[LETTRE AUTOGRAPHE - HOMME POLITIQUE FRANCAIS XIXe/XXe
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE]

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1 lettre à en-tête 
du Sénat, signé par
Raymond Poincaré

Belle lettre

 
"Je partage votre tristesse patriotique, et ne suis pas moins amer que vous, 
lorsque je songe à la longue série de concessions que depuis la victoire nous avons faites à l'Allemagne; mais laissez moi vous dire qu'à mon avis, notre régime politique 
est tout à fait étranger à ces fâcheux résultats; un Roi n'aurait pas plus d'autorité 
qu'un Président de la République dans les négociations de paix; 
le seul chef d'état qui ait pu y intervenir personnellement a été M. Wilson, parce qu'il était en même temps chef de gouvernement; ni le roi d'Angleterre, ni le roi d'Italie, ni le roi des Belges n'ont siégé à la conférence et, dans les monarchies constitutionnelles aussi bien que dans les républiques parlementaires, le pouvoir éxécutif appartient en réalité, aux ministres; j'espère bien qu'il sera possible, nous en avons fermement la volonté, de remédier aux mesures qui vous inquiètent; c'est après tout sous la République que la France a été victorieuse et tous les bons citoyens peuvent se grouper dans la République, pour qu'elle ne soit pas frustrée des fruits de la victoire..."

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Un des hommes politiques les plus importants de la IIIe République!
Il fut Président de la République durant toute la durée de la Guerre de 14-18


Raymond POINCARE
1860-1934

Raymond Poincaré
 
Président de la République française
18 février 1913 – 18 février 1920
(7 ans)
Élection 17 janvier 1913

A occupé de nombreux postes de ministres 
A plusieurs reprises, il fut  Président du Conseil des ministres français, ministre des Finances,
ministre des Affaires étrangères, Ministre de l'Instruction publique des Beaux-Arts et des Cultes

Sénateur français
21 janvier 1920 – 15 octobre 1934
(14 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection 11 janvier 1920
Réélection 6 janvier 1924
6 janvier 1933
   
Titulaire du fauteuil 34 de l'Académie française
18 mars 1909 – 15 octobre 1934
(25 ans, 6 mois et 27 jours)
 
Parti politique PRD-ARD
Conjoint Henriette Benucci

Diplômé de
Université de Paris
Université de Nancy

Profession: Avocat
Religion Catholique
 
Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 à Bar-le-Duc (Meuse) et mort le 15 octobre 1934 à Paris, 
est un avocat et homme d'État français. Il est le président de la République française 
du 18 février 1913 au 18 février 1920.

Ministre à plusieurs reprises, président du Conseil des ministres puis président de la République de 1913 à 1920, Raymond Poincaré fut l'une des plus grandes figures politiques de la IIIe République. 
Il fut également, en tant que président de la République, l'un des personnages centraux de la Première Guerre mondiale, conflit durant lequel il appela Georges Clemenceau à la présidence du Conseil, en 1917.
 Après son mandat présidentiel, il est à nouveau président du Conseil de 1922 à 1924 et de 1926 à 1929.


Enfance, études, vie privée et familiale

Raymond Nicolas Landry Poincaré naît dans une famille aisée de Bar-le-Duc, le 20 août 1860. 
Il est le fils d'Antoni Poincaré (1825-1911), polytechnicien (1845), ingénieur, puis inspecteur général des Ponts et Chaussées. Sa mère, Nanine Marie Ficatier (1838-1913), issue de la famille du général-baron Florentin Ficatier, est profondément croyante. Raymond Poincaré passe son enfance dans la maison bourgeoise des grands-parents Ficatier, rue du docteur Nève, à Bar-le-Duc ; ces derniers avaient fait fortune à Neuilly-sur-Seine
 dans le commerce du bois.

Par ailleurs, il est l'arrière-petit-fils de Jean Landry Gillon, député sous le règne de Louis-Philippe.

Il est également le neveu d'Émile Poincaré, doyen de la faculté de médecine de Nancy, le frère aîné de Lucien Poincaré, directeur de l'Enseignement secondaire au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, et le cousin germain du mathématicien et savant Henri Poincaré.

Comme beaucoup de personnes de sa génération, il est marqué par la défaite de 1870. La maison parentale est réquisitionnée par l'occupant prussien. À la suite de cet épisode, en 1871, il donne à son chien le nom de Bismarck, en référence au chancelier impérial d'Allemagne. Après des études à Nancy, il termine sa scolarité au lycée Louis-le-Grand à Paris avant de poursuivre des études de droit à la faculté de droit de Paris. Licencié en droit et en lettres, il devient avocat stagiaire et finit major de la conférence du barreau. Il commence également une carrière journalistique dans la presse républicaine.

