La journaliste italo-vaudoise Paola Rouge, dite Malatesta, n’hésite pas,
on le voit, à payer de sa personne. Elle a vingt-cinq ans en 1968, et
c’est un hasard à peine aidé qui fait qu’elle séjourne à Prague, en
vacances avec Jean-Pascal, son mari, le jour où les chars soviétiques
envahissent la ville. Le hasard le plus pur lui fait connaître Stepan,
en compagnie de qui elle vivra les journées sanglantes d’août 68, et qui
deviendra son amant. La moitié des pages du roman, censé être une
confession de Paola à un journaliste de RF 1 rencontré à Prague en 1989,
racontent fiévreusement ces journées de lutte assorties de l’histoire
d’un amour.
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