[LITTERATURE FRANCAISE XIXe - ILLUSTRES MODERNES]


Pierre LOUYS
1870-1925

Pierre Louÿs

Parnasse, symbolisme

Pierre Félix Louis, dit Pierre Louÿs, est un poète et romancier français, né à Gand (Belgique)
 le 10 décembre 1870 et mort à Paris le 4 juin 1925.

Il est également connu sous les noms de plume Chrysis, Peter Lewys et Pibrac.
 
Biographie

Jeunesse
Pierre Louÿs est le fils de Pierre Philippe Louis (1812-1889) et de sa deuxième épouse, Claire
 Céline Maldan (1832-1879), petite-fille de Louise Junot (1772-1820), sœur du duc d'Abrantès, et du docteur Sabatier, médecin de Napoléon. Il est peut-être en réalité le fils de Georges Louis (1847-1917), son demi-frère, diplomate en Égypte en qualité de délégué de la France à la Commission de la dette égyptienne (1893-1903), puis ambassadeur de France en Russie (1909-1913), fils né d'une première union de leur père. Jusqu'à ce que la mort les sépare, ils échangeront une correspondance quasi quotidienne.

Louÿs fait ses études à l'École alsacienne de Paris, où il se lie d'amitié avec son condisciple André Gide. 
Il rédige ses premiers textes durant son adolescence et tient un journal. Encore jeune homme, il commence à s'intéresser au mouvement littéraire du Parnasse, fréquentant les poètes emblématiques, Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia (dont il épousera en 1899 la plus jeune fille, Louise). Il évolue aussi dans le réseau symboliste, mais Gide écrivait en 1892 : « Louÿs n'est pas symboliste du tout. »

Débuts littéraires
Pierre Louÿs fonde en 1891 la revue littéraire La Conque, où sont publiées les œuvres d'auteurs parnassiens et symbolistes, des maîtres servant de modèles, comme Mallarmé, Moréas, Leconte de Lisle ou Verlaine, mais également de jeunes poètes encore inconnus comme Valéry, André Gide et Louÿs lui-même.

Son premier recueil de poésies, Astarté, paraît en 1891 à compte d'auteur, puis aux Arts indépendants Chrysis ou la cérémonie matinale en 1893, Poésies de Méléagre, traduction, en 1893, Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres en 1893, La maison sur le Nil ou les Apparences de la Vertu en 1894, Scènes de la vie des courtisanes de Lucien de Samosate, traduction, en 1894, et la même année Les Chansons de Bilitis qui reste son œuvre la plus connue, et un exemple de mystification littéraire. En effet, Louÿs a fait passer ces poèmes pour une traduction d'une poétesse grecque contemporaine de Sappho.

Ce recueil de courts poèmes en prose est marqué par les influences du Parnasse hellénisant et du symbolisme avec un profond goût de la sensualité, du bucolique (dans sa première partie) et de l'érotisme élégant. Les évocations naturelles et précieuses y côtoient ainsi des scènes érotiques. Ces poèmes inspirèrent certains musiciens, dont Claude Debussy qui en tira trois compositions, avec la collaboration amicale de Louÿs.

Romans
Son premier roman, Aphrodite (mœurs antiques), est publié en 1896 au Mercure de France. D'un style associant raffinement extrême, évocations sensuelles et décadentisme recherché, il est, selon Yves-Gérard Le Dantec, « le drame sans remède d'une adolescence passée à la recherche de l'amour vrai ». Ce roman connaît un grand succès, aussi bien dans les milieux littéraires post-parnassiens qu'auprès du grand public, 
grâce à un article louangeur de François Coppée.