Parcours politique

Débuts

Il devient secrétaire de Me Henry du Buit, célèbre avocat d'affaires. En 1883, il prononce un discours 
à l'ouverture de la Conférence des Avocats dans lequel il fait l'éloge du républicain Jules Dufaure, ancien bâtonnier et ex-président du Conseil décédé deux ans auparavant :

« S'il est à souhaiter que l'éloge d'un mort illustre éveille chez nous le désir de l'imiter, le simple récit de la vie de Dufaure contiendra, je crois, pour notre génération, un précieux exemple de travail, d'indépendance et de dignité. »
— Éloge de Dufaure à l'ouverture de la Conférence des Avocats 1883, Barreau de Paris

Formé à la politique par Jules Develle dont il est, pendant dix-huit mois, directeur de cabinet au ministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuite conseiller général du canton de Pierrefitte dans la Meuse, Poincaré se forge une réputation de républicain modéré et conciliant dès son premier mandat de député pour la Meuse en 1887. 
Cela n'empêche pas ce fils de polytechnicien, entré avec réticence sur la scène politique, 
de s'y imposer rapidement.

En 1895, il ouvre son cabinet, qui obtient rapidement un grand succès et détient une clientèle très prestigieuse pour les affaires de presse — il est avocat du Syndicat de la presse parisienne —, les affaires littéraires — il est notamment l'avocat de l'écrivain Jules Verne — et le droit des sociétés — il compte parmi ses clients les plus grandes entreprises industrielles et financières du moment.

Parlementaire
Il entre en politique en 1887, en se faisant élire député dans le département de la Meuse ;
 il est alors le benjamin de l'hémicycle. En 1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au moment du scandale de Panama, et est réélu l'année suivante.

À trente-six ans, il a déjà été trois fois ministre : de l'Instruction publique (1893), sous Dupuy, puis des Finances dans le second cabinet Dupuy, après la victoire électorale des modérés (1894-1895), et de nouveau chargé de l'Instruction publique, dans le cabinet Ribot, en 1895. Il est partisan de la laïcité mais éloigné de l'anticléricalisme radical. Il prône en effet une « école neutre », dont la vocation serait de produire de vrais patriotes. 
Poincaré devient alors l'un des chefs de file en vue des modérés, qui arborent l'étiquette « progressiste » qui a remplacé l'ancienne appellation d'« opportunisme » utilisée par Gambetta et Jules Ferry.
 Au fil du temps, ces « républicains progressistes » évoluent du centre gauche vers le centre droit,
 suivant le phénomène du sinistrisme.

Durant l’affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente. Il fait d'abord partie de ceux qui souhaitent étouffer un scandale qu'ils jugent contraire à la raison d'État. Il se rallie finalement au camp dreyfusard, plus par légalisme (attitude consistant à s’en tenir strictement à la lettre de la loi) que par conviction.

Bien que républicain et laïque — signe sûr, à la Belle Époque, d'une appartenance à la gauche — Poincaré demeure cependant prudent envers les gauches, et reste très modéré. En juin 1899, le président de la République Émile Loubet le pressent comme président du Conseil. Mais il n'arrive pas à mettre d'accord les différentes tendances républicaines pour composer un gouvernement, tandis que Clemenceau déclarait :

« Le don de Poincaré n'est pas à dédaigner : c'est l'intelligence. Il pourrait faire remarquablement 
à côté de quelqu'un qui fournirait le caractère »

Aussi Poincaré conseille-t-il à Loubet d'appeler plutôt Waldeck-Rousseau6, qui forme un cabinet de Défense républicaine. Néanmoins, Poincaré s'oppose à celui-ci et plus encore, après la victoire du Bloc des gauches aux élections de 1902, à la politique anticléricale d’Émile Combes. En tant que membre de l'Alliance libérale démocratique (centre-droit), il soutient cependant, de façon générale, le cabinet combiste.

Plus tard, c'est au Sénat que Poincaré décide de se présenter. Il est élu sénateur dans la Meuse en 1903. 
À la chambre haute, bien que chacun lui reconnaisse une vaste culture classique, ses discours sont jugés monotones desservis par une voix haut perchée. Il quitte le Sénat en 1913, date à laquelle il est élu à l'Élysée, 
puis reprend ses fonctions en 1920 et ce jusqu'en 1934, date de son décès.

En 1906, Clemenceau, qui juge pourtant Poincaré un peu trop mou — c'est lui qui aurait inventé
 l'expression « poincarisme » dans son hebdomadaire Le Bloc du 15 mars 1902 — lui propose néanmoins d'entrer dans son gouvernement. Poincaré, peut-être par animosité, s'y refuse.

