André MINAUX (1923-1986)









Description :
Très belle lithographie cubiste.

Signature : Signée en bas à droite.

Tirage : 300 exemplaires
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Titre :  Nature morte au pot blanc.

Date de création : Années 60.

Dimensions : 50 x 66 cm.

Condition :
Bon état avec des rousseurs sur la marge droite.





Technical: Very beautiful Cubist Lithograph.

Signed: Handsigned on lower right.

Edition:
300 copies.

Title: Three Apples.

Date of creation: 60s.

Sizes: 50 x 66 cm.

Condition:
Good condition yellowing on the edges.

D'après Wikipédia.
Biographie :

André Minaux, né de père lorrain et de mère provençale, fait ses études à Paris au collège des jésuites. Il est initié à l'art par son père qui le conduit dans des expositions et avec qui il peint le dimanche. En 1940, Minaux entre à l'École des arts décoratifs.
En 1945, il fait son service militaire à Avignon ; la découverte de la lumière provençale marque sa sensibilité picturale.
Il se marie avec Hélène Benoît en 1947 et c'est le début de sa carrière artistique. Il présente au Salon d'automne Le Raccommodeur de filets en 1948. Cette toile est très remarquée par les critiques d'art. L'année 1948 est aussi pour lui la découverte de l'atelier Mourlot et les débuts de sa carrière de lithographe.
1949 est l'année de la consécration. À 26 ans, Minaux obtient le prix de la Critique et participe entre autres au salon des Jeunes Peintres; à la galerie Claude, rue de Seine, et au groupe de l'Homme Témoin (rassemblement théorique de peintres qui se refusent à l'art abstrait). Minaux, dessinateur hors pair, réinvente une figuration où le dessin joue un rôle essentiel. Il utilise un trait lourd et puissant qui sculpte la matière et donne une force considérable à ses compositions. « L'utilisation de tons sourds, terriens renforce cet effet », écrit Pierre Basset dans L'Alchimie des noirs publié en 2001. Par la simplicité, il obtient la puissance. Cette puissance, André Minaux la met au service de l'Homme, en privilégiant un dénuement et un dépouillement extrêmes.
Le musée d'art moderne de Paris achète une première toile en 1950. La première grande exposition personnelle de Minaux se déroule en 1951 à la galerie Bernier. Minaux expose La Descente de Croix, Le Sanglier, La Nature morte à la Bouilloire et La Mise au tombeau. En 1952, il participe à la Biennale de Venise avec une grande composition agreste inspirée par un voyage en Espagne.
Période agreste (1953-1962)
En 1953, André Minaux fait sa première exposition à Londres à l'Adams Gallery et une œuvre est achetée par la Tate Gallery. Il fait également sa première exposition particulière de lithographies à Paris, à la galerie Sagot-Le Garrec.
En 1960, il expose La Noce à la Maison de la Pensée française (rue de l'Élysée), toile de 5 × 3 m, aux personnages nombreux et aux scènes multiples, et qui repose essentiellement sur la densité des couleurs. Toile figurative, certains critiques la désignent comme « une fête de la couleur ». On la compare à Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet.
En 1962 naît sa fille Agnès. Minaux expose la même année à New York, à la galerie David Findlay, des portraits et des natures mortes représentatifs de l'École de Paris, qui remportent un vif succès.
Période Barques et Épaves (1963-1965)
1963 marque une année charnière par l'exposition « Les Barques échouées » à la galerie Maurice Garnier à Paris. Minaux montre comment un peintre pourrait aller jusqu'à l'abstraction en parlant de la nature.
En 1964, il participe à l'exposition des affiches de l'atelier de lithographie Mourlot à la Maison de la Pensée française.


