A suivre sur ebay
aux enchères et dans ma Boutique "AmidesLivres"
un très bel ensemble de rares photographies en tirage argentique d'époque
provenant des archives personnelles de 
Germaine ROGER

Cinéma, Opérette, et bien entendu un grand nombre de photographies des divers spectacles du 
fameux Théatre de la Gaîté-Lyrique qu'elle dirigea après guerre

Luis Mariano, André Dassary, Rudy Hirigoyen, Maurice Baquet, Francis Blanche, 
les Compagnons de la Chanson, Claudine Cereda &c...&c..., et elle-même en tant qu'actrice et artiste Lyrique

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Germaine ROGER
1910-1975
  
 Victoria Calixte Bousquet dite Germaine Roger, née le 12 février 1910 à Marseille et morte le 20 avril 1975 à Savigny-sur-Orge, est une chanteuse d'opérette et directrice de théâtre.
 
Biographie
Après avoir remporté un concours de beauté dans sa ville natale en 1929, elle est admise comme soprano léger au conservatoire de Marseille, puis débute à Paris à la Gaîté-Lyrique. Elle se partage alors entre le répertoire (Mam'zelle Nitouche) et des créations d'Albert Willemetz, de Josef Szulc, de Georges van Parys, 
de Louis Beydts ou de Maurice Yvain.

Elle entreprend aussi une carrière au cinéma et va devenir la vedette des opérettes de Vincent Scotto portées à l'écran : Trois de la marine (1934), Un de la Canebière (1938, où elle interprète notamment Le Plus Beau Tango du monde, en duo avec Alibert), Les Gangsters du Château d'If (1939).

Après la Seconde Guerre mondiale, Henri Montjoye (Henri Barbero, dit, 
ayant conservé le nom porté pendant la Résistance)
et son épouse Germaine Roger prennent la direction
 du Théâtre de la Gaité Lyrique
 
 Après la mort de son mari en 1950, elle lui succède seule à la direction jusqu'à ce que ce temple parisien de l'opérette soit obligé de fermer en 1964 pour des raisons financières.


En tant que Directrice du Théatre de la Gaité Lyrique
de nombreuses reprises ou créations d'opérettes à grand succès 
se suivirent : Colorado (1950 et 1959), Le Pays du sourire (1951 et 1957), Les Mousquetaires au couvent (1952 et 1957), Trois Valses (1952 et 1959), Les Cloches de Corneville (1953 et 1958), Mam’zelle Nitouche (1954 et 1960), Chanson Gitane, Andalousie, Pampanilla (1954), Chevalier du ciel (1955), Minnie Moustache (1956), Romance au Portugal (nouvelle version de Symphonie portugaise (1958), Premier Rendez-vous (1959), La Chaste Suzanne (1960), Visa pour l’amour (1961)

Ouvrages donnés avec de belles distributions : Luis Mariano, André Dassary, Rudy Hirigoyen, Jean Bretonnière, Les Compagnons de la chanson, Armand Mestral, Maurice Baquet, Rellys, Duvaleix, Annie Cordy, Germaine Roger, Andrée Grandjean, Gise Mey, Ginette Baudin…


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Le Pays du Sourire, de Franz Lehar (1870-1948) est un des ouvrages les plus souvent 
mis en scène du répertoire de l'Opérette (encore de nos jours), et toujours avec grand succès   

Au début des années vingt, Lehár renoue avec son ami Puccini qui est en train de composer Turandot
l’opéra que la mort l’empêchera de terminer. Est-ce cet ouvrage qui incite Lehár à chercher une nouvelle source d’inspiration dans l’exotisme extrême-oriental ? On peut le penser.

La première représentation, donnée à Berlin le 10 octobre 1929 est triomphale. 
Près de vingt-cinq ans après La Veuve Joyeuse, Lehár tient un nouveau succès mondial. 

La version française est créée au théâtre Royal de Gand le 1er avril 1932 
avec le ténor Louis Izar et à Paris, puis 
au théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 15 novembre de la même année, 
avec Willy Thunis dans le rôle de Sou-Chong.

Elle y fut donnée de nombreuses fois au Théatre de la Gaité Lyrique, dans des distributions différentes,
 en 1932, en 1949, en 1951 et en 1957 (si je n'oublie rien et ne me trompe pas...)

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Un très rare et précieux ensemble...