Bien davantage du fait de sa proximité avec le milieu littéraire qu'en raison de sa notoriété littéraire
 (il n'a jusqu'alors publié que trois modestes études), il est élu à l’Académie française en 1909.
 Il est également professeur aux écoles HEI-HEP.

Président du Conseil : premier gouvernement (1912-1913)
En janvier 1912, il est nommé président du Conseil et forme un gouvernement de républicains modérés avec Briand à la Justice ; Théophile Delcassé à la Marine ; Jules Pams à l'Agriculture ; Albert Lebrun aux Colonies et Léon Bourgeois au Travail et à la Prévoyance sociale. Il s'octroie le portefeuille des Affaires étrangères et se donne comme ligne diplomatique le rapprochement avec l'Angleterre, la consolidation de l'alliance avec l'empire des tsars et la fermeté avec l'Allemagne. La presse parisienne lui fait alors une réputation flatteuse de détermination.

Du 6 au 12 août 1912, il est en visite officielle en Russie dans le cadre de l'alliance franco-russe 
et assiste à des revues militaires.

Alors que le mandat présidentiel d'Armand Fallières touche à sa fin, Poincaré se présente comme 
candidat à l'élection présidentielle de 1913. Le président du Conseil est en lice face au président de la Chambre, Paul Deschanel, et au président du Sénat, Antonin Dubost. Avec Clemenceau, les radicaux soutiennent 
Jules Pams, le ministre de l'Agriculture, une personnalité considérée comme effacée et dont la candidature vise essentiellement à contrer Poincaré.

Selon la tradition républicaine, un scrutin préparatoire a lieu pour choisir le candidat du « camp républicain » ; les « modérés » (républicains de droite) d'un côté, de l'autre les socialistes, refusent toutefois d'y participer. 
Au troisième tour, Pams l'emporte avec 323 voix contre 309 pour Poincaré, classé à gauche à l'époque (dreyfusard, laïc, il s'était marié civilement, puis religieusement en 1912). La discipline républicaine aurait voulu que, battu à ces primaires, il se retire, et c'est ce que lui demande une délégation conduite par Combes et Clemenceau.

Mais Poincaré refuse, sachant que lors du scrutin officiel, il serait soutenu par la droite républicaine : 
il se présente donc à Versailles, et est élu le 17 janvier 1913 au deuxième tour, avec 482 voix contre 296 à Pams et 69 pour le socialiste Édouard Vaillant. Clemenceau conservera une rancune tenace contre Poincaré pour n'avoir pas respecté la discipline républicaine, que lui-même respectera lors de l'élection présidentielle de 1920.

Président de la République (1913-1920)

Son mandat de chef de l'État va évidemment être marqué par la Première Guerre mondiale,
 pendant laquelle il est l'artisan de l'Union sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani,
 d'Aristide Briand puis de Georges Clemenceau.

Déclenchement de la Grande Guerre
Il pousse à la fermeté la Russie lors de son voyage officiel du 13 au 23 juillet 1914 en Russie, afin de
 renforcer les alliances deux semaines après l'attentat de Sarajevo. Avec Briand et Clemenceau, et contre Jaurès 
et la SFIO, Raymond Poincaré soutient la loi des trois ans, qui prolonge le service militaire à trois ans. En échange, il concède au Parlement hostile à la guerre un impôt progressif sur le revenu dont le débat s'ouvre au Sénat le 3 juillet 1914, quelques jours après l'attentat de Sarajevo. C'est cependant une mesure très peu appréciée jusque dans son propre parti. Il a ainsi pu être surnommé « Poincaré la Guerre », notamment par Édouard Herriot.

Raymond Poincaré aurait déclaré vouloir préserver la paix en ordonnant un éloignement de 10 km de la frontière franco-allemande des troupes de couverture en juillet 1914. Cependant, cet ordre sera qualifié de « purement diplomatique » et « pour l'opinion publique anglaise », et sera officiellement levé le 2 août 1914, 24 h avant la déclaration de guerre allemande.

L'historiographie récente a montré que Poincaré porte une part de responsabilité réelle dans
 la mort du « concert européen » tel qu'il avait existé au XIXe siècle 

Pendant la guerre
Le 4 août, son message est communiqué aux Chambres par René Viviani :
 la France « sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l’ennemi, l'Union sacrée, 
et qui sont aujourd’hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l’agresseur, et dans une même foi patriotique ». Il participa à la cérémonie du transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides
 le 14 juillet 1915, dans lequel il prononça un discours célèbre dans lequel il explique sa vision
 du déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Il n'hésite pas, parfois au péril de sa vie, à venir au front (essentiellement dans la Meuse et dans la Somme) afin de juger du moral des troupes et des populations déplacées. Il visite à plusieurs reprises la partie de l'Alsace redevenue française dès le 7 août 1914 : au col de la Schlucht, à Thann, Masevaux, Saint-Amarin 
et Dannemarie entre le 11 février 1915 et le 10 avril 1916.