Son roman suivant, La Femme et le Pantin (1898), inspiré des mémoires de Casanova, se déroule à l'époque contemporaine. Soulignant les aspects dramatiques de la sensualité, il est souvent considéré comme le chef-d'œuvre de Louÿs, avec Trois filles de leur mère. Dans un style plus sobre que celui des œuvres précédentes, il allie pessimisme et cruauté mentale dans une atmosphère complexe d'affects torturés. De ce livre seront tirés d'abord une pièce de théâtre, La Femme et le Pantin, écrite par Pierre Louÿs et Pierre Frondaie, créée en décembre 1910, puis un drame musical, Conchita (1911) de Maurice Vaucaire et Carlo Zangarini sur une musique de Riccardo Zandonai, puis plusieurs films, La Femme et le Pantin, de Jacques de Baroncelli avec Conchita Montenegro (muet, 1929), La Femme et le Pantin (The Devil is a Woman) de Josef von Sternberg avec Marlène Dietrich (1935), La Femme et le Pantin de Julien Duvivier avec Brigitte Bardot (1959), et Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel 
avec Fernando Rey et Carole Bouquet (1977).

Avec François Coppée, et bien d'autres artistes et hommes de lettres (dont José-Maria de Heredia, Jules Verne, 
les peintres Edgar Degas, Auguste Renoir, le compositeur Vincent d'Indy, etc.), il est membre de la Ligue de la patrie française, ligue anti-dreyfusarde modérée. Il écrit encore un ouvrage d'une ironique grivoiserie Les Aventures du roi Pausole (1901, roman, adapté sous la forme d'une opérette, par Arthur Honegger, en 1930). À partir du début du XXe siècle, accablé de difficultés financières, Louÿs a beaucoup de mal à écrire et plus encore à publier. Il donne alors essentiellement des recueils d'articles et de nouvelles, préalablement publiés dans les journaux. Ses nouvelles sont teintées de fantastique comme celles du recueil Sanguines, publié en 1903, qui fait apparaître Honoré de Balzac dialoguant avec un de ses personnages : Esther Gobseck.

Après 1906 il écrit très peu, mais vers 1917 fait paraître Isthi (publié sans nom d'auteur à quelques centaines d'exemplaires), Poétique et surtout son chef-d'œuvre lyrique, le Pervigilium mortis, longtemps resté inédit. 
Ses Derniers vers, très amers, ne sont pas non plus publiés de son vivant. En 1919, il publie dans la revue littéraire Comœdia un article intitulé « Molière est un chef-d'œuvre de Corneille », annonçant avoir mis au jour une supercherie littéraire, qui est à l'origine du débat de la paternité des œuvres de Molière.

Tout au long de sa vie, Louÿs a écrit un très grand nombre de curiosa, doublant notamment ses œuvres 
publiées d'une version érotique. D'autres textes, souvent ironiques, reprennent sous une forme coquine, voire pornographique, des œuvres sérieuses comme les quatrains de Pybrac ou le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation. Il a également raconté ses difficiles relations avec les trois filles Heredia et leur mère dans Trois filles de leur mère, publié sous le manteau après sa mort, puis officiellement
 dans le catalogue de Jean-Jacques Pauvert.

Grand connaisseur de la littérature ancienne, Pierre Louÿs était aussi un bibliophile, qui possédait une 
bibliothèque de plus de 20 000 volumes (dont des unica). Passionné de bibliographie, il publia plusieurs articles sur ces questions et rédigea des milliers de fiches qu'il céda à son ami Frédéric Lachèvre, auteur d'une Bibliographie des recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700 qui fait encore référence aujourd'hui. Frédéric Lachèvre a lui-même publié les lettres qu'il a reçues de Pierre Louÿs, après la mort de ce dernier sous le titre, Pierre Louÿs et l'histoire littéraire (Paris, 1925).

Dernières années
La fin de sa vie est difficile ; ruiné, paralysé et atteint de cécité partielle, il vit ses dernières années retiré dans la solitude. Mort d'une crise d’emphysème, il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse. Il avait épousé, en 1899, la plus jeune fille de José-Maria de Heredia, Louise, après avoir été l'amant de sa seconde fille, Marie, épouse d'Henri de Régnier. À partir de 1917, il a vécu avec Aline Steenackers (1895-1979), épousée en 1923. 

Beaucoup d'artistes ont illustré les œuvres de Pierre Louÿs, notamment : Édouard Chimot, Antoine Calbet, Carlos Schwabe, Louis Icart, Marcel Vertès, Rojan, Paul-Émile Bécat, Mariette Lydis, Milo Manara, Claire Wendling, Georges Pichard, Willy Pogány, Silvio Cadelo, Laure Albin-Guillot, Erich von Götha, Jacobsen.

