DIALOGUES DES MORTS COMPOSÉS POUR L'ÉDUCATION DU DUC DE BOURGOGNE - FÉNELON 1891

DIALOGUES DES MORTS
COMPOSÉS
POUR L'ÉDUCATION
DU DUC DE BOURGOGNE

PAR FÉNELON
À LA LIBRAIRIE
CH. POUSSIELGUE,
PARIS 1891.



DESCRIPTION :

Cet ouvrage, comme la plupart de ceux de Fénelon, a été écrit pour l’éducation du duc de Bourgogne. Le célèbre moraliste écrivait ces Dialogues selon ses divers besoins : tantôt pour corriger d’une manière douée et aimable ce que le caractère de son élève avait de défectueux, tantôt pour confirmer en lui ce qu’il y avait de bon et de grand ; tantôt enfin pour lui insinuer, par des instructions familières à la portée de son âge, les plus sublimes maximes de la bonne politique et de la morale. Tandis qu’il formait ainsi son goût, son cœur et son esprit, il lui apprenait en même temps la fable et l’histoire avec les caractères des grands hommes de l’antiquité. Par là, unissant les préceptes et les exemples, il lui peignait la vertu d’une manière sensible, intéressante, et lui montrait qu’elle n’est pas seulement belle et aimable dans la spéculation, mais encore que la pratique n’en est point au-dessus des forces de l’homme et que c’est par elle seule qu’un roi doit arriver à la véritable gloire.

Morale, philosophie, art militaire, littérature, peinture, sculpture, politique, tous les arts sont effleurés dans ces Dialogues. Le nom seul des interlocuteurs le démontre aisément. Nous y voyons converser Confucius et Socrate, Socrate et Alcibiade, Platon et Aristide, Coriolan et Camille, Alexandre et Clitus, Annibal et Fabius, Horace et Virgile, Louis XI et le cardinal La Ballue, le connétable de Bourbon et Bayard, Parrhasius et Poussin. Les principes sont toujours pleins d’humanité et conformes au caractère si doux et si aimable de Fénelon. Solon prouve à Pisistrate que le tyran n’est point heureux d’avoir la tyrannie et se trouve très malheureux de la perdre. Léonidas dit à Xercès qu’il est plus beau versant des pleurs après le désastre de Salamine qu’au faite de sa puissance. Henri IV affirme à Mazarin que le malheur seul peut faire les grands rois et Richelieu prouva à Mazarin que la vraie liberté consiste à ne jamais tromper et à toujours réussir par des moyens honnêtes. L’amour de la patrie éclate à chaque ligne. Tantôt c’est Camille disant à Coriolan qu’on doit toujours obéir à sa patrie même ingrate ; tantôt c’est Bayard mourant qui soutient au connétable de Bourbon qu’il ne faut jamais porter les armes contre son pays.

TABLE DES MATIÈRES :

PREFACE
I. — Mercure et Charou
II. — Hercule et Thésée
III. — Le centaure Chiron et Achille
IV.— Achille et Homère
V.— Ulysse et Achille
VI.— Ulysse et Grillus
VII.— Confucius et Socrate
VIII.— Romulus et Rémus
IX.— Romulus et Tatius
X.— Romulus et Numa Pompilius
XI.— Xerxès et Léonidas
XII.— Solon et Pisistrate
XIII.— Solon et Justinien
XIV.— Démocrite et Héraclite
XV.— Hérodote et Lucien
XVI.— Socrate et Alcibiade
XVII.— Socrate et Alcibiade
XVIII.— Socrate, Alcibiade et Timon
XIX.— Périclès et Alcibiade
XX.— Mercure, Charon et Alcibiade
XXI.— Denys, Pythias et Damon
XXII.— Dion et Gélon
XXIII.— Platon et Denys le Tyran
XXIV.— Alexandre et Aristote
XXV.— Alexandre et Aristote
XXVI.— Alexandre et Clitus
XXVII.— Alexandre et Diogène
XXVIII.— Denys l’Ancien et Diogène
XXIX.— Pyrrhon et son voisin
XXX.— Pyrrhus et Démétrius Poliorcète
XXXI.— Démosthène et Cicéron
XXXII.— Cicéron et Démosthène
XXXIII.— Cicéron et Démosthène
XXXIV.— Marcus Corlolanus et F. Camillus
XXXV.— F. Camillus et Fabius Maximus
XXXVI.— Fabius Maximus et Annibal
XXXVII.— Rhadamanthe, Caton le Censeur et Scipion l’Africain
XXXVIII.— Scipion et Aumbal
XXXIX.— Annibal et Scipion
XL. — Lucullus et Crassus
XLI. — Sylla, Catilina et César
XLII. — César et Caton
XLIII. — Caton et Cicéron
XLIV. — César et Alexandre
XLV. — Pompée et César
XLVI. — Cicéron et Auguste
XLVII. — Sertorius et Mercure
XLVIII. — Le jeune Pompée et Menas, affranchi de son père
XLIX. — Caligula et Néron
L. — Antonin Pie et Marc-Aurèle
LI. — Horace et Virgile
LII.— Parrhasius et Poussin
LIII. — Léonard de Vinci et Poussin
LIV. — Léger et Ébroïn
LV.— Le prince de Galles et Richard son fils
LVI. — Charles VII et Jean, duc de Bourgogne. .
LVII. — Louis XI et le cardinal Bessarion
LVIII. — Louis XI et le cardinal Balue
LIX. — Louis XI et Philippe de Commines
LX. — Louis XI et Charles, duc de Bourgogne
LXI. — Louis XI et Louis XII
LXII. — Le connétable de Bourbon et Bayard
LXIII. — Henri VII et Henri VIII d’Angleterre
LXIV. — Louis XII et François Ier
LXV. — Charles-Quint et un jeune moine de Saint-Just
LXVI. — Charles-Quint et François 1er
LXVII. — Henri III et la duchesse de Montpensier
LXVIII. — Henri III et Henri IV
LXIX. — Henri IV et le duc de Mayenne
LXX. — Sixte-Quint et Henri IV
LXXI. — Les cardinaux Ximénès et de Richelieu
LXXII. — La reine Marie de Médicis et le cardinal de Richelieu.
LXXIII. — Le cardinal de Richelieu et le chancelier Oxenstiern
LXXIV. — Les cardinaux de Richelieu et Mazarin
LXXV. — Louis XI et l’empereur Maximilien
LXXVI. — François Ier et le connétable de Bourbon
LXXVII. — Philippe II et Philippe III
LXXVIII. — Aristote et Descartes
LXXIX. — Harpagon et Dorante

