Gladstone, Premier ministre



[PD8553]
Catégorie : CDV > portraits > Hommes politiques
Année : Circa 1870
Type : CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print
Format (cm): 6,5x10,5

vintage CDV albumen carte de visite, William Ewart Gladstone (29 décembre 1809 à Liverpool - 19 mai 1898 à Hawarden, Flintshire) est un homme politique britannique, qui fut Premier ministre.

Nommé Premier ministre à plusieurs reprises (1868-1874, 1880-1885, 1886 et 1892-1894), il était adversaire de longue date de Benjamin Disraeli. Par leur opposition politique, ils ont cependant conjointement œuvré à faire du Royaume-Uni une démocratie parlementaire accomplie, fondée sur l'alternance politique.

D'abord conservateur, ensuite libéral, il a introduit plusieurs réformes. Pourtant, il a échoué avec la loi qui devait garantir le pouvoir autonome de l'Irlande. La Première Guerre des Boers (1880-1881) se déroula sous l'un de ses mandats.

William Ewart Gladstone est devenu membre de la Royal Society le 13 janvier 1881.

Jeunesse (1809–1832)[modifier | modifier le code]

Gladstone dans les années 1830.
Né en 1809 à Liverpool, écossais d'origine, William Ewart Gladstone était le quatrième fils du marchand Sir John Gladstone de Leith et de sa seconde femme, Anne MacKenzie Robertson, de Dingwall, Ross-shire1. il est élevé dans un milieu politisé : un de ses plus ancien souvenir d'enfance est, en 1812, à l'occasion d'une réunion politique en faveur de George Canning, d'avoir été porté sur un table d'où il aurait hélé la foule d'un "Ladies and gentlemen". De 1816 à 1821 il suit l'école primaire de la paroisse de St Thomas's Church à Seaforth[réf. souhaitée], puis en 1821, comme son frère Eton College, puis dès 1828, à Oxford, où il suit des études classiques et des cours de mathématiques (sans beaucoup d'intérêt). Il y prend la présidence de l'Oxford Union debating society, où il se fait une réputation durable d'orateur et s'engage chez les Tory (opposés aux libéraux).

Après ses premiers diplômes, il fait un Grand Tour d'Europe avec son frère John (Belgique, France, Italie, Allemagne).

Débuts en politique[modifier | modifier le code]
À son retour, il est élu en 1832 comme conservateur Tory pour Newark. Inscrit au barreau, il n'y plaide pas, et s'en fait d'ailleurs radier. D'abord très conservateur (il est lié à une faction des Tory qui s'oppose à la fois à l'abolition de l'esclavage et aux première lois sociales, il est lié au trésor sous le premier ministère de Robert Peel puis en 1835 secrétaire d'état de la guerre et des colonies. Il devint plus libéral.En 1846, il soutint l'abrogation des corn laws, celle-ci menant à la scission du camp conservateur. Gladstone était ainsi un partisan de la politique de Peel et ne fit plus partie du corps du parti conservateur. En 1859, les partisans de Peel s'unirent avec les whigs et les radicaux pour former le parti libéral qui domina la vie politique britannique sur une bonne partie de la période qui mène jusqu'en 1915.

En tant que partisan de la continuation de la politique de Peel, Gladstone a servi dans le gouvernement de Lord Aberdeen en tant que chancelier et fut reconnu pour son efficacité à ce poste. Lorsque ce gouvernement tomba en 1855, il refusa de faire partie des gouvernements de Lord Derby ou de Lord Palmerston, un whig, et se tint dans l'opposition.

En 1858 il fait publier une étude en trois tomes sur Homère, son œuvre et son époque : Studies on Homer and the Homeric Age.

En 1859, cependant, lorsque Palmerston succéda au second gouvernement de Derby, qui fut bref, Gladstone accepta d'être chancelier et eut un poste de grande influence. À cette époque, il s'opposa à la politique étrangère agressive de Palmerston et soutint l'idée de nouvelles réformes électorales, ce qui lui valut d'être appelé « The People's William » (« le William du Peuple »). Il fut aussi remarqué pour son soutien du libéralisme classique et son opposition au socialisme.

