Biographie :
André Bizette-Lindet, né en 1906 à Savenay et mort en 1998 à Sèvres est un sculpteur français.
Élève de Bouchard d'Injalbert à l’École nationale supérieure des
beaux-arts, Grand prix de Rome en 1930 avec sa sculpture le Lanceur de
javelot, André Bizette-Lindet a notamment réalisé les figures des
portes de bronze du Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 1937,
décoré le Pavillon Français lors de la Foire internationale de New York
1939-1940 et participé à la décoration de l’Ambassade de France à
Ottawa en 1938. Dans la seconde partie de sa carrière, il contribuera
au groupe de recherche Mur Vivant qui cherche à articuler la sculpture
à l’architecture contemporaine. Son œuvre, sculptée sur une grande
variété de matériaux (grès, granit, bronze, céramique...), est alors en
grande partie monumentale. En 1955, Il réalise le maître-autel de la
cathédrale de Rouen. C'est une table de marbre vert serpentine de la
vallée d'Aoste, reposant sur les symboles des évangélistes en plomb
doré. Désigné "peintre officiel de la marine", A. Bizette-Lindet est
l'auteur d'une des fresques en haut-relief (le Fezzan) ornant le
mémorial de la France combattante, sur le mont-Valérien, à Suresnes.
André Bizette-Lindet, qui a passé toute sa jeunesse au Mans (Sarthe) et
qui a été élève du lycée de garçons du Mans, a réalisé plusieurs
sculptures pour ette ville dans les années 1950-60 : le monument à la
mémoire du maréchal Leclerc (place Franklin Roosevelt), les 7 statues
de bronze doré représentant les arts, qui ornaient le théâtre
municipal, place des Jacobins,la sculpture ornant le collège
scientifique universitaire, rue Montbarbet.
Biography:
André Bizette-Lindet, born in 1906 in Savenay and died in 1998 in Sèvres is a French sculptor.
Pupil of Bouchard of Injalbert at the National School of Fine Arts,
Grand Prix of Rome in 1930 with his sculpture the Javelin thrower,
André Bizette-Lindet notably realized the figures of the bronze doors
of the Museum of Modern Art of the City of Paris in 1937, decorated the
French Pavilion at the New York International Fair 1939-1940 and
participated in the decoration of the Embassy of France in Ottawa in
1938. In the second part of his career, he will contribute to the Mur
Vivant research group that seeks to articulate sculpture with
contemporary architecture. His work, carved on a wide variety of
materials (sandstone, granite, bronze, ceramic ...), is then largely
monumental. In 1955, he realized the high altar of the cathedral of
Rouen.
| ![](https://i.ibb.co/Yp0wFYY/Bizette-Lindet-Andr-Photo-2.jpg)
|
It is a serpentine green marble table of the Aosta Valley, resting on the symbols of the gilt lead evangelists.
Designated "official painter of the navy", A. Bizette-Lindet is the
author of one of the frescoes in high relief (the Fezzan) adorning the
memorial of the fighting France, on Mount-Valerian, in Suresnes.
André Bizette-Lindet, who
spent all his youth at Le Mans (Sarthe) and who was a pupil of the
boys' school of Le Mans, made several sculptures for this city in the
years 1950-60: the monument in memory of Marshal Leclerc (Place
Franklin Roosevelt), the seven gilded bronze statues representing the
arts, which adorned the municipal theater, Place des Jacobins, the
sculpture adorning the university science college, rue Montbarbet.
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École de Paris d'après
Wikipédia
:
L'École de Paris est une notion qui désigne l'ensemble des
artistes étrangers arrivés avant les années 1920.
Précisions liminaires
L'expression générique « École de Paris » pose un problème
lorsqu’on l’utilise pour désigner un groupe d’artistes en
particulier. En réalité, elle ne fait référence à aucune
école ayant véritablement existé ; l’expression, qui a
fait l’objet d’emplois impropres, reste donc ambiguë et
mérite d'être explicitée.