Malgré tout, la population est amère face aux centaines de milliers de morts : en 1917, un photographe du journal L’Humanité, lors d'une visite d'un cimetière militaire aux côtés de l'ambassadeur des États-Unis, surprend un rictus et fait paraître une photographie de Poincaré, le surnommant :
 « Poincaré, la guerre, l'homme qui rit dans les cimetières. »

Fin 1917, il nomme le radical-socialiste Clemenceau, qu'il n'apprécie guère mais dont il admire la fermeté de caractère, comme président du Conseil. Son rôle devient alors plus discret, et il se plaint même, dans ses écrits, d'être mis de côté. Il conserve toutefois une certaine influence : selon l'historien Michel Winock, une certaine forme de cohabitation se met en place entre les deux hommes.

Dans les dernières semaines de la guerre, il est partisan avec Pétain de poursuivre les Allemands jusque chez eux alors que Clemenceau qui estime que la guerre a été suffisamment meurtrière veut obtenir un armistice dans les meilleurs délais. Il est par la suite littéralement exclu par Clemenceau 
des négociations du traité de Versailles.

Après la guerre
Sa présidence nous est bien connue notamment par ses mémoires en dix volumes Au service de la France qu'il publie entre 1926 et 1934. On y découvre un chef d'État désabusé par les limitations de sa fonction. À la différence de ses prédécesseurs, il s'efforce de dépasser le rôle de représentation et de magistère moral qui est alors celui du président de la République, en faisant connaître son avis personnel et en agissant par des intermédiaires. Il doit néanmoins rester dans le cadre contraint auquel l'interprétation dominante de la Constitution le limite.

Après la présidence (1920-1934)
Retour au Sénat et présidence du Conseil : deuxième et troisième gouvernements (1922-1924)
Dès 1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait élire sénateur de la Meuse, puis accède à la présidence de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Aristide Briand ayant démissionné de la présidence du Conseil à la suite des critiques subies du fait de ses prises de position en matière de politique étrangère à la Conférence de Cannes, Poincaré accepte de redevenir président du Conseil en janvier 1922, 
à la demande du président de la République, Alexandre Millerand.

Il n'est pas apprécié par la gauche. Le 26 janvier 1922, dans un discours à Charenton, Paul Vaillant-Couturier l'attaque : « Il est l'homme du militarisme et de la petite-bourgeoisie. Il est le défenseur des petits-bourgeois porteurs de valeurs russes. Il est surtout celui qui, par sa diplomatie secrète, 
déchaînera demain sur le pays une nouvelle guerre. »

Face à l’Allemagne, qui refuse de payer les réparations de guerre, Raymond Poincaré recourt à la force, faisant occuper la Ruhr. Mais sa politique de rigueur budgétaire le rend impopulaire et, en 1924, après la victoire du Cartel des gauches, il doit présenter sa démission, tout comme le président Millerand.

Président du Conseil : quatrième et cinquième gouvernements (1926-1929)

On le rappelle à la tête du gouvernement en 1926, devant l’ampleur de la crise financière.
 Il forme alors un cabinet d’union nationale, en conservant Briand aux Affaires étrangères, et en revenant à une politique d’austérité financière ; le franc germinal est remplacé par le franc Poincaré d’une valeur cinq fois moindre, dévaluation qui se borne à entériner le change réel. Il parvient cependant à présenter un budget en équilibre, ce qui n'arrivera plus qu'en 1965 ensuite. Malade et fatigué, il démissionne en 1929.

En juin 1931, il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris, 
mais démissionne dès le mois d'octobre suivant.

Mort et obsèques
Sénateur, il meurt le 15 octobre 1934, à son domicile, situé 26 rue Marbeau, dans le 16e arrondissement. 
En raison de la situation financière précaire du couple, le Parlement dut voter une pension à sa veuve.

Ses obsèques nationales ont lieu à Paris le 20 octobre en présence du président Albert Lebrun, de Gaston Doumergue, des membres du gouvernement et des missions étrangères dont Nicolas de Roumanie.

Il est inhumé le 21 octobre à Nubécourt, dans son département natal de la Meuse, après des funérailles en l’église Saint-Martin du village célébrées par Monseigneur Ginisty, évêque de Verdun.


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1 feuillet de papier blanc, plié en son centre formant 4pp.,
2 pages manuscrites

(plié: environ 21x13,5cm)

Paris, 13  Juillet 1921
 
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[Provenance Georges ou Louis Boulay]

 
 
Bon état général 
 
 
cf. visuels...


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Rare et beau document
 
 
 


Comme toujours, frais de port groupés en cas d'achats multiples...



 
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