Estampe originale imprimée en 1912 par Richer et Cie (successeur de Ch. Gillot) à Paris (décembre 1912)

Composition originale par Carloz Schwabe (Carlos Schwab) reproduite en photogravure, extraite du livre RÊVES d'Olive Schreiner (Paris, E. Flammarion, 1912).

Feuille 28,5 x 21,5 cm environ.

Très bon état. Marges légèrement réduites.

A encadrer. Idéal pour décoration d'intérieur de la maison, salon, chambre, boudoir, bureau, etc.

Très belle gravure ancienne sur le thème du symbolisme / mysticisme.

A propos de Carloz Schwabe :

Émile Martin Charles Schwabe dit Carlos Schwabe, né à Altona près Hambourg en 1866 et mort à Avon en 1926, est un artiste-peintre né allemand, qui vécut à Genève dès l'âge de cinq ans, fut naturalisé suisse en 1888, et vécut en France, à Paris et à Barbizon de 1884 jusqu'à sa mort.

Autodidacte doué d'une sensibilité presque névrotique, il ne connaît pas de formation académique à l'exception d'un passage possible chez Barthélemy Menn et à l’École des arts industriels de Genève où il apprend à dessiner les plantes et à aiguiser son sens du décor, sous la houlette de Joseph Mittey.

Visionnaire, mystique et éminemment solitaire, il est rapidement toutefois mêlé aux cercles parisiens les plus actifs dès son installation définitive à Paris et devient l'un des plus brillants auxiliaires du « Sâr » Peladan. Il réalise la première affiche du Salon de la Rose-Croix, reproduite dans Les Maîtres de l'affiche (1895-1900). Son art du dessin et son idéalisme lui valent de devenir un illustrateur renommé : Stéphane MallarméAlbert SamainCharles BaudelaireÉmile Zola dont il orne Le RêveMaurice MaeterlinckJosé-Maria de HerediaPierre LouÿsCatulle MendèsFélicité de LamennaisEdmond HaraucourtOlive Schreiner, Charles Desfontaines (pseudonyme du baron Henri de Rothschild) etc. Sa conception originale de l'art de l'illustration est considérée comme une étape majeure dans l'évolution de cette discipline. L'illustration du Rêve de Zola en 1892 est un événement. Bien que suscitant une certaine incompréhension de la part de l'écrivain naturaliste, le travail de Schwabe est célébré par la presse et, sur recommandation de Zola, l'État acquiert une partie des aquarelles originales pour le Musée du Luxembourg. Au même moment, Schwabe illustre un exemplaire de l'édition de luxe des Poésies de Stéphane Mallarmé ; le poète le félicite lors d'un déjeuner pour sa compréhension de son œuvre.

Schwabe expose à partir de 1891 au Salon de la Société nationale des beaux-arts, au Salon de la Rose-Croix en 1892 et au Salon d'automne. Il expose également à la Sécession de Munich en 1893 et dans divers Salons en Belgique ainsi qu'à Genève et à Zurich, et chez le marchand Siegfried Bing. On lui décerne une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900 à Paris et il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1901.Il bénéficie de diverses expositions personnelles : à la Galerie des artistes modernes en 1903, la Galerie Moos à Genève en 1920 et, posthume, à la Galerie Georges Petit à Paris en 1927.

Membre de l’« Union pour l'action morale », proche du philosophe Gabriel Séailles et de Mathias Morhardt (fondateur de la Ligue des Droits de l'homme), il est un dreyfusard engagé bien que n'étant pas juif. Il fréquente aussi les milieux occultistes et des personnalités comme Jules Bois et Édouard Schuré.

Carlos Schwabe est aussi mélomane et proche des milieux musicaux (Vincent d'IndyCamille Erlanger) ; il est le meilleur ami du compositeur Guillaume Lekeu auquel il rend hommage après sa mort précoce à l'âge de 24 ans en 1894.

La perfection de son graphisme le situe comme un précurseur de l'Art nouveau, et comme l'un des symbolistes les plus personnels, ayant des préoccupations religieuses et sociales mais étant sensible aussi à un certain panthéisme dû à ses origines germaniques. ces différentes directions complètent le portrait d'un artiste possédé par son idéal. On a comparé la pureté de son dessin et ses déformations expressives, en particulier durant les années 1890, à Albrecht Dürer ou à Martin Schongauer et à Mantegna. Avant 1900, son art, empreint d'un certain primitivisme, se caractérise par un trait anguleux et des visions symboliques compliquées, d'une grande perfection de facture. Après 1900, son art gagne en souplesse et devient plus charnel. Bien qu'évoluant vers un style moins marqué par le symbolisme, l'œuvre de Schwabe livre encore de nombreuses images fortes comme La Vague (Genève, musée d'Art et d'Histoire) et ses études préparatoires qui allient vision hystérique, références à l'opéra et sentiment de révolte sociale1. Il faut encore citer Le Faune (1923), dans lequel l'artiste produit un autoportrait symbolique non exempt de mélancolie. (source Wikipédia)


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