Dans son Dictionnaire des peintres de l’École de Paris
(1993), Lydia Harambourg justifie l’emploi de l'expression
par la continuité qu’elle permet d’établir entre les
différentes phases de développement de l’art moderne de la
part d’artistes ayant eu Paris pour résidence. Son livre
ne présente pas une école ou un courant particulier, mais
vingt années de peinture à Paris :
« Le terme École de Paris sera gardé,
parce qu’aucun autre ne peut mieux désigner, en ces années
d’après-guerre, la suprématie de la capitale en matière
d’art. »
Dans cette acception, l’École de Paris rassemble les
artistes ayant contribué à faire de Paris le foyer de la
création artistique jusque dans les années 1960.
On distingue en général trois grandes périodes de mutation
dans le paysage artistique parisien au XXe siècle, chacune
étant la manifestation d’un renouveau de la précédente. La
première période va de 1900 aux années 1920, la deuxième
couvre l’entre-deux-guerres et la dernière désigne
l’après-Seconde Guerre mondiale.
Chronologie :
1900-1920
C'est le 27 janvier 1925 qu'André Warnod utilise
l'expression « École de Paris » pour la première fois, et
ce dans un article de la revue littéraire Comœdia (fondée
par Gaston de Pawlowski en 1907). Il désigne ainsi
l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du XXe
siècle dans la capitale à la recherche de conditions
favorables à leur art. De 1900 à la Première Guerre
mondiale, Paris a vu en effet l'afflux d'artistes, souvent
d'Europe centrale, qui se fixent essentiellement à
Montparnasse. Parmi eux Marc Chagall, Pablo Picasso,
Pascin, Amadeo Modigliani et Tsugouharu Foujita pour ne citer
que les plus célèbres. L'expression « École de Paris » a
donc acquis, à ce moment-là, un sens propre et communément
admis.
![](https://i.ibb.co/h1xTQGS/PICASSO-Pablo-Photo.jpg)
Pablo
Picasso
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Nombreux sont les peintres juifs de
l’École de Paris. Ces artistes viennent de l’Est :
Russie, Pologne, Allemagne, Bulgarie,
Tchécoslovaquie, Roumanie, Hongrie. Ils ont été
familiarisés avec les grands maîtres français du
XIXe siècle et connaissent les impressionnistes
par l’intermédiaire de leurs professeurs comme
Józef Pankiewicz à Cracovie, Ilia Répine à Saint
Pétersbourg, Adolf Fényes, Isaac Perlmutter à
Budapest et Lovis Corinth à Berlin. Âgés d’une
vingtaine d’années pour la plupart, ils ont été
des acteurs de l’émancipation juive, et
participent au mouvement de réveil social et
intellectuel en Europe qui se caractérise par la
perte du religieux et l’engagement politique, et
se trouvent en coïncidence avec le contexte
cosmopolite des grandes capitales de l’époque,
Vienne, Berlin et surtout Paris. D'après l'étude
de Nadine Nieszawer (Peintres juifs à Paris
1905-1939), ils seront plus de cinq cent peintres
dans le Paris de l'entre-deux-guerres, formant un
réseau d'amitié et, de proche en proche, se
connaissant tous.
Les artistes juifs de l'École de Paris.
La guerre de 1914-1918 aura tôt fait de les
disperser, renvoyant en Allemagne Rudolf Levy
(de), Walter Bondy (de) et Otto Freundlich.
Léopold Gottlieb part rejoindre en Pologne l'armée
du maréchal Pilsudski. Marc Chagall, Emmanuel
Mané-Katz, Savely Schleifer retournent en Russie.
Nombreux sont ceux qui se portent
volontaires dans l'armée française : Kisling est
reformé en 1915, après une blessure ; Louis
Marcoussis, ami d'Apollinaire, sera décoré ; quant
à Simon Mondzain, il gardera l'uniforme jusqu'en
juillet 1918. Certains, réformés pour raisons de
santé, comme Modigliani et Soutine, se portent
alors volontaires pour des corvées. Pascin part
pour Londres afin d'échapper au service dans
l'armée bulgare.
