ROBINSONS de l'AIR

du

Capitaine DANRIT

(Lieut-Colonel DRIANT)

Une inscription manuscrite est écrite en page de couverture intérieure

"Mercadier André 1924)

Illustré de dessins in-texte et hors-texte légendés

Frontispice

Trois tranches dorées

par

G. DUTRIAC

Émile Driant alias Danrit ou capitaine Danrit est un officier de carrière français. Il est le gendre du gendre du général Boulanger. «Jules Verne militaire», député de, Nancy, il reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun en février 1916.

Très tôt, encore à l'armée, Émile Driant se lance dans la littérature sous le nom de «capitaine Danrit»,anagramme de son nom pour échapper à la censure de ses chefs, dans ce genre nouveau du roman d’anticipation dont Jules VERNE a ouvert la voie et qui s’alimente des progrès que connaît l’époque (électricité, moteur à explosion, débuts de l’aviation…)

Driant aborde les thèmes militaires les plus divers en écrivant près de trente romans en vingt-cinq ans, et le succès est au rendez-vous.

Ses récits s'inspirent du modèle vernien de roman d'aventures, mais revu à travers la défaite de Sedan et l'expansionnisme colonial français. La découverte du monde et de ses merveilles devient l'évocation de richesses à puiser ou de menaces à circonscrire ; les machines extraordinaires, qui permettaient, chez Verne, de voyager à travers les airs et les mers, sont désormais avant tout des engins de guerre, pour détruire l'adversaire. Son œuvre est caractéristique du roman d'aventures coloniales de la fin du XIXè siècle à la logique plus spécifique des années précédant la Première Guerre mondiale. Ses écrits, où il accorde une vaste place à l'armée, affirment son goût des grands hommes et sa défiance des parlementaires, sont le reflet d'une opinion publique obsédée par la menace d'une guerre. Ils accompagnent les discours quotidiens de la presse, toujours attentive aux incidents internationaux.

Son premier livre paru en 1892, La Guerre de forteresse, met en avant la valeur stratégique des forts construits sur la frontière est de la France, forts qui préservent le pays d’une attaque surprise et qui, en résistant quelques jours, permettent aux armées françaises de se mobiliser et de rejoindre les frontières. Le fort de Liouville qu’il décrit dans son livre connaîtra effectivement le feu en septembre 1914.

En 1908, il écrit "Robinson de L'Air" ou le survol du Pôle Nord avec un ballon dirigeable

Ses ouvrages, illustrés le plus souvent par Paul de Sémant ou Georges Dutriac, ont un tel succès qu’ils sont remis lors des distributions des prix en fin d’année scolaire...

Paris

Ernest Flammarion, Éditeur

26 rue Racine

3681 - Paris - Imp. Hemmerlé et Cie - 7 - 16

(sans date)

(7 - 1916)