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On connaît mal les contes de Pierre Louÿs qui sont pourtant des joyaux 
d'intelligence, d'érudition et d'ironie. 
Celui-ci, qui fut écrit en 1898 nous présente les déambulations d'une femme de l'antiquité
 revenue à la vie après des millénaires de sommeil.

Passée la griserie d'avoir franchi les siècles et de se réveiller dans la France moderne, l'héroïne du troublant 
conte que l'on humera ici visite un monde dont elle ne sait rien et dont elle découvre tout. Auprès d'un homme inconnu auquel elle prodigue des attentions venues de l'Antiquité, elle cherche à découvrir ce qu'en plus de vingt siècles les hommes ont pu inventer. Dans le domaine du plaisir, rien de bien neuf, mais dans le domaine des sens ?... Avec cette histoire que nimbe une vaporeuse érudition, le jouisseur Pierre Louÿs se fait le merveilleux avocat d'une volupté désormais considérée par nos sociétés hygiénistes comme un crime...

 
Jeanne Bardey
 1872-1954

Sculptrice, dessinatrice, graveuse
Artiste peintre, enseignante

Maîtres: Auguste Rodin, François Guiguet
 
Influencée par
Auguste Rodin, Aristide Maillol
 

Jeanne Bardey, née Jeanne Bratte à Lyon le 12 avril 1872 et morte dans la même ville le 13 octobre 1954, 
est une sculptrice, graveuse et artiste peintre française.

Auteure d'un œuvre comptant 600 sculptures et plus de 2 000 dessins, gravures et peintures conservés au musée des Arts décoratifs de Lyon, quelques sculptures dans d'autres collections publiques et plusieurs illustrations publiées, elle est connue pour avoir été la dernière élève d'Auguste Rodin.
 
Biographie

Jeanne Bardey est la fille de Jacques Bratte, marchand de meubles du cours Bourbon à Lyon, et de Marie Baron. 
Elle et sa sœur aînée Félicie sont les seules à survivre de leurs huit enfants.

Son mari Louis Bardey (1851-1915), peintre décorateur de vingt ans son aîné, qu'elle épouse en 1893, 
lui donne les premiers conseils. Elle commence à peindre des natures mortes par loisir.
 En 1894, au 14, rue Robert à Lyon, naît Henriette Bardey.

Elle devient en 1907 l'élève de François Guiguet pour la peinture, qui fera son portrait en 1911, conservé au musée des Arts décoratifs de Lyon. Celui-ci l'encourage à pratiquer la sculpture et la recommande à Auguste Rodin. À partir de 1909, elle devient praticienne pour le compte de Rodin et interprète à sa demande ses sculptures en gravure.

Rodin l'accepte comme élève en sculpture en 1909. C'est à cette période que son mari, Louis Bardey, rompt avec la Société lyonnaise des beaux-arts. Pourtant, Jeanne Bardey continue à sculpter et à peindre ; elle expose 67 œuvres au Salon d'automne de Lyon et occupe à elle seule une page entière du catalogue d'exposition.
 L'auteur Hubert Thiolier dira qu'« on ne peut qu'être convaincu de la volonté de Jeanne Bardey de devenir une élève digne de Rodin. […] Elle était résolue à progresser, réalisant de 20 à 40 dessins par jour. »

En 1910, après avoir participé à un grand banquet réalisé en l'honneur de Rodin, elle s'entretient avec le maire de Lyon Édouard Herriot pour exposer au Salon d'automne les dessins de son maître si admiré, Rodin. Le maire acquiesce et les dessins seront exposés entre le 11 mai et le 10 juin 1912 au palais Saint-Jean, locaux de la nouvelle bibliothèque. Elle réalise des masques de fous, des portraits d'aliénés internés en asile.
 Elle s'initie à la fresque avec Rodin pour le nouveau musée du Luxembourg à Paris et, en 1911, elle réalise avec son mari la fresque de La Musique pour le théâtre du Conservatoire de Lyon.