Pendant les années de guerre, les artistes
restés à Paris sans pension ni aide se
solidarisent. À partir de 1915, Marie Vassilieff
tiendra une cantine artistique dans son atelier
situé dans l'impasse du 21 de l'avenue du Maine,
qui ne désemplit pas durant toute la guerre. On y
parle toutes les langues.
|
La Première Guerre mondiale marque l'entrée des
peintres juifs de Montparnasse sur la scène parisienne. En
décembre 1915, Germaine Bongard, sœur du couturier Paul
Poiret, parraine une série d'expositions dans sa boutique
de la rue de Penthièvre.
Les artistes juifs de l'École de Paris.
La guerre de
1914-1918 aura tôt fait de les disperser,
renvoyant en Allemagne Rudolf Levy (de), Walter
Bondy (de) et Otto Freundlich. Léopold Gottlieb
part rejoindre en Pologne l'armée du maréchal
Pilsudski. Marc Chagall, Emmanuel Mané-Katz,
Savely Schleifer retournent en Russie.
Nombreux sont ceux qui se portent volontaires
dans l'armée française : Kisling est reformé en
1915, après une blessure ; Louis Marcoussis, ami
d'Apollinaire, sera décoré ; quant à Simon
Mondzain, il gardera l'uniforme jusqu'en juillet
1918. Certains, réformés pour raisons de santé,
comme Modigliani et Soutine, se portent alors
volontaires pour des corvées. Pascin part pour
Londres afin d'échapper au service dans l'armée
bulgare.
Pendant les années de guerre, les artistes restés
à Paris sans pension ni aide se solidarisent. À
partir de 1915, Marie Vassilieff tiendra une
cantine artistique dans son atelier situé dans
l'impasse du 21 de l'avenue du Maine, qui ne
désemplit pas durant toute la guerre. On y parle
toutes les langues.
La Première Guerre mondiale marque l'entrée des
peintres juifs de Montparnasse sur la scène
parisienne. En décembre 1915, Germaine Bongard,
sœur du couturier Paul Poiret, parraine une série
d'expositions dans sa boutique de la rue de
Penthièvre.
La première présente des tableaux de Modigliani,
des tableaux de Kisling, qui voisinent avec des
tableaux de Picasso, des tableaux de Fernand
Léger, d'Henri Matisse et d'André Derain.
Ces peintres se défont peu à peu de la position de
marginaux qui était la leur. Le retour du front
leur procure un « certificat de bonne conduite »,
des perspectives s'ouvrent alors.
Léopold Zborowski organise le 3 décembre 1917 la
première exposition personnelle de Modigliani, à
la galerie B. Weill, et pour la préface du
catalogue, Blaise Cendrars écrit un poème.
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![](https://i.ibb.co/FhXZsrG/BLONDEL-Andr-BLONDER-Sasza-1909-1949-Portrait-1.jpg)
André
BLONDEL
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L'Entre-deux-guerres
Trois étapes d'immigration des artistes de l'École de
Paris
Eugene Zak quitte Varsovie pour Paris dès 1900, Mela Muter
en 1901, Jacques Gotko arrive d'Odessa en 1905 et Adolphe
Feder d'Ukraine en 1908, la même année que l'Allemand Otto
Freundlich. Samuel Granowsky arrive en 1909, tout comme
Maurice Mendjizki, qui vient de Łódź. Quittant la Russie,
Marc Chagall passe d'abord, à partir de 1910, quatre
années à Paris. Istvan Farkas arrive de Budapest en 1912,
Emmanuel Mané-Katz d'Ukraine en 1913...
Ceux qui se sont installés entre 1900 et 1912 ont eu le
temps de mettre en place le réseau d'amitiés et de
relations nécessaires à leur essor. D'autres peintres leur
succèdent, fascinés par Montparnasse.
