Émile Humblot est un homme politique français né le 6 juin 1862 à Joinville (Haute-Marne) et décédé le 31 décembre 1931 à Paris.
Peintre et graveur, il s'intéresse beaucoup à l'histoire locale de sa commune. Conseiller municipal en 1894, puis maire de Joinville en 1908, il est élu conseiller général en 1918 et sénateur en 1920. Il exerce ses mandats jusqu'à son décès en 1931. Son travail parlementaire porte essentiellement sur les questions culturelles et artistiques. Il est secrétaire du Sénat de 1926 à 1929. Il fonde le groupe sénatorial de l'Art, et est membre du Conseil supérieur des Beaux-Arts, du Conseil supérieur des monuments historiques. Il est inspecteur de la société française d'archéologie et en 1929, il est nommé directeur du musée de Dijon.
La fondation de Joinville remonte, selon certains auteurs, au général Jovinus qui, en 354, y aurait élevé un fort en bois et des remparts pour contenir les Alamans vaincus parJulien.
Pour d'autres, elle remonte à Jean de Troyes qui vivait au début du xie siècle ou par Étienne de Vaux comte de Joigny (mort en 1060) fait édifier le château en 1027 et dont les descendants ont porté le nom1.
Parmi les descendants directs d'Étienne de Vaux, Geoffroy III, en 1163 fonde l’église collégiale Saint-Laurent où Jean de Joinville est le premier à être inhumé. La famille directe Vaux-Joinville donne deux évêques à l’église : celui de Châlons meurt en croisade et celui de Langres devient archevêque de Reims et sacre Louis VIII, roi de France.
Geoffroy IV meurt en Terre sainte (1197).
Geoffroy V se bat en Palestine en 1199 aux côtés du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, qui, à la vue de son courage, l’autorise à porter la moitié de ses armes. Son écu écartelé Vaux-Joinville et Angleterre sont les armoiries de la ville de Joinville aujourd’hui. Ce sont également celles du Pays de Gex, Léonette dame de Gex ayant épousé un seigneur de Joinville (en 1178); on les trouve par conséquent dans les armoiries du département de l'Ain.
Le fief de Joinville se transmet par trois Maisons :
La ville obtient des chartes communales en 1258 et 1524.
Joinville passe à la maison de Lorraine au xive siècle (1386). La dernière descendante d’Étienne de Vaux épouse en effet Ferry, deuxième fils de Jean Ier, duc de Lorraine.
En 1544, Charles Quint assiège Joinville et la livre aux flammes ainsi que beaucoup de villages dans ses environs. Elle est rebâtie peu après par les soins de Claude de Lorraine et érigée en principauté en 1551 par Henri II, en faveur des ducs de Guise.
Jusqu’au xviiie siècle, le château joue un rôle militaire indéniable face à la frontière de Lorraine qui dépend du Saint-Empire romain germanique, ce qui justifie la devise ajoutée aux armes de la ville : Omnia tuta time : Quand tout paraît calme, reste vigilant.
À la Révolution, en 1791, la seigneurie appartient à Philippe-Égalité, duc d’Orléans et prince de Joinville. Il meurt guillotiné le 6 novembre 1793. Les douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville profitent de l'anarchie qui règne en 1793 et 1794 pour faire main basse sur le château en faisant rédiger un faux acte de vente au nom des sieurs Bergé et Passerat, en stipulant qu'ils ont la charge de le faire démanteler. Le château était en réalité occupé par des membres de la famille de Louis-Philippe Ier et des personnes attachées à leur service, une cinquantaine de personnes vivaient au château contrairement à ce qu'affirmaient les bourgeois révolutionnaires qui justifiaient le démantèlement du château en disant qu'il était à l'abandon.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Les membres du Comité révolutionnaire de Joinville ont sommé les habitants du château de quitter les lieux et devant leur refus ont assailli le château en décembre 1794 avec une escouade de sans-culottes, recrutés pour faire la police révolutionnaire, tuant tous ceux qui y résidaient, ainsi que les femmes et les enfants et ils ensevelirent les corps dans une fosse commune creusée près du château. Les pierres du château furent utilisées pour construire la mairie et la résidence personnelle des douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville. Les richesses qui étaient contenues dans le château furent partagées entre les douze membres du Comité révolutionnaire qui constituèrent leur patrimoine familial avec le butin.
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