Élevé dans la religion protestante, il fut converti par Bossuet en 1681 et se fit ordonner prêtre. S’étant alors fixé à Paris, il prit goût au théâtre et composa, soit seul, soit avec son compatriote et ami Jean de Palaprat, plusieurs comédies qui eurent du succès. Il publia par ailleurs de nombreux ouvrages de théologie.
Jean de Palaprat, sieur de Bigot, né à Toulouse en mai 1650 et mort à Paris le 14 octobre 1721, est un avocat et dramaturge français.
Il fut le complice de David Augustin de Brueys, avec qui il écrivit de nombreuses pièces de théâtre. Les Œuvres de théâtre de Messieurs Brueys et de Palaprat ont paru en cinq volumes en 1755.
Jean de Palaprat fut l'un des premiers mainteneurs de l'Académie des Jeux floraux en 1694.
Louis Simon Auger, né le 29 décembre 1772 à Paris où il est mort le 2 janvier 1829, est un journaliste, critique littéraire et auteur dramatique français.
L'activité littéraire de Louis Simon Auger a surtout consisté à éditer les classiques, parmi lesquels Boileau, La Bruyère, Molière, Racine et La Fontaine. Il publie également les œuvres de Montesquieu, Bossuet, Ducis, Sedaine, Dancourt et Duclos, ainsi que les mémoires de Malfilâtre, de Madame de Lafayette et de laMarquise de Caylus. Il a été parmi les annotateurs des œuvres de Jacques Delille. Finalement, on lui doit un Dictionnaire universel de biographie ancienne et moderne, paru en 8 volumes en 1810, et des Mélanges philosophiques et littéraires où sont réunis nombre de ses éloges, commentaires et notices, parus en 1828
Firmin Didot (né le 14 avril 1764 à Paris ; † 24 avril 1836 à Mesnil-sur-l'Estrée) est le membre le plus célèbre d'une dynastie d’imprimeurs, éditeurs et typographes français, la famille Didot, qui commence au début du xviiie siècle et se poursuit de nos jours.
Il est le deuxième fils de François-Ambroise Didot. Il travailla, de concert avec son frère Pierre Didot, à perfectionner son art, se distingua surtout comme graveur et fondeur, et fit, le premier, des éditions stéréotypes en 1797. Néanmoins, ce procédé avait été auparavant développé pour l'impression des assignats : Firmin fut d’ailleurs chargé de la typographie des émissions à partir d'octobre 1790, aux côtés de son frère1.
Parmi les éditions des deux frères, on distingue : le Camoêns, en portugais, 1817; la Henriade, 1819, in-4, et les Tables de logarithmes de Callet, dont la correction est devenue irréprochable.
En imprimerie, le stéréotype (étymologiquement, type en relief) est également appelé cliché. Il s’agit d’un terme spécifique à l'impression typographique, qui désigne la copie d'une forme imprimante en relief (composition de caractères typographiques1, gravures —sur bois à l'origine—, ou une composition de texte et de gravure : l'ensemble est recouvert de plâtre fin, lequel sert ensuite de moule pour l'alliage traditionnel plomb-antimoine qui reproduit donc la forme imprimante originelle. On peut ainsi multiplier les formes imprimantes pour imprimer rapidement de grands tirages de journaux. Par un procédé identique, des moulages sur des feuilles souples, les flans, permettaient d'obtenir des clichés cintrés adaptables aux cylindres d'impression des rotatives typographiques, qui imprimaient la majorité des journaux jusqu'à l'apparition de l'impression offset.
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