Les rejoignent bientôt : Vladimir Naïditch de Moscou en
1920, Zygmunt Landau de Pologne en 1920, Alexandre Fasini
d'Ukraine en 1922. Le Russe Ossip Lubitch arrive en 1923,
le Biélorusse Isaac Antcher en 1924, la Polonaise Esther
Carp en 1925. Issachar Ryback arrive d'Ukraine en 1926,
Abraham Iris (dit Antoine Irisse) arrive de Bessarabie en
1926, Jacob Macznik de Pologne en 1928. Quant au prince
russe, le peintre Alexis Arapoff, né à Saint-Pétersbourg,
il a fui l'URSS, en 1924, avec une troupe de théâtre.
L'Entre-deux-guerres connaît donc l'arrivée d'autres
artistes (russes notamment, comme André Lanskoy, Serge
Poliakoff, Alexandre Garbell, etc.) et voit l'émergence de
nouvelles tendances stylistiques, telle l'abstraction,
ainsi que l'importance de la couleur en peinture.
![](https://i.ibb.co/dMgPLrG/POLIAKOFF-Serge.jpg)
Serge POLIAKOFF
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Dès l'accession d'Hitler au pouvoir
en 1933, les peintres fuient l'Allemagne nazie :
le Lituanien Moses Bagel, Jésékiel Kirszenbaum et
Jacob Markiel arrivent à Paris. En Pologne, Sam
Ringer, après avoir été forcé de travailler à la
construction du camp d'Auschwitz, fut déporté
successivement dans neuf camps différents et finit
par venir à Paris en 1947 pour entrer aux
Beaux-Arts.
Montparnasse remplace Montmartre. À Montparnasse,
pendant vingt ans, sous le manteau ou sous les
tables des terrasses de La Rotonde, du Dôme, de la
Coupole, des trafiquants achètent et vendent des
tableaux de Derain, des tableaux d'Utrillo, des
tableaux de Modigliani ou de Picasso échappés par
miracle du carton des peintres.
En effet, les trois principaux cafés de l'École de
Paris sont le Dôme, la Rotonde et la Coupole. Plus
excentré à Puteaux on trouve le restaurant de
Camille Renault dit "Big Boy".
Le Dôme a été créé en 1898 et c'est vers 1903 que
les peintres juifs de langue germanique, Walter
Bondy, Rudolf Levy (de), Béla Czobel, Jules
Pascin, Reszo Balint… en font leur lieu de
prédilection selon la tradition des cafés
munichois. Ils y retrouvent les marchands de
tableaux Alfred Flechtheim (de), Henir Bing...
D'autres groupes se composent de peintres
hollandais et scandinaves.
La Rotonde est un établissement ancien, pris en
main par Victor Libion en 1911. Cet homme très
généreux envers les peintres accueille peintres et
parfois homme de ménage en échange de
consommations, mais aussi Michel Larionov,
Nathalie Gontcharova, Adolphe Feder. Des
difficultés financières obligent Libion à vendre
La Rotonde en 1920. Au même titre que les
marchands de tableaux, cet homme a largement
contribué à l'éclosion de cette vie grâce à son
attitude et à sa sensibilité. |
On raconte qu'André Salmon pendant des années a fait
campagne pour que la statue de Balzac, boulevard Raspail,
soit remplacée par celle de Libion.
La Coupole est inaugurée en décembre 1927 par les artistes
gérants du Dôme Fraux et Laffont. Une trentaine de
peintres ont décoré les piliers et les murs avec des
tableaux peints directement sur le béton : Fernand Léger,
Marie Vassilieff, David Seifert, Nathan Grunsweigh,
Georges Kars, Othon Friesz…
La Seconde Guerre mondiale
Un groupe de peintres, qui entreprennent d'exposer sous
l'Occupation, est rassemblé par l'exposition Vingt jeunes
peintres de tradition française, organisée en 1941 par
Jean Bazaine et l'éditeur André Lejard. L'intitulé de
l'exposition masque en réalité la démonstration d’une
peinture non conforme à l'idéologie nazie de l'art
dégénéré.
