-Bretagne, de 1775 à 1783, est l'un des processus de la révolution américaine qui voit les États-Unis s'émanciper de l'Empire britannique et accéder à l'indépendance en fondant une république fédérale.

Description de cette image, également commentée ci-après Guerre d'Indépendance des Etats-Unis 1775-1783.

- voici le lien sur sa vie à recopier dans navigateur google: https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27ind%C3%A9pendance_des_%C3%89tats-Unis


Charles Henri d'Estaing Portrait du Comte d'ESTAING, Amiral de France, le "Chef" de DE THOMAS DE ST-LAURENT aux Amériques entre 1778 et 1781.

- voici le lien sur sa vie à recopier dans navigateur google: https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Henri_d'Estaing

Promu vice-amiral pendant la guerre d'indépendance américaine, il reçoit en 1778 le commandement d'une flotte envoyée en aide aux insurgents américains. Le 28 juin 1779 arrive à Fort-de-France un convoi apportant des approvisionnements et des renforts. Parmi ces navires le Fier Roderigue, armé par Beaumarchais ; un ancien navire de guerre qui séduit d'Estaing qui se permet de l'intégrer à son escadre. Il échoue devant Rhode Island et New York, remporte un demi-succès à la Grenade, où le commandant du Fier Roderigue perd la vie, et où le bateau devient inutilisable. Il échoue encore devant Savannah, où il est à nouveau blessé. Il rentre en France en 1780.

Populaire — et toujours bien en cour — malgré des résultats mitigés, il est employé en Espagne et dans l’Atlantique à la tête d'une escadre combinée franco-espagnole, qui ne joue cependant pas un rôle important. Deux ans après la fin de la guerre d'indépendance américaine, il obtient le gouvernement général de Touraine.


Pierre André de Suffren Portrait de SUFFREN, Vice-amiral.

- voici le lien sur sa vie à recopier dans navigateur google: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Andr%C3%A9_de_Suffren


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+ Concernant la famille DE DIGOINE ou DE DIGOINE du Palais:


Origines :
Digoine : cette maison considérable tire son nom de la baronnie de Digoine en Charollais et remonte à Liébaud qui épousa en 1040 une fille de la maison de Beaujeu.
Guillaume Digoine fut chevalier croisé en 1205 (blason présent "salle des croisades" à Versailles).


Digoine du Palais (Mis.) - Armoiries, blason, Etymologie et origine, nom de  famille, genealogie, ancêtres, histoire | Armorial.org


Gabrielle de Digoine, chanoinesse comtesse, elle était fille de Mademoiselle de Gueydon, jeune veuve du duc d’Uzès, qui, attendant Gabrielle, avait rapidement épousé le comte de Digoine. X 1795, Joseph Jean de Thomas (1762 † 1835), « chevalier de Saint Laurent », puis 3ème comte de Thomas de Saint Laurent (1787), écuyer, seigneur de Saint Laurent et de La Bastide (1787), campagnes d’Amérique (1778-1781) et des Indes (1781-1786), lieutenant de vaisseau à 24 ans (1786), 1788-1791, retiré du service à 30 ans et brièvement émigré (1792), capitaine de frégate et chevalier de Saint Louis à 52 ans (1814), capitaine de vaisseau à 53 ans (1815), commandant l’école des cadets de la marine à Toulon, retraité. Chevalier de la Légion d’honneur (1823). contre-amiral honoraire à 67 ans (1830).

Monsieur de Saint Laurent a laissé la réputation d’un gentilhomme accompli, excellent officier de marine, loyal et surtout adoré de sa famille, de ses grands parents à ses enfants, en passant par ses parents, frères et sœur. Madame de Saint Laurent, remarquable joueuse de harpe, était considérée par ses enfants comme ayant été une mauvaise et méchante mère.

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+ Marcophilie: verso/ lettre avec marque postale linéaire noire " 29 NISMES " (25 X 9 mm) période 1793 à 1806 +  taxe manuscrite de 2 décimes ; recto/ Cachet de cire à sec.


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Filigrane présent voir photo, à identifier.


Etat: bon dans l'ensemble.

Dimensions: 11,5 x 7 cm format lettre. 

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+ Liens concernant ce document: personnages, lieux, édifices...recopiez les liens dans navigateur google:

. sur "généalogie Gabrielle née DE DIGOINE & sa famille": https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=gabrielle&n=de+digoine&oc=2

. sur "Famille MARTIN -généalogie-": https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&m=N&v=martin

. sur "Famille MARTIN": https://www.genealogiesuisse.com/martin.htm

. sur "Association des anciens honneurs héréditaires": https://www.honneurshereditaires.net/index.php?view=article&id=138&catid=10

. sur "généalogie Comte DE THOMAS ST-LAURENT & sa famille": https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+thomas+de+saint+laurent&oc=0&p=jean+joseph

. sur "Tableau généalogique de cette famille depuis XVI° siècle": http://jean.gallian.free.fr/comm2/Images/genealog/thomas/p7a.pdf

. sur "Ecole navale: DE THOMAS ST-LAURENT": http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_dethomas_jean.htm

. sur "Tableau généalogique de cette famille après XIX° siècle": http://jean.gallian.free.fr/comm2/Images/genealog/thomas/p7b.pdf

. sur "Guerre d'Indépendance des Etats-Unis 1775-1783": https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'ind%C3%A9pendance_des_%C3%89tats-Unis

. sur "Origine de la famille DE THOMAS XI° siècle": http://jean.gallian.free.fr/comm2/t/thomas.html

. sur "Famille DE DIGOINE -genéalogie-": http://jean.gallian.free.fr/comm2/d/digoine.html

et aussi: https://www.calameo.com/books/000357550c4c306353c63

et aussi: https://fr.geneawiki.com/wiki/Famille_de_Digoine_du_Palais

                                                               Photo 2/8


Photo 4/8


Photo 8/8



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