Période figurative (1965-1971)
Minaux entreprend la sculpture en 1967. En 1968, une exposition particulière et permanente est organisée à Colmar au musée Unterlinden. Il s'agit d'une donation de grandes compositions représentatives des différentes périodes de l'artiste. Cette même année a lieu le salon Peintres témoins de leur temps au musée Galliera. Minaux y expose une grande toile, La Pilule, sujet révolutionnaire et remarqué.
En 1970, André Minaux entreprend la gravure sur cuivre.
En 1971, il expose chez Maurice Garnier, avenue Matignon, de grandes silhouettes peintes sur contreplaqué, mi-peintures, mi-sculptures. Dans la foulée, il expose des portraits de femmes aux grands yeux noirs. La Femme devient un thème récurrent chez Minaux.
Période de la simplification (1972-1978)
À partir de 1972, Minaux approfondit la technique du pastel et du fusain, tout en travaillant un nouveau procédé, l'acrylique. Le style de l'artiste se dépouille et des distances sont prises vis-à-vis du figuratif. La même année, il fait une exposition importante de fusains et de pastels à la galerie Maurice Garnier.
1976 marque un retour à la lithographie où la simplification des lignes s'allie aux grands à-plats de couleur.
En 1978 a lieu une exposition de gravures sur cuivres à la galerie Sagot-Le Garrec. Les gravures sont traversées de silhouettes noires et grises, d'impeccables géométries animées de lignes et de visages.

Les instruments de musique (1979-1985)
En 1979, Minaux entame la réalisation de grandes compositions où le thème des trombones est un élément majeur. Période axée sur les instruments de musique, thème poussé et exploité dans toutes les disciplines pratiquées par l'artiste.
En 1983 a lieu une exposition de pastels et de dessins préparatoires exécutés en gravures sur cuivre pour le livre Le Roi Cophétua de Julien Gracq à la galerie Sagot-Le Garrec.
Le non-figuratif (1980-1986)
L'artiste fait au cours de cette période la recherche pure de formes, de volumes et de couleurs par la technique du pastel. Plusieurs expositions de pastels avec le thème musical sont réalisées. Il y a une recherche encore plus marquée vers le non-figuratif. La critique est élogieuse : les figures sont devenues des formes, ces formes sont des couleurs et ces couleurs une matière qu'André Minaux maîtrise à la perfection. Le travail du pastel prend beaucoup d'importance dans les dernières années de la vie de l'artiste.
Minaux livre à travers cette technique une véritable synthèse de ses recherches plastiques : exposition des volumes, architectures des formes, braise des couleurs et une volonté de saisir l'essentiel. « C'est clair comme le jour, soyeux comme la nuit, rouge et noir comme le coquelicot, bleu comme le beau corps du corbeau », écrit le poète Robert Marteau pour qualifier l'œuvre de Minaux dans Les Secrets du métier.
Le 4 octobre 1986, Minaux décède des suites d'une crise cardiaque.

Citation
« On pourrait appeler "matissienne" la démarche de Minaux dans sa recherche de la perfection », Jean Bouret (critique d'art), Minaux peintre, éditions Sauret, 1977.




According to Wikipedia.
Biography :

André Minaux, born to a Lorraine father and a Provençal mother, studied in Paris at the Jesuit college. He was introduced to art by his father who took him to exhibitions and with whom he painted on Sundays. In 1940, Minaux entered the School of Decorative Arts.
In 1945, he did his military service in Avignon; the discovery of Provençal light marks his pictorial sensitivity.
He married Hélène Benoît in 1947 and it was the start of his artistic career. He presented Le Raccommodeur de filets at the Salon d'Automne in 1948. This painting was greatly noticed by art critics. The year 1948 was also for him the discovery of the Mourlot workshop and the beginnings of his career as a lithographer.
1949 is the year of the consecration. At 26, Minaux won the Critics' Prize and took part in the Salon des Jeunes Peintres, among others; at the Claude gallery, rue de Seine, and at the group of L'Homme Témoin (theoretical gathering of painters who refuse to use abstract art). Minaux, an outstanding designer, reinvents a figuration where the drawing plays an essential role. He uses a heavy and powerful line which sculpts the material and gives considerable strength to his compositions. “The use of muted, earthy tones reinforces this effect,” writes Pierre Basset in L'Alchimie des noirs published in 2001. Through simplicity, he obtains power. This power, André Minaux puts it at the service of the Man, by privileging an extreme destitution and a stripping back.
The Museum of Modern Art in Paris bought a first canvas in 1950. The first major personal exhibition of Minaux took place in 1951 at the Galerie Bernier. Minaux exhibits The Descent from the Cross, The Wild Boar, The Still Life with the Kettle and The Entombment. In 1952, he participated in the Venice Biennale with a large rustic composition inspired by a trip to Spain.
In 1953, André Minaux made his first exhibition in London at the Adams Gallery and a work was purchased by the Tate Gallery. He also made his first private exhibition of lithographs in Paris, at the Sagot-Le Garrec gallery.
In 1960, he exhibited La Noce at the Maison de la Pensée française (rue de l'Élysée), a 5 × 3 m canvas, with numerous characters and multiple scenes, and which was based essentially on the density of colors. A figurative canvas, some critics refer to it as "a celebration of color". It is compared to A Burial at Ornans by Gustave Courbet.
In 1962 his daughter Agnès was born. Minaux exhibited the same year in New York, at the David Findlay gallery, portraits and still lifes representative of the School of Paris, which were very successful.
Boats and Wrecks Period (1963-1965)
1963 marked a pivotal year with the exhibition “Les Barques Échouées” at the Maurice Garnier gallery in Paris. Minaux shows how a painter could go as far as abstraction when speaking of nature.
In 1964, he participated in the exhibition of posters of the Mourlot lithography workshop at the Maison de la Pensée française.