Peu à peu, Jeanne Bardey se fait une place parmi les artistes du XXe siècle. Pourtant, l'année 1912 sera une période difficile pour elle : la duchesse de Choiseul, maîtresse de Rodin depuis 1907, voit d'un mauvais œil sa place grandissante et l'écarte du projet du Salon d'automne de la même année. 
Jeanne Bardey n'assiste donc pas au vernissage et retourne à Paris après la mort de son beau-père Henry Bonjour 
le 25 avril 1912, quatre jours seulement avant l’événement. Lors de sa rencontre avec Rodin, Jeanne Bardey le voit comme un homme « las, au regard éteint, terriblement changé et surtout indifférent à son égard ». 
Seulement 65 personnes participent à ce vernissage.

Vivant désormais à Paris, elle tente de reconquérir son maître et lui prouver, par ses nouvelles sculptures, qu'elle reste son élève. Elle lui écrit et Rodin vient la visiter à Paris. Il lui raconte, sans trop insister, son échec et sa rupture d'avec la duchesse de Choiseul ; Jeanne Bardey le trouve mieux qu'au moment de l'inauguration de son exposition à Lyon. Les relations semblent désormais rétablies. Pourtant, l'année d'après, Rodin cède aux charmes d'une nouvelle maîtresse et se sépare de Jeanne Bardey. Cette seconde rupture, toutefois, ne l'affecte pas tant.

En 1914, elle expose son Nu Debout à l'Exposition internationale de Lyon, autour d'artistes les plus célèbres de l'époque comme Monet, Picasso, Matisse, Renoir et Rodin. Mais cette exposition est mal accueillie par les Lyonnais, qui n’hésitent pas à critiquer négativement les artistes et même les injurier ; tandis que le maire Édouard Herriot continue à soutenir les projets. Bardey continue sa vie à Lyon, mais reste perturbée.

Après la mort de son mari le 18 juin 1915, Bardey et Rodin renouent une nouvelle fois. Leur relation s'accroît encore lorsque Rodin tombe malade peu de temps après. Ils retournent tous les deux à Paris, où Rodin se sent mieux et
 met « bon nombre de ses affaires entre les mains de Jeanne Bardey ». Mais les héritiers de Rodin se dressent contre cet héritage et font signer à un Rodin souffrant — et n'ayant plus toutes ses facultés intellectuelles — un testament qui ne mentionne pas Bardey, sur lequel il est écrit qu’il « révoque toutes dispositions antérieures ». Cela ne touche pas outre mesure Jeanne Bardey, qui ne pense qu'à son travail et à son maître lui-même. Elle part voyager à Florence, où elle décrit à Rodin les merveilles qu'elle y voit dans sa lettre du 30 septembre 1916.
 Rodin, mourant, cherche « sa femme de Paris ».

Après la mort de Rodin, Jeanne Bardey participe à tous les Salons d'automne de Lyon jusqu'en 1920, 
où elle continue de se faire reconnaître.

La reconnaissance

Jeanne Bardey est rapidement remarquée des critiques Roger Marx et Camille Mauclair 
qui la comparent à Camille Claudel. Son travail lui vaut une critique de Pierre Marcel dans la Gazette des
 beaux-arts : « il y a une parenté intellectuelle entre les œuvres de Mme Jeanne Bardey et les esthétiques particulières de nos célèbres sculpteurs, Joseph Bernard, Aristide Maillol et Jeanne Poupelet ».

Après la mort de Louis Bardey en 1915, Rodin lui avait confié l'organisation du futur musée Rodin à l'hôtel Biron à Paris, dont elle établit les bases. Elle s'installe alors à Paris avec sa fille Henriette, le dernier grand modèle de Rodin, elle aussi sculptrice. Elle se réfugie désormais dans le travail. À Lyon, elle reçoit des artistes tels que François Guiguet, Maurice Denis ou le sculpteur lyonnais Georges Salendre.

Sa première exposition personnelle a lieu à Paris en 1921. Elle expose chaque année à Paris au Salon des indépendants et au Salon des femmes artistes modernes, ainsi qu'au Salon d'automne de Lyon.

