MICHEL-HENRY (1928-2016)








Description :
Très belle huile sur isorel.

Signature : Signée en bas à droite.

Titre : Les Alpilles.

Date de création : Années 50.

Dimensions : 18 x 34 cm.

Condition :
Bon état.



Technical: Beautiful oil on Board.

Signature: Handsigned on lower right.

Title: Les Alpilles, Provence.

Date of creation: 50s.

Sizes: 7" x 13,5" in.

Condition:
Good condition.


Biographie :

MICHEL-HENRY est né en 1928 à Langres dans l'Est de la France. Il montra très tôt des dispositions enthousiastes pour la peinture et s'inscrivit à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts où il devint élève «massier» (chef d'atelier) à l'Atelier du Maître Chapelain-Midy.

Appartenant à l'école de Paris, comme Bernard Buffet ou Jean Carzou, il s'en distingue par la joie et la gaité qui habite ses toiles, tandis que ses contemporains et codisciples sont plus sombres et plus misérabilistes. Car il y a de la joie, de l'énergie, du bonheur chez MICHEL-HENRY ! Un plaisir à vivre, à peindre, à aimer, qui en en fera un artiste adulé dans le monde entier.
Il expose dans de très nombreuses galeries sur les quatre continents et sa signature est un label recherché et admiré. En 1967, il rassemble de précieuses lettres de noblesse en exposant à New-York, Palm-Beach, Beverly-Hill et Paris. Sa «pérode fleurie» lui garantit un succès à l’allure programmée aussi bien pour la présentation de ses réalisations, toujours attendues que par les récompenses qu’elles reçoivent. Après une percée rapide et spectaculaire sur le marché américain, c’est en Polynésie française qu’il découvre un décor que la nature semble avoir installlé spécialement pour lui. Puis c’est en Afrique qu’il réussit une nouvelle expérience en participant à une exposition à Abidjan. A partir de 1990, de nombreux voyages se succèdent en Asie et au Moyen-Orient. A l’exposition des peintres contemporains français de 1990 au Japon, il vend des huiles de grandes dimensions particulièrement remarquées et, à Tokyo en 1994, il jouira également d’une audience admirative. D’ailleurs, au Japon, un musée lui est personnellement consacré près de la ville de Sapporo, chose extrêment rare pour un artiste de son vivant. Il a pu suivre son installation confortable dans plus de quinze musées répartis dans le monde entier dont le Musée d’Art Moderne à Paris. C’est le couronnement d’une carrière marquée également par de nombreux prix, dont entre autres, celui de la Maison Descartes d’Amsterdam, de la Casa Velasquez en Espagne et la Médaille d’Argent de la Ville de Paris.
La France, reconnaissant en lui l’ambassadeur incontesté de ses beautés et de son bon goût, lui a décerné la Légion d’honneur en 1981.

« Lorsque MICHEL-HENRY prétend se limiter à jouer “le flûte” dans le concert de la peinture (...), il est néanmoins un instrumentiste de premier ordre, capable de jouer comme personne puisque la musique qu’il fait si bien avec ses brosses n’a pas sa pareille de par son originalité et la maîtrise technique qu’il apporte à son exécution qui enchante, sous tous les ciels, une élite cosmopolite à même d’établir le départ entre la vraie musique fort bien faite et le bastringue mal fichu. », Michel CIRY

« Le goût et la technique ici montent la garde sans marchander le plaisir. Aucun doute: pour MICHEL-HENRY l'œil est la glande qui jouit le plus. », Hervé BAZIN

« Voici que MICHEL-HENRY eut le courage d'être heureux, et de le dire. Il réapprit aux Français et aux Américains qu'il y a des fleurs dans les champs inventées par le Bon Dieu, et bonnes à cueillir, comme de jeunes paysannes sont bonnes à embrasser. », Edouard MAC-AVOY


Biography:

MICHEL-HENRY was born in 1928 in Langres in eastern France. He showed an enthusiastic disposition for painting very early on and enrolled at the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts where he became a “massier” student (head of workshop) at the Atelier du Maître Chapelain-Midy.
Belonging to the school of Paris, like Bernard Buffet or Jean Carzou, he is distinguished by the joy and gaiety that inhabits his paintings, while his contemporaries and co-disciples are darker and more miserable. Because there is joy, energy, happiness at MICHEL-HENRY! A pleasure to live, to paint, to love, which will make him an artist adored around the world.
He exhibits in many galleries on four continents and his signature is a sought-after and admired label. In 1967, he gathered precious letters of nobility by exhibiting in New-York, Palm-Beach, Beverly-Hill and Paris. Its "flowering period" guarantees it success at the scheduled pace both for the presentation of its achievements, always expected, and for the rewards they receive. After a rapid and spectacular breakthrough in the American market, it was in French Polynesia that he discovered a setting that nature seemed to have installed especially for him. Then it was in Africa that he succeeded in a new experience by participating in an exhibition in Abidjan. From 1990, many trips followed one another in Asia and the Middle East. At the 1990 Exhibition of Contemporary French Painters in Japan, he sold large-scale oils that were particularly notable, and in Tokyo in 1994 he also enjoyed an admiring audience. Moreover, in Japan, a museum is personally dedicated to him near the city of Sapporo, an extremely rare thing for an artist during his lifetime. He was able to follow his comfortable installation in more than fifteen museums around the world including the Museum of Modern Art in Paris. It is the crowning of a career also marked by numerous awards, including, among others, that of the Maison Descartes in Amsterdam, the Casa Velasquez in Spain and the Silver Medal of the City of Paris.
France, recognizing in him the undisputed ambassador of his beauty and good taste, awarded him the Legion of Honor in 1981.

When MICHEL-HENRY claims to limit himself to playing 'the flute' in the concert of the painting (...), he is nevertheless a first-rate instrumentalist, capable of playing like no one else since the music he does so well with his brushes have no equal for their originality and the technical mastery that they bring to their performance which enchants, under all skies, a cosmopolitan elite able to establish the departure between real music, very well done and the bastringue badly done." Michel CIRY


Taste and technique here stand guard without compromising on pleasure. No doubt: for MICHEL-HENRY the eye is the gland that enjoys the most." Hervé BAZIN

Here is that MICHEL-HENRY had the courage to be happy, and to say it. He reminded the French and Americans that there are flowers in the fields invented by God, and good to pick, just as young peasant women are good to kiss." Edouard MAC-AVOY




Années 1950, L’Alternative figurative ou la Jeune peinture :
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par l’expression d’interrogations existentielles, reflets de l’angoisse et des incertitudes d’une humanité qui découvre l’étendue de l’horreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante.
www.jeune-peinture.com

Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry ,Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch, Nouvelle Ecole de Paris.