Parmi les photos conservées par Germaine Roger (vendues ici), on trouve 
 plus d'une centaine de photographies concernant cet ouvrage, monté dans son Théatre, 
toutes datant d'après-guerre

Les photos étaient rangées dans deux grandes enveloppes Kraft, dont l'une portait la mention manuscrite 
"Michel Dens - Jacqueline de Bourges" et les dates Octobre 1951 à Juin 1952
 et la seconde "Rudy Hirigoyen / Madeleine Vernon" sans aucune date

Pour les premières photos, pas de problèmes particuliers, Michel Dens (1911-2000) n'a pris le rôle de Sou-Chong qu'une seule fois à la Gaîté Lyrique en 1951/52; par contre Rudy Hirigoyen (1919-2000) semble avoir chanté plusieurs  fois, la première en Avril 1949, dans la première reprise de la pièce parisienne d'après-guerre 
à la Gaité-Lyrique, puis (semble-t'il, mais sans certitude...) en 1951 et 1957

La version des photographies vendues ici, semble être de 1949 (je crois y reconnaitre Jack Claret dans le rôle de Gustave, je ne sais pas si il a repris le rôle par la suite avec Hirigoyen?)

Les Photographies ont visiblement été malheureusement mélangées dans les deux enveloppes, 
ce qui ne me facilite pas la tâche d'identification et de datation de ces documents rares 
(de plus très rarement reproduits, et introuvables sur internet)

Les décors, le maquillage (très forcé) et les costumes qui restent quasi identiques 
rendent l'entreprise très difficile également

J'espère donc ne pas trop me tromper dans mes descriptions...si c'est le cas, je présente à l'avance mes excuses aux spécialistes et amateurs très éclairés, armés d'une documentation plus complète que la mienne (catalogues d'époque, revues spécialisées, etc...), qui ne manqueront pas, j'en suis certain 
de me signaler les erreurs éventuelles...
(je les en remercie à l'avance, je rectifierai au fur et à mesure...)

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[Sources principales d'informations : 
Le superbe site Operette-theatremusical fr et autres sites sur internet]


Le Pays du Sourire

Reprise au Théatre de la Gaîté-Lyrique

 Octobre 1951 - Juin 1952

Opérette romantique en 3 actes ; livret de Ludwig Herzer et Fritz Lohner-Beda, d’après Victor Léon.
 Adaptation française d’André Mauprey et Jean Marietti. Musique de Franz Lehár.

Distribution (sauf erreur...) : Dens (Michel), Piervil (Jacky), Montigny (Georges), Jourdan (Roger), Despuech (Henri), Josselin (Jacques), Marrio (Max), Péronne (Laurent), Bourges (Jacqueline de), Lejeune (Jacqueline), Romans (Lise), Ginestet (Isabelle de), Yola (Yvonne), Horsch (Renée), Hefter (Carmen) - Dir. Cariven (Marcel)

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Version Michel DENS 
 
Très belle Photographie  
Grand Format

environ 24 x 18 cm


Acte I :
Un salon dans le palais du comte de Lichtenfels 


1951/52

 Tirage argentique d'époque
Vintage

Bords dentelés

Photographie anonyme, sans doute de
Charles VANDAMME
(Paris, Champs Elysées)

  
Format (environ) H 24  x L 18,5 cm.
 
 Bel état, propre
 frottements habituels divers très mineurs 

 cf visuels...

Très Rare document 

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Comme toujours, frais de port groupés en cas d'achat de plusieurs ouvrages ou documents...



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Le Pays du Sourire
Franz LEHAR


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PAYS DU SOURIRE (LE)
Fiche oeuvre
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L’ARGUMENT :
Acte I : Un salon dans le palais du comte de Lichtenfels 

Le comte de Lichtenfels donne ce soir-là une fête en l’honneur de sa fille Lisa, qui vient de remporter une coupe de tennis. Des invités de marque assistent à cette réception. Parmi eux, le lieutenant Gustave de Pottenstein, le cousin et l’ami d’enfance de Lisa. Gustave est amoureux de la jeune fille et profite d’un instant de solitude pour se déclarer. Lisa l’éconduit gentiment. L’officier est déçu et soupçonne sa cousine d’être tombée sous le charme oriental du Prince Sou-Chong, l’ambassadeur de Chine. Il la met en garde contre les dangers d’une union avec un homme d’une autre race que la sienne, et qui l’entraînerait dans cette Chine mystérieuse et inquiétante. 
Lisa rit des conseils de son cousin.
Le Prince Sou-Chong arrive. Lisa et lui sont amoureux l’un de l’autre, c’est une évidence. Aussi, quand le Prince lui fait ses adieux pour rejoindre son pays, où le poste de Premier Ministre l’attend, la jeune fille ne résiste pas. 
Elle se déclare prête à l’épouser et à le suivre en Asie.

