Par amour, le jeune peintre Chagall a décidé de construire un opéra dans son village. Tout le monde s'y met, les cosaques, Jésus, le violoniste et l'égorgeur... dans une folie exubérante. Mais la violence antisémite balaye la farandole et le folklore.

Le conte yiddish se termine ici : «Ça serait indigne, quand on va dans cette époque, dans cette région, de s'en tenir au "Violon sur le toit". C'est un récit sur les gens dont on ne veut plus, qui savent qu'ils vont disparaître et qui ne savent pas où se sauver» (Joann Sfar).