« Tous ces peintres, d'âge et de
tendance très divers, se trouvèrent d'accord sur
la résistance nécessaire de la peinture. Ce qui
leur fit accepter ce titre général et lénifiant,
destiné à rassurer l'occupant (…) Il ne s'agissait
de rien d'autre – de rien moins – que de
permettre, par surprise, une exposition
judéo-marxiste, sous toutes ses formes, à une
époque où les galeries n'osaient montrer que de
l'art d'obédience nazie. Après refus d'un certain
nombre de galeries, la galerie Braun accepta le
risque de l'exposition, qui fut accueillie par des
torrents d'injures d'une presse bien dressée »,
écrira en 1998 Jean Bazaine.
En effet ces peintres sont bien loin des formes
traditionnelles de l’art. Rangés toutefois sous le
terme de « tradition », ils ne sont pas inquiétés
par la censure du régime de Vichy. « Je me
souviens assez bien du vernissage : sont arrivés
deux officiers allemands qui se sont avancés
jusqu'au milieu de la galerie. Ils ont jeté un
coup d'œil, se sont regardés, ont tourné les
talons. C'est tout. C'était l'époque où les
Allemands voulaient encore être gentils », dira
encore Bazaine. L’exposition devient le manifeste
d’une peinture moderne et fédère plusieurs
artistes à tendance non-figurative : Jean Le Moal,
Alfred Manessier, Charles Lapicque, Jean Bazaine,
Édouard Pignon, Léon Gischia, Maurice Estève,
Charles Walch, Gustave Singier, Jean Bertholle,
André Beaudin et Lucien Lautrec.
Deux ans plus tard, du 6 février au 4 mars 1943,
une exposition collective, Douze peintres
d’aujourd’hui, se tient à la Galerie de France
avec Bazaine, Bores, Chauvin, Estève, André
Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Pignon,
Singier, Villon, Lautrec, Tal Coat. Malgré leurs
différences esthétiques, émergent de ce groupe ces
artistes qui seront bientôt désignés comme membres
d’une Nouvelle École de Paris.
Pierre Francastel, dans un livre écrit sous
l’Occupation mais publié à la Libération en 1946
(Nouveau dessin. Nouvelle peinture. L’École de
Paris), labellise en effet le style roman et cubiste
de ces peintres dit « de tradition française » en
reprenant la formule d’André Warnod. |
![](https://i.ibb.co/zJnZHBs/ESTEVE-Maurice-1904-2001-3-Portrait.jpg)
Maurice ESTEVE
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L'après-guerre
Aujourd’hui, l'expression « École de Paris » recouvre
plusieurs acceptions.
L’expression a été détournée par certains dans les années
1950 pour définir une esthétique figurative nationale ;
elle prend alors une connotation fortement péjorative dans
le vocabulaire de la critique de la fin des années 1960
flagornant l’École de New York. Par ailleurs, des galeries
parisiennes relaient la confusion quant à l’utilisation du
terme. En janvier 1952, lors d’une exposition à la galerie
Babylone, Charles Estienne prend le parti de ne rassembler
que des artistes à tendances abstraites. Ils y sont
présentés comme garants de la Nouvelle École de Paris née
entre 1940 et 1950. La galerie Charpentier, en 1960,
élargit sa sélection d’artistes. Elle est exposée par la
Biennale de Paris en 1961. L’article de Connaissance des
Arts paru au moment de l’exposition en retrace le contenu
:
« L’art présent est à Paris, mais aussi
ailleurs : en Italie, par exemple. C’est ce qu’ont compris
les organisateurs de l’exposition annuelle dite de l’École
de Paris (galerie Charpentier). Ils ont ajouté à leurs
invités vingt-sept peintres italiens dont Peverelli qui
est le seul à habiter Paris. Parmi les autres, Burri,
Dova, Schneider, et Fontana Orazi se sont acquis une
réputation internationale. » |
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