Acte II : Le Palais du Prince Sou-Chong à Pékin

C’est jour de fête. Le Prince Sou-Chong revêt solennellement la robe jaune, emblème de ses hautes fonctions. Il est aux petits soins pour Lisa, à laquelle il a donné le charmant surnom de « Fleur de lotus ». La jeune femme a bien vite sympathisé avec Mi, la sœur cadette de son époux. Ce bonheur est menacé par Tchang, l’oncle de Sou-Chong, qui a mal accepté cette mésalliance. Gardien de coutumes millénaires, il veut obliger son neveu à épouser les quatre princesses chinoises qui lui sont depuis toujours destinées. Sou-Chong résiste d’abord, mais finit par s’incliner devant la tradition, à condition que cette quadruple union reste une formalité.

Gustave arrive à Pékin en mission officielle. Le jeune homme, qui est guéri de son amour pour Lisa, fait la cour à Mi. C’est lui qui apprendra à sa cousine les projets de la famille de son époux. Lisa demande des explications à Sou-Chong. Celui-ci tente de la convaincre qu’il s’agit seulement d’une formalité imposée par le protocole. Mais Lisa ne l’entend pas de cette oreille et décide de rejoindre son pays. Furieux, le Prince lui interdit de quitter le Palais.

Acte III : L’appartement des femmes

Gustave et Mi sont de plus en plus attirés l’un vers l’autre. Lisa demande à son cousin de l’aider à quitter la Chine. Une première tentative échoue. Mi, la mort dans l’âme dévoile à ses amis l’existence d’un passage secret. Au moment de s’évader, ils sont surpris par Sou-Chong. Malgré et peut-être à cause de son amour pour Lisa, le Prince lui rend la liberté. Et  tandis que les deux Français disparaissent pour rejoindre leur patrie, Sou-Chong prend sa petite sœur dans ses bras et la console. Il lui rappelle, malgré son propre chagrin, qu’il faut « toujours sourire ».

LA PARTITION :
 Ouverture
Acte I : Introduction  » Excellence, je bois à la santé de ta fille Lisa  » (un général, Lichtenfels, la duchesse, Gustave) ; Chœur « C’est elle, Vive la comtesse Lisa »et Valse  « Merci pour ce charmant accueil (Lisa); Duo  » Comtesse, je viens à vous  » (Gustave, Lisa), Duo « On reste bons amis (Lisa, Gustave) ; Air « Enfin je respire cet air embaumé… Toujours sourire » (Sou-Chong) ; Duo « Voulez-vous accepter cette tasse de thé » (Sou-Chong, Lisa) ; Air « Dans l’ombre blanche des pommiers en fleurs » (Sou-Chong) ; Final I Duo « C’est simple portant » (Lisa, Sou-Chong)

Acte II : Prélude , Introduction « choeur chinois », Cérémonie de la jaquette jaune « Au nom de notre dieu » (Tchang, choeurs) ; Duo « Oui, je te vois… Qui dans nos cœurs a fait fleurir l’amour » (Lisa, Sou-Chong) ; Couplets « Au salon d’une pagode » (Mi) ; Duo  « Quand Dieu créa le monde…  Mon amour et ton amour  » (Mi, Gustave) ; Air « Je t’ai donné mon cœur » (Sou-Chong) ; Air « Ah ! c’est fini… Je veux revoir mon beau pays » (Lisa) ; Final II Duo « Je suis ton maître » (Sou-Chong, Lisa).

Acte III : Introduction ; Duo « Tsic, tsic, tsic… Brune poupée »  (Mi, Gustave) ; Air « Notre bonheur est une bien fragile fleur » (Mi) ; Final III Duo (Lisa, Sou-Chong), Air « Mon chant te bercera  » (Sou-Chong) ; Duo « Ma petite soeur, je vois ta douleur » (Sou-Chong, Mi).

FICHE TECHNIQUE :
Le Pays du Sourire (Das Land des Lächenls)

Opérette romantique en 3 actes ; livret de Ludwig Herzer et Fritz Lohner-Beda, d’après Victor Léon. Adaptation française d’André Mauprey et Jean Marietti.
 Musique de Franz Lehár.

Création mondiale, Berlin, Metropol Theater, le 10 octobre 1929.  Le Pays du Sourire  est la version remaniée de « La Tunique jaune« , créée à Vienne (Théâtre An der Wien), le 9 février 1923.

Création en français au théâtre Royal de Gand, le 1er avril 1932 ; création en France à Paris, théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 10 ou le 15 novembre 1932.

Distribution à la création en français (Gand)
Louis Izar (Sou-Chong), Gotis de Ville (Gustave), Germaine Roumans (Lisa)

Distribution à la création en France (Gaîté-Lyrique)
Willy Thunis (Sou-Chong), Paul Darnois (Gustave), Duvaleix (le comte de Lichtenfels), Descombes (Tchang), Georgette Simon (Lisa), Coecilia Navarre (Mi), Orchestre, direction, Albert E. Jacobs