AUTEUR :

François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien et écrivain français.

Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV. L'influence littéraire de ce roman fut considérable pendant plus de deux siècles.

François de Salignac de la Mothe-Fénelon vint au monde au château de Fénelon, en Périgord, le 6 août 1651. Dès l'âge de quinze ans, comme Bossuet, il émerveillait ceux qui entendaient ses essais de prédication. Il fit ses études théologiques à Saint-Sulpice, et songea à se consacrer aux missions du Canada. Sa mauvaise santé y mit obstacle, et le jeune prêtre fut chargé pendant dix ans de l'instruction des nouvelles catholiques. Dans l'exercice de cette fonction, il acquit l'expérience qui lui dicta son admirable Traité de l'Éducation des filles, Le Traité du ministère des Pasteurs, qui parut à cette époque, attira sur Fénelon l'attention du roi qui lui confia une mission en Poitou, et, peu après, le nomma précepteur du duc de Bourgogne, en 1689. Il s'adonna tout entier à cette œuvre difficile : en peu d'années, il transforma le naturel indomptable du, jeune prince, et dès lors s'établit entre Ie maître et son auguste élève, une de ces affections qu'aucun orage ne peut ébranler.

Appelé au siège de Cambrai en 1694, Fénelon eut bientôt à supporter la plus grande des épreuves dont fut abreuvée sa vie, sa discussion avec Bossuet au sujet du Quiétisme. Plus grand encore dans le malheur et la disgrâce qu'il ne l'avait été dans la faveur, Fénelon donna l'exemple d'une admirable soumission aux décisions de l'Église, et publia lui-même, dans la chaire de sa cathédrale, la sentence de Rome qui condamnait son ouvrage, les Maximes des Saints.

La mort prématurée de son royal élève porta le dernier coup au saint archevêque et brisa toutes ses espérances, comme celles de la France entière ; en l'apprenant, il s'écria : « Plus rien ne m'attache à la terre, tous mes liens sont rompus. » Il mourut en effet trois mois après.

AVIS :

Fénelon a l'esprit vif, la plume habile, le cœur généreux. Le plus beau mérite de ces dialogues des morts, c'est d'être bien vivants. Même pour l'œil moderne. Car faire dialoguer Confucius et Socrate, Caligula et Néron, Cicéron et Démosthène... c'est un peu fou, n'est-ce pas ? Ad usum Delphini, voici donc une aimable (et instructive) folie.

NOTICE :

Titre : Dialogues des Morts
composé pour l'éducation du duc de Bourgogne
Auteur : Fénelon
Edition : Librairie Ch. Poussielgue, Paris 1891
Nombre de pages : 283 p.
Format : Cartonné, 11 x 16,5 x 2 cm

Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter une usure normale en bordure et remarquer quelques petites rousseurs sur sa couverture (le tout est visible sur la numérisation).

L'envoi sera rapide, soigné et emballé dans du papier-bulle.

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