Charge Utile Hors-Série n°73, Les camions Labourier
Les établissements Labourier
Les usines et leur organisation
FWD modèle B
BT 6, BT 10, JL 4, JL 3, CL 4
La guerre et la Libération
FWD HAR, NARD, JL 3 à cabine avancée, JL3 NM, LD 80 F, LD 80 PF, HARD 6x6, HUD, HUDB, HUDU, HUD à cabine avancée, SUD, SUDB, SUD DS, SUD 6x6, SUDB 6x6, JL 3 B, TAD, TADB, TAL, TL 2, TL 3, CL 6
« Tout comme Willème et AS-Lavigne, Labourier débute son activité avec les véhicules des surplus de la Première Guerre mondiale. De (gros) négociant en véhicules et pièces de rechange, l'entreprise établie à Mouchard dans le Jura devient ensuite (petit) constructeur, par la force des choses, pour prolonger son activité alors que les surplus s'épuisent. Les contacts noués avec l'entreprise américaine FWD, spécialisée dans les véhicules toutes roues motrices, vont être essentiels pour son développement durant la période de l'après-guerre. Labourier s'érige alors en véritable constructeur et multiplie les modèles. même si sa production reste très limitée. Elle varie en effet de 20 à 40 exemplaires suivant les années, pour les seuls camions s'entend. En effet, Serge Labourier, qui a pris la succession de son père Jules, a décidé de diversifier la production pour pérenniser l'entreprise et tenter de s'abstraire des aléas de la conjoncture : dès la Libération, il a lancé la fabrication des tracteurs agricoles, lesquels généreront une activité importante dans les années cinquante et soixante, et aussi celle des tracteurs forestiers, dont plusieurs centaines seront produits au total, y compris pour l'armée française.
En regard des précédents, la fabrication de camions semble presque anecdotique et constitue en quelque sorte un complément d'activité bienvenu et rémunérateur. Dès l'après-guerre, Labourier investit également de nouveau (c'était déjà le cas avant-guerre) le marché des chasse-neige sur lequel il connaîtra un certain succès.
Nous n'aborderons pas dans ce volume les chasse-neige, ni les tracteurs forestiers, ni les camions dérivés de ces derniers, qui feront l'objet d'un futur Hors Série. Quant aux tracteurs agricoles de la marque, ils ont déjà été intégralement traités dans deux volumes (les n° 45 et 53). Ces quelques pages visent simplement à exposer toute l'activité de fabrication de camions chez Labourier, qui commence au début des années trente pour s'achever à la fin des années soixante... »
Bon état.
Charge Utile HS n°73, Les camions Labourier
Charge Utile Hors-Série n°73, Les camions Labourier
Les établissements Labourier
Les usines et leur organisation
FWD modèle B
BT 6, BT 10, JL 4, JL 3, CL 4
La guerre et la Libération
FWD HAR, NARD, JL 3 à cabine avancée, JL3 NM, LD 80 F, LD 80 PF, HARD 6x6, HUD, HUDB, HUDU, HUD à cabine avancée, SUD, SUDB, SUD DS, SUD 6x6, SUDB 6x6, JL 3 B, TAD, TADB, TAL, TL 2, TL 3, CL 6
« Tout comme Willème et AS-Lavigne, Labourier débute son activité avec les véhicules des surplus de la Première Guerre mondiale. De (gros) négociant en véhicules et pièces de rechange, l'entreprise établie à Mouchard dans le Jura devient ensuite (petit) constructeur, par la force des choses, pour prolonger son activité alors que les surplus s'épuisent. Les contacts noués avec l'entreprise américaine FWD, spécialisée dans les véhicules toutes roues motrices, vont être essentiels pour son développement durant la période de l'après-guerre. Labourier s'érige alors en véritable constructeur et multiplie les modèles. même si sa production reste très limitée. Elle varie en effet de 20 à 40 exemplaires suivant les années, pour les seuls camions s'entend. En effet, Serge Labourier, qui a pris la succession de son père Jules, a décidé de diversifier la production pour pérenniser l'entreprise et tenter de s'abstraire des aléas de la conjoncture : dès la Libération, il a lancé la fabrication des tracteurs agricoles, lesquels généreront une activité importante dans les années cinquante et soixante, et aussi celle des tracteurs forestiers, dont plusieurs centaines seront produits au total, y compris pour l'armée française.
En regard des précédents, la fabrication de camions semble presque anecdotique et constitue en quelque sorte un complément d'activité bienvenu et rémunérateur. Dès l'après-guerre, Labourier investit également de nouveau (c'était déjà le cas avant-guerre) le marché des chasse-neige sur lequel il connaîtra un certain succès.
Nous n'aborderons pas dans ce volume les chasse-neige, ni les tracteurs forestiers, ni les camions dérivés de ces derniers, qui feront l'objet d'un futur Hors Série. Quant aux tracteurs agricoles de la marque, ils ont déjà été intégralement traités dans deux volumes (les n° 45 et 53). Ces quelques pages visent simplement à exposer toute l'activité de fabrication de camions chez Labourier, qui commence au début des années trente pour s'achever à la fin des années soixante... »
Bon état.
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