Premier ministre[modifier | modifier le code]
Lorsqu'il fut premier ministre, l'Église anglicane perdit une part importante de ses privilèges en Irlande, le vote à bulletin secret fut introduit et la Grande-Bretagne se tint en retrait lors de la guerre franco-prussienne. Après son échec électoral de 1874, Gladstone démissionna de son poste de leader du parti libéral, néanmoins, il revint en 1876 à l'occasion d'une campagne d'opposition aux atrocités commises en Bulgarie par la Turquie. La campagne du Midlothian (près d'Édimbourg) de 1879-1880 doit beaucoup à Gladstone. Elle est considérée parfois comme l'acte de naissance des techniques de campagnes politiques modernes. Bien qu'il ne fût pas le dirigeant officiel du parti libéral lorsque celui-ci gagna les élections générales de 1880, il fut néanmoins nommé à nouveau premier ministre. Lors de son second ministère, son cabinet dut faire face à des crises en Égypte (culminant avec la mort du général Gordon en 1885) en Irlande, où le gouvernement fit passer des mesures répressives et à la naissance d'un syndicalisme combatif. Ce gouvernement fut à l'origine de la troisième réforme du droit de vote en 1884. À cette occasion des parlementaires proposèrent d'ajouter un amendement accordant le droit de vote aux femmes. En effet, depuis 1866 et la présentation par Stuart Mill d'une importante pétition pour le droit de vote des femmes, ce sujet était un point important du débat politique. Gladstone refusa cependant l'addition de cet amendement et pour expliquer sa décision usa d'une métaphore : « la cargaison que ce vaisseau transporte est à notre avis suffisante pour que le transport soit sûr »2,3. Lord Salisbury battit le gouvernement de Gladstone lors des élections qui s'ensuivirent et forma un gouvernement conservateur en 1885 mais les élection suivantes, tenues quelques mois après, virent la victoire des libéraux. À nouveau aux affaires au début de l'année 1886, Gladstone voulait faire voter une loi en faveur d'une large autonomie de l'Irlande car il pensait que c'était le seul moyen de résoudre le problème posé par les troubles de plus en plus aigus touchant l'Irlande. Cependant, cette loi fut rejetée par la Chambre des communes en juillet et Salisbury revint à Downing Street pour demander de nouvelles élections qu'il gagna. En 1892, Gladstone forma son dernier gouvernement à l'âge de 82 ans. La loi d'autonomie fut à nouveau présentée et rejetée par les lords en 1893, ce qui mit fin au projet de Gladstone. Le parti libéral se rapprochait de la gauche et adoptait des mesures en faveur de l'État providence tout en contenant son aile impérialiste. Du fait de son opposition à l'augmentation des dépenses navales militaires, Gladstone démissionna en mars 1894 et son secrétaire des affaires étrangères, Lord Rosebery lui succéda. Il quitta le parlement en 1895 et mourut trois ans plus tard à l'âge de 88 ans.

Gladstone est connu pour son intense rivalité avec le dirigeant du parti conservateur Benjamin Disraeli. La rivalité était à la fois politique et personnelle. Lorsque Disraeli mourut, Gladstone proposa de faire des funérailles nationales mais les volontés de Disraeli d'être enterré avec sa femme firent répondre à Gladstone : « As Disraeli lived, so he died — all display, without reality or genuineness ». (« Disraeli est mort comme il a vécu. Tout d'étalage, sans réalité ni authenticité »). Gladstone est aussi connu pour ne pas avoir eu de bonnes relations avec la reine Victoria, celle-ci s'était plainte, une fois : « He always addresses me as if I were a public meeting ». (« Il s'adresse toujours à moi comme si j'étais une assemblée »).

Les partisans de Gladstone l'appelaient « The People's William » ou le « G.O.M. » (« Grand Old Man », « le grand vieil homme ») que Disraeli se plaisait à travestir en « God's Only Mistake » (« la seule erreur de Dieu »). Winston Churchill fait partie de ceux qui mettent Gladstone parmi leurs inspirateurs.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]
Jonathan Stroud, dans son cycle de fantasy La Trilogie de Bartiméus, reprend Gladstone et le présente comme un magicien célèbre ayant utilisé ses pouvoirs pour régner sur l'Angleterre de l'époque.

Œuvres[modifier | modifier le code]
William Ewart Gladstone, Baron Arthur Hamilton-Gordon Stanmore (1961). Gladstone-Gordon correspondence, 1851–1896: selections from the private correspondence of a British Prime Minister and a colonial Governor, Volume 51. American Philosophical Society. p. 116. Retrieved 28 June 2010.(Volume 51, Issue 4 of new series, Transactions of the American Philosophical Society) (Original from the University of California)
William Ewart Gladstone (1898). On books and the housing of them. M. F. Mansfield, NY. Retrieved 15 June 2012. A treatise on the storing of books and the design of bookshelves as employed in his personal library.
William Ewart Gladstone (1838). The State in its relations with the Church. London: John Murray Albermarle Street and Hatchard and Son.
William Ewart Gladstone (1903). The impregnable rock of Holy Scripture (Revised Edition). London: Isbister and Company.
William Ewart Gladstone (1858). Studies on Homer and the Homeric Age (3 vols). The University Press.
William Ewart Gladstone (1870). Juventus Mundi – The gods and men of 'the heroic' age (2nd edition, revised). Macmillan and Co.



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