En 1924, une plaquette de quinze estampes d'après les œuvres de Rodin
sont publiées par la maison d'édition Helleu et Sergent.

Attirée par la Grèce et l'Égypte, elle y séjourne souvent, parfois accompagnée de son vieil admirateur et ami Édouard Herriot dont elle illustre Sous l'Olivier.

En 1928, elle réalise des masques dans un style qui rappelle l'art égyptien et grec. 
Ses masques sont exposés en 1928 à la galerie Druet à Paris.

En 1929, ses dessins d'aliénées sont publiés. Elle expose ses dessins de voyage. 
Politiquement engagée, elle est allée en URSS et en Chine pour y fonder avec sa fille une école de dessin. 
La même année, elle expose à Lyon où elle reçoit le prix Chenavard. 
Son Torse de femme est acquis par le musée des Beaux-Arts de Lyon.

Elle est nommée chevalier de la Légion d’honneur en 1934. Elle réalise les portraits de Nicolas de Grèce, de François Guiguet et d'Édouard Herriot. les huit bas-reliefs réalisés avec sa fille Henriette sont inaugurés à Lyon à l'hôtel des Postes qui remplace l'hôpital de la Charité. Sous l'Occupation se tient une exposition de ses œuvres à Lyon, alors qu'elle vit à Mornant avec sa fille.

Après la Seconde Guerre mondiale, elle passe tous les hivers en Égypte avec sa fille, fascinée par le Nil et l'Égypte antique, accompagnant l'égyptologue Alexandre Varille dont elles étaient devenues les assistantes.

Jeanne Bardey meurt le 13 octobre 1954 à Lyon.

Postérité
En 1956, une exposition hommage lui est rendue dans l'ancienne chapelle du Lycée Ampère avec 180 sculptures qui connaît un grand retentissement. Sa fille Henriette continue à enseigner dans l'académie libre dédiée à Rodin. Elle meurt au Caire d'une fièvre le 17 janvier 1960 et y est enterrée. Sa dépouille est transférée à Lyon le 14 octobre 1964 pour rejoindre celle de sa mère au nouveau cimetière de la Guillotière.

Donné à la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, le legs d'Henriette Bardey contenant des œuvres de sa mère, de son père et d'Auguste Rodin, est déposé dans les réserves du musée des Arts décoratifs de Lyon qui n'a pas pour vocation de les exposer. Une exposition de ses œuvres fut organisée en 1991 à la Maison de Pays de Mornant. Une autre exposition, à la Maison Ravier à Morestel en 2001, présentait ses sculptures et ses dessins. Depuis lors, des expositions rétrospectives eurent lieu, comme « Les Lyonnais rencontrent l'Orient », du 13 octobre 2013 au 9 février 2014 au musée Paul Dini à Villefranche-sur-Saône, ou encore « Jeanne Bardey, dernière élève de Rodin 1872-1954 » du 29 avril au 5 juin 2017 à la Maison de Pays de Mornant.

Un timbre a été émis par La Poste le 6 juin 2017 et présenté en avant-première
 à la grande Poste de Lyon les 2 et 3 juin de la même année.

 
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Pierre LOUYS

Une volupté nouvelle
 
 Edition illustrée de mines de plomb rehaussées 
en couleurs de Jeanne Bardey

Paris, A.Ferroud & F.Ferroud, 1929

 
Edition originale pour cette version illustrée, 
1er tirage des illustrations


Tirage limité à 500 + XX exemplaires numérotés,
ici, 1 des 60 exemplaires sur Japon impérial numérotés de 61 à 120 contenant deux états 
(un en couleurs et une suite en noir en fin de volume) et 1 reproduction (feuillet volant) d'un croquis

(N°106)
  
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Gd In-8, (24,7x17,7cm environ), 45pp.+suite en noir, broché, tel que paru,
 couverture souple illustrée en couleurs, rempliée 
 
Excellent exemplaire,
Parfait état intérieur, propre et frais, sans rousseurs,
feuillets en partie non coupés

Très joli livre rare

cf. visuels...

 
A suivre...
 d'autres volumes reliés provenant d'une bonne bibliothèque de littérature française "fin de siècle"...
 



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