Figurative period (1965-1971)
Minaux began sculpture in 1967. In 1968, a private and permanent exhibition was organized in Colmar at the Unterlinden museum. It is a donation of large compositions representative of the different periods of the artist. That same year, the Painters Witnesses of Their Time exhibition took place at the Galliera Museum. Minaux exhibits a large canvas, La Pilule, a revolutionary and noticed subject.
In 1970, André Minaux undertook copper engraving.
In 1971, he exhibited at Maurice Garnier, avenue Matignon, large figures painted on plywood, half paintings, half sculptures. In the process, he exhibited portraits of women with large black eyes. The Woman becomes a recurring theme at Minaux.
Simplification period (1972-1978)
From 1972, Minaux deepened the technique of pastel and charcoal, while working on a new process, acrylic. The artist's style is stripped down and distances are taken vis-à-vis the figurative. The same year, he made an important exhibition of charcoals and pastels at the Maurice Garnier gallery.
1976 marks a return to lithography where the simplification of lines is combined with large flat spots of color.
In 1978 an exhibition of copper engravings took place at the Sagot-Le Garrec gallery. The engravings are crossed by black and gray silhouettes, impeccable geometries animated by lines and faces.

Musical instruments (1979-1985)
In 1979, Minaux began producing large compositions in which the theme of trombones was a major element. Period focused on musical instruments, theme pushed and exploited in all disciplines practiced by the artist.
In 1983 an exhibition of pastels and preparatory drawings executed in copper engravings for the book Le Roi Cophétua by Julien Gracq took place at the Sagot-Le Garrec gallery.
The non-figurative (1980-1986)
The artist made during this period the pure research of forms, volumes and colors by the technique of the pastel. Several exhibitions of pastels with the musical theme are carried out. There is an even more marked research towards the non-figurative. The criticism is laudatory: the figures have become shapes, these shapes are colors and these colors a material that André Minaux masters to perfection. The work of pastel takes a lot of importance in the last years of the artist's life.
Minaux delivers through this technique a real synthesis of his plastic research: exhibition of volumes, architectures of forms, embers of colors and a desire to capture the essential. "It is as clear as day, silky as night, red and black as the poppy, blue as the beautiful body of the raven", writes the poet Robert Marteau to describe the work of Minaux in The Secrets of the trade.
On October 4, 1986, Minaux died of a heart attack.

Quote
“One could call 'matissienne' the approach of Minaux in his search for perfection”, Jean Bouret (art critic), Minaux painter, Sauret editions, 1977.

Années 1950, L’Alternative figurative ou la Jeune peinture :
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par l’expression d’interrogations existentielles, reflets de l’angoisse et des incertitudes d’une humanité qui découvre l’étendue de l’horreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où l’Homme, et non l’Idée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cœur de défendre une alternative figurative face à l’abstraction conquérante.
www.jeune-peinture.com

Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry ,Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch, Nouvelle Ecole de Paris.